Sunday, September 27, 2009

Viva el Lemon !


Bleu blanc … jaune! Du Lemon Bar, dont je commencerai presque à me lasser, j’en ai mangé toute la semaine! Seul vendredi était un jour de repos, et encore, si tant est que l’on puisse appeler ça du repos. Pour le reste, du boulot tous les jours, et je peux vous dire que ce n’était pas facile. Il me reste peu de shifts à faire dans mon grand citron, et c’est tant mieux, car je crois que je sature. Et, parfois, je me dis que la décision de ne pas revenir était vraiment la bonne !

Muswell quoi ?
Muswellbrook !!! Voilà où j’ai passé mon début de semaine. Nous nous rendions là bas, Rocky, et toute la bande, pour une manifestation agricole durant quatre jours. Pour faire tourner le Lemon Bar, Rocky m’avait demandé d’amener quelqu’un avec moi. Ainsi, après avoir fait bosser Lise, Fabrice, Mélodie, et avoir essuyé le refus de Juliette, je suis parti dans mes valises avec Thibaut, dont vous aviez entendu parler lors de mon escapade aux Blues Mountains. Dimanche soir, nous partions donc avec Kerrin (l’épouse de Rocky), direction la countryside, les vaches, et les kangourous. Nous quittions juste un événement épuisant, où nous avions fait 2000$ au bar, soit le record australien. Je n’en pouvais plus, mais il fallait encore prendre la route. Au bout de deux heures, je regardais constamment Kerrin, qui piquait de plus en plus du nez, qui se réveillait grâce au bruit des bandes blanches, et qui ne m’inspirait vraiment pas confiance. Alors, j’ai proposé de prendre le volant. Me voilà donc aux manettes d’une voiture vieille comme un trophée de l’Olympique de Marseille, avec 340 000km au compteur, et sans permis de conduire sur moi ! Nous arrivons à bon port finalement sur les coups de 22H, en ayant manqué de tuer quelques kangourous lorsque nous rejoignons le camping. Car oui, nous sommes donc logés dans un camping, perdu au milieu de nulle part ! Pas d’Internet, pas de téléphone, seulement des mobil homes et des kangourous ! Nous allons au lit de suite, Thibaut et moi, et dans la nuit, James, qui bosse pour Rocky et qui partage notre bungalow, nous rejoint. Le lendemain, la journée débute à 5H30. Elle finira vers 15H. Cette première journée est horrible. Rocky est sur les nerfs comme jamais, je ne sais pas pourquoi, mais il s’en prend à tout le monde, et tout ce qui lui passe sous la main. Je n’ai, déjà, qu’une envie : celle de me barrer ! Prendre mes clics, mes clacs, lui dire que son comportement envers ses employés est insupportable, et rentrer à Sydney. Seulement voilà, à la fin, y’a de l’argent, et l’argent, pour le voyage, c’est plutôt important ! Alors je ne bronche pas, d’autant plus que ce n’est pas moi son souffre douleur à Rocky, lui qui m’aime bien dans l’ensemble, moi, son yellow frenchi ! James, notre collègue, est par contre le mal aimé dans le cœur du boss. Il se fait traiter de tous les noms mais ne bronche pas. Puis, parfois, il l’ouvre un peu. Les clashs sont violents, mais la journée se termine, et nous rentrons enfin. A 20H, je suis couché, à 5H, je suis debout. Et rebelotte. Sauf que cette fois-ci, la journée dure douze heures, et Rocky est plus détendu. Moi, j’ouvre mon Lemon, car le premier jour c’était seulement de la mise en place. J’y reste, mais comme c’est calme, j’aide un peu aussi. Kerrin a un milk bar dont elle s’occupe de loin. Donc, durant l’après midi, je gère mon Lemon, le Milk Bar, et je donne des coups de