Voyage familial: Jours 7 à 10, Cairns

Troisième de nos quatre étapes, Cairns nous a accueilli pendant trois jours plutôt bien remplis. Entre une journée sur un catamaran, une autre dans une forêt tropicale, et une dernière amenant de nouveaux rebondissements, nous n’avons pas vraiment eu le temps de nous ennuyer. Ce 2 juin sonne comme la fin de l’aventure dans le Queensland, et nous retournons désormais en Northen Territory, du côté de Darwin, pour quatre jours. Avant cela, voici notre nouvea récit, alors profitez en, car c’est bientôt finit ! Et je vous dis à dimanche pour nos ultimes péripéties, avec, je l’espère, enfin du soleil !

Jour 7 : De Ayers Rock à Cairns

Après deux jours à Ayers Rock, ce qui est amplement suffisant, nous sommes partis samedi en direction de Cairns. La dernière matinée du côté du centre rouge était relativement longue, car nous n’avions l’avion qu’à 14H30. Après avoir trainassé un peu du côté de l’hôtel, nous sommes finalement partis rendre la voiture de location, puis nous avons décollé pour Cairns. Trois longues heures d’avion plus tard, nous voilà enfin ! Avec, encore une fois, une demi-heure de décalage, ce qui fait qu’on revient à l’heure de Sydney. Dès notre sortie de l’avion, nous avons compris que le climat était bel et bien différent. En effet, la chaleur, quasiment étouffante, nous prenait à la gorge, et l’humidité se sentait à des kilomètres. Ceci étant, cela nous a fait du bien de retrouver un climat plus clément, après le froid quasiment polaire que nous avions rencontré à Ayers Rock. Arrivés au Cairns Hotel, nous sommes allés faire quelques courses pour manger, et nous avons pu diner quelques bricoles sur la terrasse de notre chambre, par une température plus qu’agréable.

Jour 8 : La grande barrière de corail

Le lendemain matin, le réveil sonnait de bonne heure. Ce dimanche sonnait comme une journée ensoleillée, et durant laquelle nous devions aller visiter la barrière de corail. Seulement… Au lever, la pluie tombait à flot, il tombait des cordes, et le moral en avait pris un coup. Malgré tout, la croisière était maintenue. Nous avons donc embarqué sur un catamaran de Ocean Spirit, et nous sommes partis vers cette mythique barrière, et ses eaux turquoises. Le voyage a duré 2H30, mais il en valait la peine, vraiment. La mer était fortement agitée, et le bateau tanguait beaucoup. Heureusement, étant malade en mer, j’avais pris des médicaments, et c’est passé comme une lettre à la poste. Sur les coups de 10H30, nous avons débarqué à l’ile de Michaelmas Cay. Ce bout de terre au milieu de l’océan pourrait d’ailleurs être renommé « l’ile aux oiseaux » tellement les animaux volants sont présents sur le sable. Maman, tonton, tata et moi grimpions ensuite sur un shuttle qui nous amené sur cet ilot. Ce qui est marrant, c’est qu’il y a un périmètre, dessiné par quelques piquets plantés sur le sable, qui délimite la zone où l’ont peut s’asseoir avec les serviettes. Et partout autour, vraiment partout, il y a des oiseaux. Aucun ne rentre dans cette zone, comme si ils avaient été parfaitement dressés ! Armés de palmes, tubas, et masques, Isabelle, Patrick et moi sommes partis dans l’eau. Maman a préféré rester sur la plage, sa peur de l’eau l’empêchant, malheureusement, de partager cette belle expérience avec nous. Pendant une bonne heure nous avons pu donc nager à la surface du Pacifique. Et, par conséquent, découvrir de magnifiques fonds marins. Les coraux sont très nombreux, et on les voit très facilement depuis l’eau car ils forment une tâche quasiment noire au beau milieu du turquoise dominant. Noir, comme la couleur de certains poissons que j’ai repéré. Je ne suis pas assez expert maritime pour vous citer les noms des espèces de crustacés que j’ai pu croiser, ainsi que vous parlez des différentes formes de coraux que j’ai pu toucher. Ce que je sais, c’est que l’expérience valait le détour. Nous sommes revenus sur notre catamaran pour prendre le déjeuner, autour d’un buffet à volonté. Puis, rebelotte. Encore de la plongée, encore des tubas, encore des palmes … encore du bonheur ! L’eau était plutôt bonne, et c’est surtout quand on en sortait que le froid se faisait ressentir. Vers 14H00, il a fallu hisser les voiles, faire demi-tour, et repartir dans l’autre sens. Je me suis allongé, et endormi, sur la coque avant du bateau, c’était agréable, malgré la forte force du vent. Un grand moment de détente, pour terminer une belle journée. De retour à la Marina, puis à l’hôtel, nous avons mangé un bout avant de nous coucher. Se lever de bonne heure, et avoir un programme chargé nous suffit pour nous mettre au lit avant 22H. Comme quoi, un voyage m’assagit en matière de sommeil…