main au shop de Rocky, où bosse Thibaut, James, et Kelly, une maman aussie que j’aime beaucoup. Je cours donc un peu partout, et la journée se finie tranquillement. En soirée, une fois revenu au bungalow, je demande à James pourquoi j’entends tous les matins Kerrin vomir pendant des minutes. En fait, et là, coup de tonnerre, elle est enceinte ! Oui, vous vous dites, et alors ? Ah bah nous y voilà, vous n’avez jamais vu la tête de Rocky, et encore moins celle de Kerrin ! Le bébé en question, à 3 ans, il pèse 48kg, et il dit « fuc* » tous les deux mots ! Trêve de plaisanterie, je n’aurai pas forcément envi de voir la tête du futur nouveau né.
Le lendemain matin, levé un peu plus tard, la journée s’annonce belle, et pourtant. C’est le jour, et oui, de la fameuse tempête de sable, dont vous avez dû entendre deux mots. Sur les coups de six heures du matin, le paysage est orange, tout orange. Sur le coup, je ne comprends pas ce qu’il se passe, c’est seulement en arrivant au boulot que l’on m’explique le phénomène de la tempête de sable, venant du désert. Et le ciel restera le même toute la journée. Un vent très violent souffle sur notre événement agricole, et j’ai essayé d’ouvrir le Lemon en milieu de matinée, mais c’était visiblement peine perdue, tant le pauvre citron bougeait de gauche à droite, tel un pantin désarticulé par une force surhumaine, voir surnaturelle. J’ai donc passé ma journée dans le burger de Rocky, qui a perdu des éléments à cause des vents, ce qui a eu le dont d’énerver le boss dans un jour où il était pourtant plutôt calme. La journée se passait bien, et je courrais un peu partout pour aider où je pouvais. A un moment donné, je dis à Rocky « Bon, y’a personne au barbecue, je m’y mets, passe moi les commandes ». Il me regarde, d’un air étonné et me dis « Mais tu fais Lemon Bar, milk bar, les frites, les burgers et le barbecue ! J’ai du boulot pour toi ». Et là, je suis parti vendre les glaces qui ne partaient pas dans le shop, mauvais temps et froid oblige. J’ai tout vendu, et j’avais gagné un diner, un peu comme à Melbourne avec les barquettes de fraises. Puis nous rentrions nous coucher avant d’aborder la dernière journée. En ce jeudi, le temps était revenu au beau soleil. J’ouvrais mon Lemon, avec joie, et j’y passais une journée assez calme. Du moins, jusqu’au soir. Au moment de la fermeture, les choses se sont gâtées. Pas spécialement pour moi, mais plutôt pour James, qui continuait de répondre à Rocky à tire-larigot. Il s’est donc fait viré pour l’après midi, avant de nous aider à tout ranger le soir. Deux heures plus tard, et moi avec un dos en moins, nous sommes sur le départ. Mais, encore une fois, nous perdons une demi-heure car Rocky a remarqué que sa vitre de voiture était cassée, et il souhaitait connaitre le coupable. Thibaut ou James étaient les deux personnes soupçonnaient, mais ils niaient plus que tout. Nous rentrions finalement, tout le monde énervé par cette histoire. Le soir, les mecs me racontent qu’effectivement, c’est eux qui avaient brisé, par accident, la vitre du boss, mais ils n’avaient pas voulu lui dire par peur de perdre de l’argent. J’en aurai pris un pour taper sur l’autre ! Le lendemain, enfin, venait l’heure du départ ! Nous partions en voiture Thibaut et moi, et je ramenai le véhicule de Kerrin jusqu’à Sydney, au bout de quatre longues heures de route. C’était fini, enfin. Le Lemon aussi, bientôt… enfin aussi, je crois !

Dans le reste de l’actualité…
Et bien, du citron, encore et toujours ! Vendredi, comme je viens de vous le dire, j’ai passé la plupart de ma journée dans la voiture pour rentrer sur Sydney, je ne bossais pas, mais c’était tout comme, dans la mesure où je ne pouvais pas faire ce que je souhaitais. En soirée, je retiens un très bon diner en compagnie de Luce, du côté de Darling Harbour. Le lendemain, le réveil sonnait peu après 4H30 pour m’emmener travailler du côté de Auburn, le suburb turc de la ville. Un événement annuel avait lieu, mais nous nous sommes fortement ennuyés avec Mélodie, car le vent soufflait très fort, et avait calmé les ardeurs de nos clients potentiels. Heureusement, après une soirée passée chez des amis de Luce, le dimanche allait s’annoncer très chargé. A Marrickville, petit coin proche de la city, avait lieu là encore une manifestation annuelle, mais là, les gens dépensaient leur argent ! Nous étions trois, puisque Steffi, une allemande, était là aussi, en compagnie de Mélodie. La journée est passée vite du fait que les gens affluaient au Lemon, et le business était donc bon. Les patrons étaient contents, ce qui termine une belle semaine bien jaune ! Pas grand-chose d’autre à signaler, si ce n’est que, pour répondre à vos questions, je ne suis pas mort dans une tempête de sable !


PROLONGATIONS

Vidéo de la semaine : Il s’agit d’une vidéo datant de quelques semaines, voire quelques mois, mais elle vous fait comprendre une partie de l’interview de la semaine passée, et de la fameuse danse « Tecktéric » entre Eric et moi ! Amusez vous bien !






Invité de la semaine : Tiziana, aka meine Schwester, 31 ans, Allemagne

Interview réalisée le 17 septembre à Darling Harbour

Salut Tiziana ! Peux-tu te présenter pour entamer cette discussion ?
Salut à tous ! Je suis Tiziana, et je suis l’allemande ! J’ai 24 (bullshit, she is 31), je viens de Frankfurt et je suis venue ici avec un Working Holiday Visa. Depuis le début je veux rester ici, et je ne veux pas rentrer en Europe !

Très bien ! Donc que-ce que tu fais ici, et comment tu vas faire pour avoir une résidence permanente ?
J’ai débuté en tant que coiffeuse, mais maintenant je tiens des panneaux et je bosse dans le Lemon Bar, comme Arnaud ! Mon visa expire en février, puis je vais en demander un étudiant pour deux ans, et ensuite je pourrais demander ma résidence permanente.

Peux-tu me dire quelque chose en français ?
Les nuits sont froides ! Et aussi : Sur le pont d’Avignon, on y danse on y danse, sur le pont d’Avignon, on y danse TOUTE en rond !

As-tu une histoire marrante nous concernant ?
Oui, quand nous avons fait cet événement à Melbourne, nous étions dans la même chambre, et j’ai ronflé une bonne partie de la nuit ! Je m’en excuse !




Sunday, September 20, 2009

Plan de voyages, et Lemon en folie!


En cette semaine assez nuageuse, voila le soleil de mon écriture blogale! Bon, je cesse de me jeter des fleurs, et j’entame ce que j’ai à vous dire. Au sein d’une semaine relativement calme, peu de mouvement la semaine, boulot tout le week end, j’ai eu le temps de penser à tout ce qu’il va se passer pour moi d’ici la fin de mon périple chez les kangourous. Entre idées de voyages, et boulot à fond, entre profiter des gens d’ici, et revoir Sydney, le programme risque d’être chargé. A coup sûr, cette semaine était la dernière pouvant considérée comme étant calme !