Jour 9 : Woonoorooran safari

Un sommeil qui était encore écourté en ce lundi 1^er juin. Pour l’ouverture de l’hiver local, le ciel était bleu aux alentours de 8H du matin, et la température avoisinait les 22-23°. Patientant devant notre hôtel pour attendre un bus, Séverine, une jeune française, est arrivée et s’est présentée. Ce sera notre guide pour la journée. C’est une fille en Working Holiday Visa et qui fait ce boulot depuis peu. Une vrai passionnée de la faune et de la flore, qui nous sera utile toute la journée. Car il s’agissait d’un lundi découverte. Un autre guide était présent. Un australien … qui s’est marié à St Léonard de Noblat, dans le Limousin. Comme quoi, le monde est petit ! D’ailleurs, le mini bus était plutôt cosmopolite. Dans notre groupe, cinq français (nous et notre guide), deux allemands, un chinois, et deux australiens ! Et ce sont toutes ces nationalités qui ont convergé vers la Rain Forrest. Sur la route, nous avons vu énormément de champs de canne à sucre, de bananiers, et nous avons pu découvrir les monts locaux. Nous avons également traversé la ville de Innisfail, où 50% des habitants sont italiens, puis celle de Berinda. Ce petit village, très typique, a remporté le concours de la botte d’or, ce qui signifie que c’est la ville la plus assujettie à la pluie en Australie ! Pour dire aux touristes de quand même s’y rendre, les gens habitants Berinda ont instauré un hymne qui dit : Elle a le … ciel … bleu … Berinda ! Original ! Après toutes ces péripéties routières, place à la forêt. Nous sommes restés une heure et demi environ dans ce premier parc. La flore y est superbe ! Des centaines d’espèces d’arbres différentes, des fleurs et quelques … araignées ! Avant de remonter dans le bus, nous nous sommes baignés au milieu de cette vaste forêt tropicale, mais je dois vous avouer que l’eau était gelée. Puis, direction Crocodile’s farm. Comme son nom l’indique, il s’agit d’une grande ferme où les crocodiles sont très nombreux. Dès notre arrivée sur les lieux, il nous a été donné la chance de pouvoir tenir un tout petit croco dans les mains, histoire d’immortaliser le moment. Puis, place aux grands ! Nous avons assisté à plusieurs repas de crocodiles. On a appris qu’il s’agissait d’un animal très fainéant, qui peu rester plusieurs jours sans bouger, et sans manger également. Même pas peur de toute manière ! En continuant notre chemin, le pur bonheur ! Des kangourous en liberté, enfin, mon dieu, enfin ! La veille de mes six mois en Australie, j’ai pu toucher pour la première fois ce symbole de l’ile continent. On leur a donné à manger, c’est adorable comme animal. J’avais envi d’en ramener un à la maison, mais j’ai peur que les contrôleurs à l’aéroport grincent des dents. On est néanmoins resté de longues minutes avec ces jolies bestioles, puis il a fallu continuer notre route. Pour y croiser quelques dingos, un chien loup vivant en Australie, et quelques jolis perroquets. Tout cela nous mettait bien évidemment en appétit ! Alors, un buffet nous a permis de nous remplir le ventre, car la journée était loin d’être finie. Le ciel, capricieux, nuageux, parfois pluvieux, ne nous empêchait pas de continuer avec un sourire affiché, pour rejoindre cette fois ci « Mamu ». Ce parc porte le nom du cri d’un animal local. Un peu comme si on appelait une forêt « Meuh » en France, car des vaches y vivraient ! Une belle balade dans ce parc naturel, et nous sommes même montés en haut d’une tour d’environ 300 mètres selon moi, 38 selon tonton Patrick. Faut dire que tonton n’a pas le vertige, et par conséquent pas la même notion de la hauteur que moi. A peine le temps de savourer tout ce qui nous entourait qu’il fallait déjà repartir. Cette fois vers les Josephine Falls. Des chutes d’eaux assez impressionnantes, où notre journée se terminait. Un peu en apothéose. Je pense que c’est l’une des toutes meilleures journées de mon séjour australien, même si toucher des kangourous y est pour beaucoup. Nous avons ensuite rejoins notre hôtel, et sommes partis manger au restaurant. Au menu… crocodile et kangourous ! Comme quoi, il ne faut jamais s’attacher aux animaux ! Puis retour à l’hôtel, pour notre dernière nuit dans cet agréable endroit. Une dernière journée à Cairns, puis l’avion. Du mouvement, toujours du mouvement, mais ce n’est que du bonheur !