L’info de la semaine : Voyages voyages…
Avant de rentrer dans mon beau pays, avant de me taper 23 heures de vol, avant de retrouver la grisaille et le froid, le camembert, la famille, les voitures dans le bons sens … bref, avant de revoir la France, je veux voir un peu plus de l’Australie. Malheureusement, je n’aurai bien évidemment ni le temps, ni l’argent nécessaire pour faire ce que j’avais prévu. Mon souhait était la côte ouest, mais j’ai vite compris que cela devenait quasiment impossible. Alors, passons de l’autre côté. Avant tout, nous allons, fin septembre, faire la Great Ocean Road. Késako ? C’est une route, célèbre pour sa beauté particulière, ses 12 apôtres, ses falaises qui n’en finissent plus, et qui est située entre Melbourne et Adélaïde, longue d’environ 250km. Nous ? Oui, car je n’y vais pas seul ! J’emmène dans mes bagages trois de mes colocataires, à savoir Pepper et Yuki, pour le team Japon, et Mélodie pour la touche française. On a loué un van pouvant accueillir quatre personnes – oui, c’est mieux – et nous comptons bien lui faire voir du pays. Notre périple commencera donc de Sydney. Nous avons prévu de rejoindre Melbourne en deux jours. Départ donc de la plus belle ville australienne le lundi vers 9H, arrêts sur la route pour voir les jolis points de vue, dont Jervey Bay et Woollongong, puis un stop pour la nuit avant la capitale du Victoria. Mardi matin, nous partons assez tôt pour passer la journée à Melbourne, et rejoindre la ville de départ de la Great Ocean Road en soirée. Mercredi, début de l’aventure, la vraie. Nous faisons nos 250km en une journée, en s’arrêtant un peu partout, tellement il y a de choses à voir. Jeudi, reprenons la route, car il est l’heure de rentrer, même si on s’arrêtera sûrement dormir autour de Melbourne, un peu après si possible. Et vendredi matin, enfin, retour sur Sydney, où nous devons être à 13H, sachant que je reprends le boulot à 14H. Voilà pour le programme ! Ce trip d’une petite semaine s’annonce vraiment intéressant. Nous avons donc loué un van dans la société Jucy, qui est réputée ici. Nous serons trois pilotes, donc nous pourrons rouler relativement souvent. Pour l’instant, nous sommes encore en train de voir où nous pourrons garer le van pour dormir, où nous pourrons prendre des douches, s’arrêter manger… Mais les choses avancent plutôt bien ! Voilà pour le premier voyage. Le second est un road trip beaucoup plus long. Sydney – Cairns, quelques 3000km en une dizaine de jours ! Là encore, en van. Là encore, avec des colocs. Sauf que nous avons choisi un véhicule conçu cette fois-ci pour deux personnes, et que nous serons trois. Ca allège considérablement les frais, et puis, pour dormir quelques nuits devant, ce ne sera pas vraiment un gros problème. Mes compagnons de voyage seront cette fois-ci Pepper, encore, et Manu, un Tahitien. Pour organiser ce trip, qui débutera autour de 12 – 13 octobre, selon la fin de mon Lemon Bar, il faut un peu plus de temps. Nous avons commencé à planifier nos différents arrêts. Ainsi, cela ressemblerait à Sydney – Port Macquarie – Byron Bay – Brisbane – Noosa – Emu walk – Airlie Beach – Cairns. Mais le programme est susceptible de (nombreuses) modifications. Disons que ce sont les choses à ne pas rater sur la côte est du pays. J’aurai pu ajouter Fraser Island ou Magnetic Island, mais nous n’aurons pas suffisamment de temps, Pepper rentrant au Japon le 23 octobre. Nous allons pouvoir découvrir des plages magnifiques, la Gold Coast et Surfer Paradise, Noosa, les parcs nationaux, et bien sûr, clou du spectacle, ce que j’attends le plus, premier dans ma liste des sept choses à faire avant de rentrer en France les Iles Whitsundays. Le départ pour rejoindre ses Iles à lieu à Airlie Beach. Nous passerons deux jours deux nuits sur un voilier, à faire du snorkeling, à admirer les plages de sable blanc, la mer turquoise, en bronzant sans fin ! Hum, quel pied ! Pour le coup, j’ai vraiment hâte ! Ce long voyage s’annonce tellement palpitant ! Rien n’est encore booké, mais nous avons du temps, car louer un van se fait en une journée, et ensuite nous n’aurons plus qu’à réserver nos nuits aux Whitsundays. Pour le reste, il suffit de checker où nous allons pouvoir dormir, et tout le tralala. Je nous vois déjà en bord de plage, faire un barbecue, aller se baigner à 22H, aller se coucher, se lever à 6H pour admirer le lever du soleil, et repartir. Mon dieu, j’ai hâte. Allez, les vacances c’est bientôt, mais d’abord, il reste beaucoup, beaucoup de Lemon Bar !

Le Lemon justement…
Beaucoup de boulot avant les vacances ? Oui, effectivement. Ce week-end, j’ai bossé vendredi samedi dimanche. La semaine qui débute me verra faire des jus de fruits tous les jours, sauf vendredi. À mon retour de la Great Ocean Road, je travaillerai trois jours, puis un jour de repos, avant de repartir pour six jours. C’est bien, ca fera un peu d’argent pour les vacances, mais mon Dieu, limite je commence à saturer, après neuf mois dans le citron géant ! Mais il faut continuer, encore un peu, et bientôt, ce sera fini, et je pourrais remercier tous les gens qui m’ont aidé dans cette aventure humaine qui restera énorme ! Pour en revenir à ce week-end, j’ai donc débuté vendredi à … Chinatown !! Plus que deux, en comptant celui de cette semaine, plus que deux shifts à Chinatown ! J’en vois la fin, enfin ! J’ai entamé à midi ce vendredi, au lieu de 14H habituellement, moi non plus je ne sais pas pourquoi, mais ca m’a permis de mettre tout en place pendant deux heures et d’être fin prêt à 14H, où les clients commencent, déjà, à affluer. Nous étions trois cette après midi. J’avais deux nouvelles, une allemande, dont j’ai mangé le nom, et une péruvienne, Vanessa. Cette dernière à mieux bossé que la première, mais de toute manière c’était une après midi assez calme. Le lendemain matin, de bonne heure et de bonne humeur, je rejoignais Tiziana à Central Station pour un événement à Chatswood. La journée à été longue, mais longue !!! Au lieu de fermer à 20H, c’était d’ailleurs tellement calme qu’on a plié bagages à 17H. On s’est bien ennuyé au sein de ce festival européen, où y’avait au final peu de gens du vieux continent. Enfin, en ce dimanche, nous partons à Hornsby avec Mélodie. Je n’ai pas le temps de vous le raconter car à la fin de la journée je pars directement dans la campagne pour quatre jours avec le Lemon. Et oui, on voyage dans un citron !

Des emmerdes jusqu’au bout…
Et moi qui pensais en avoir terminé ! Moi qui m’étais dit ça y est, je ne déménagerai plus jamais à Sydney, je garde mes valises où elles sont, enfin ! Et bien, que nenni ! Enfin, presque. En milieu de semaine, alors que je rentre de la ville, j’apprends que Roy, le sous loueur, veut bouger les choses. Nous sommes neuf à vivre dans cet appartement. Seulement, il est conçu pour six, donc trois personnes de trop. Il dit donc que dans deux semaines, nous ne serons que six, et que le tarif augmentera de quarante dollars par semaine. Ni une ni deux, avec mon caractère un peu chaud, et ma façon de partir au quart de tour, je lui envoi un texto pour exprimer mon mécontentement, et lui demander de venir nous voir tous, pour que nous trouvions une solution. Nous avons signé un contrat, stipulant que nous payons un prix fixe, et ce n’est en aucun cas notre problème s’il est aujourd’hui dans la mouise car il gère son appartement de très loin. Il est absolument hors de question que je déménage, et hors de question que mon loyer augmente. Il arrive le lendemain, pour une fois à l’heure, et la discussion s’engage. Il nous annonce alors que si nous nous sommes fait « démasquer », si les managers du building savent désormais que nous sommes neuf, c’est que nous faisons du bruit lors de nos soirées arrosées. Quoi ? Quelles soirées ? Ca fait des lustres que l’appartement est d’un calme olympien, et il vient nous parler de soirées arrosées ! On marche sur la tête, vraiment ! Bref ! Au final, il ne nous laisse plus deux mais quatre semaines pour changer, mais il dit qu’il gardera peut-être les même prix, et que non pas six mais sept personnes vivrons ici. Un va s’en aller provisoirement, Zach. De toute manière, je ne l’aime pas trop. C’était le dernier arrivé, un gars pas intéressant, solitaire, un peu bizarre, et toujours torse nu pour montrer qu’il a des muscles. Bref, pas mon genre de pote. De mon côté, il me reste trois semaines, donc je vais pouvoir finalement rester ici, garder le même prix, et ne pas déménager. C’était la moindre des choses. Pareil pour Manu et Pepper, qui partent en même temps puisque nous allons voyager ensemble. Ce qui m’embête c’est pour les autres, dont Mélodie. Elle me dit vouloir déménager, car c’est sûr qu’il augmentera les prix. J’espère qu’elle pourra trouver quelque chose de bien, et assez rapidement. Ah, ces managers de buildings en carton, je te jure c’est quelque chose !