Jour 10 : Visite de Cairns et départ pour Darwin

Six mois jour pour jour après mon arrivée en Australie, nous devions dire au revoir à Cairns pour nous rendre à Darwin. Le vol n’étant prévu qu’à 18H15, nous avions la journée devant nous pour nous laisser vaquer à quelconques occupations. En premier lieu, nous avons profité d’une bonne nuit de sommeil, car se lever tous les matins à 6H, cela commençait à bien faire ! C’est ainsi que nous avons tranquillement émergé vers 10H, et nous sommes partis dans la ville, histoire de visiter cet endroit qui me rappelle vraiment Fréjus-St Raphael. Problème, après une heure, on avait fait le tour ! Alors nous sommes allés dans une petite agence de tourisme, qui nous a proposé de faire le « Skyrail », activité aux allures alléchantes. En effet, un téléphérique nous transporte, en 50 minutes, au petit village de Kuranda, situé sur les hauteurs du Queensland. Nous décidons de faire ceci, et l’agence nous réserve un taxi. Arrivés sur place, vers 13H, la surprise est de taille. Le Skyrail en question est fermé, pour deux jours. La maintenance, que je suppose annuelle, doit se faire pendant les seuls jours de notre vie où nous sommes sur place. Après Sounds Of Silence et le diner de Kakadu annulé, nous prouvons que la chance nous poursuit. Nous réussissons, de retour dans la ville, à obtenir un arrangement à l’amiable, car le transfert en voiture nous avait couté relativement cher … pour rien au final ! Un déjeuner au restaurant « Villa Romana » plus tard, le shopping faisait des ravages. Histoire de tuer le temps. Puis, enfin, nous nous sommes rendus à l’aéroport de Cairns, pour nous rendre à Gove. Ce mini aérodrome, encore plus petit que celui de Ayers Rock, encore plus petit que celui de Avalon, encore plus petit que celui de Limoges, était un passage obligatoire pour se rendre à Darwin ! Puis, nous avons redécollé, pour enfin nous rendre à destination ! Nous récupérions alors notre voiture de location pour nous rendre à l’hôtel.

Un autre œil sur mon blog…

Isabelle : Cairns est une ville du milieu du 19è, qui a été construit à l’emplacement d’un marécage. C’est une ville dont certains bâtiments ont un style colonial. Le premier jour nous avons fait une excursion en bateau pour découvrir une infime partie de la grande barrière de corail. Et là, ce fut un bonheur de voir le récif, poissons multicolores et coraux dont certains ressemblaient à des cerveaux. Deuxième journée, excursion à travers la forêt tropicale, au milieu de laquelle ce fut un bonheur de s’y baigner, et où l’on apprend qu’il ne reste que 30% de celle-ci, le reste ayant été défriché pour y cultiver de la canne à sucre, des bananes (« la dis dont »), et du thé. Le soir même, nous avons dégusté, du kangourou et du crocodile. C’est banal. Le lendemain, nous avons visité Cairns, avec une balade le long de l’esplanade où l’on a aperçu la piscine lagon et si j’avais eu mon maillot de bain je me serais bien baignée. Quelques achats pour clôturer la journée, avant d’attraper le taxi, direction l’aéroport pour Darwin.

Maman : C’est à travers les yeux émerveillés de mes compagnons de voyage que j’ai découvert la barrière de corail car je n’aime pas l’eau, et l’eau ne m’aime pas. Donc je suis restée sur la plage, après un voyage un tantinet secoué sur ce catamaran nommé Ocean Spirit. Notre hôtel à Cairns était très bien, de style colonial. La ville en elle-même ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’est une petite station balnéaire autour d’une plage de vase où nous avons tout de même gouté à la cuisine australienne en mangeant du kangourou, du crocodile, du baramundi, et du bœuf australien, avec notre Merlot australien pour accompagner tout cela. La deuxième journée m’a davantage marquée, par cette somptueuse forêt tropicale, où les cascades sont magnifiques. Nous avons également visité une ferme, où il y avait des crocodiles, et surtout des kangourous. Milles merci à Séverine, notre guide française, et à George, australien marié à une limousine de St Léonard.

Patrick : Je me suis baigné dans un aquarium ! Mais non, je plaisante, c’était dans la grande barrière de corail, après une traversée sur une mer d’huile. La collation à bord était agréable. Notre excursion dans la forêt tropicale fut sympathique et surprenante par sa diversité. On a pu observer la force dans les rochers créant des tourbillons, érodant la roche de manière significative et particulière. Nous avons eu une très bonne information pour visiter un site particulier où l’on accède en téléphérique, conseillée par l’agence de tourisme. Après s’être rendu sur place (100 AU$ de taxi), le téléphérique était fermé pour maintenance. Bravo à la personne de l’agence de tourisme pour ses informations totalement inexactes. Désormais, nous allons sur Darwin pour vivre de nouvelles aventures, et la météo reste au beau fixe.