PROLONGATIONS

Invité de la semaine : Eric, aka Chéric, 23 ans, Metz

Interview réalisée le 17 septembre, par Facebook.

Eric, comment ca va depuis ton retour ? Bon, pour débuter cette interview, peux-tu te présenter à nos lecteurs ?
Bonjour à tous, je suis Eric, j’ai 23 ans, et je suis donc lorrain ! D’ailleurs, depuis mon retour, il a fallu que je me réhabitue à cette vie, dans l’est de la France, mais je suis désormais diplômé de master en informatique et gestion. Je cherche désormais du travail, essentiellement au Luxembourg et en Angleterre, sur Londres en particulier. J’ai des dettes à rembourser, des amis et de la famille à voir, et toute une vie à refaire !

Parle-nous de tes six mois ici, en Australie, ce que cela a pu t’apporter.
Mon séjour en Oz est une expérience unique dans ma vie. Je n'ai jamais été en dehors de l'Europe et ce pays m'a donné envie de voyager partout! C'est incroyable ce que le monde nous réserve. C'est magique de découvrir un autre monde. Comme un Walt Disney! Je pense sincèrement qu’il faut le vivre pour le comprendre. Tu te sens comme un aventurier, près à vivre des choses nouvelles tous les jours.
J’aurai tant aimé rester davantage, visiter ce pays en road trip, rencontrer des wallabies, des kiwis aussi, car la Nouvelle Zélande, où j’ai été également, et selon moi le plus beau pays du monde. Et puis, la vie, les plages, les filles, les soirées, les bars, sont d’enfer ici ! Tout est tellement différent qu’en France. Les gens sont bien moins stressés, plus sociables. Ceci étant, il est difficile de se faire de vrais amis australiens. Cette expérience m’a aussi permis de grandir, de me rendre compte de qui j’étais vraiment. J’en retiens une chose : je resterai à jamais un éternel gamin !
En gros, l’Australie, c’est magique !

Raconte nous, pour finir, une anecdote marrante nous concernant.
Je pense que la tecktéric, lors d’une soirée où notre ami allemand Nils était encore là, restera légendaire. Une danse comme on les aime, avec vidéo à l’appui ! Magique !


Wednesday, September 16, 2009

What else n°23: Ici..

A quelques mois de la fin, les jours défilent toujours aussi vite. Et à partir de la fin de cette semaine, je vais être si « busy » que je ne verrais plus les heures qui passent. Alors, pour vous expliquer combien ce pays va me manquer, un petit What Else presque nostalgique serais-je tenté de dire, déjà, serais-je tenté d’ajouter. Aller, on ne va pas encore penser à l’avion alors qu’il me reste beaucoup de belles choses à vivre ici. Ici, comme le sujet de mon article du jour…

Ici, les gens roulent à gauche
Ici, tout le monde se fout de tout
Ici, ils mangent de la Végémite

Ici, l’été atteint les 45 degrés
Ici, les buildings sont immenses
Ici, tu peux rouler 300 bornes sans station essence

Ici, la mayonnaise est sucrée
Ici, tu es une grenouille
Ici, tu n’as pas de contrat de travail

Ici, les salaires sont à la semaine
Ici, c’est à 16000km de la maison
Ici, quand t’es piéton, tu n’es pas respecté

Ici, le métro parle
Ici, l’alcool est cher
Ici, ils appellent le football « soccer »

Ici, il n’y a pas Canal +
Ici, faut commander sa bouffe au comptoir
Ici, ils jouent au cricket

Ici, t’as un biper pour te dire que ton repas est chaud
Ici, ils parlent tous anglais
Ici, c’est l’Asie, en plus petit

ici, t’es neuf ou dix par appartement
Ici, t’as des requins qui t’ennuient quand tu nages
Ici, je bosse dans un citron

Ici, il n’y a pas de foie gras
Ici, le volant est à droite
Ici, c’est pas Opel mais Holden

Ici, la France est un pays de liberté
Ici, t’es un pion au milieu des autres
Ici, le vin est fait à partir de poisson

Ici, les banques ferment à 16H
Ici, (presque) tout est cher
Ici, tu as quatre saisons en une journée

Ici, il n’y a pas de H&M
Ici, tu peux être à la rue du jour au lendemain
Ici, il y a des McDo tous les vingt mètres


Oui, mais…

Ici, les gens te respectent
Ici, c’est soleil toute l’année
Ici, en vingt minutes t’as des plages partout

Ici, tu te sens en sécurité
Ici, y’a pas de vaches partout
Ici, les belges sont les kiwis

Ici, Subway est partout
Ici, ils ont les Tim-Tam
Ici, je m’éclate dans mon citron

Ici, les gens t’aident constamment
Ici, c’est « No Worries »
Ici, y’a toujours un truc à faire

Ici, il y a des bus gratuits
Ici, le dollar te fait croire que t’es riche
Ici, les filles n’ont jamais froid

Ici, les boites de nuit ont des piscines
Ici, y’a les Yagerbomb
Ici, j’ai vu les blacks jouer

Ici, tu peux voir la Champion’s League
Ici, le crédit téléphone c’est donné
Ici, les voitures sont automatiques

Ici, Kings Cross fait la loi
Ici, ils ont des kangourous et des koalas
Ici, c’est 16 fois plus grand que la France

Ici, tu n’as jamais froid, même l’hiver
Ici, y’a toujours une solution à tout
Ici, c’est comme la France, mais en mieux

Ici, je suis devenu un Aussie
Ici, j’ai tellement grandi
Ici, je chante « Aussie aussie aussie, Oi oi oi ! »

Ici, … c’est le paradis

Et c’est pour tout ça, les bons comme les mauvais côtés, que j’aime autant ce pays. Merci, à l’Australie…


Thursday, September 10, 2009

Le jour le plus long...


Konnichawa (Bonjour en japonais) ! Une énième semaine se termine en Australie. D’ailleurs, le temps n’a jamais semblé passer aussi vite. Entre repos au calme, journée plage, boulot, et décision importante, ces sept derniers jours ont filé sous mes yeux à la vitesse d’Usain Bolt. Si mon article commence par un mot japonais, c’est que j’ai passé pas mal de temps avec Pepper, ma coloc japonaise, et que nous avons étudié des projets de voyages ensemble ! Un tour de la côte est qui aurait lieu en octobre – novembre. Avant de rentrer…

L’info de la semaine : I’m back
Avant de rentrer… Car oui, j’ai désormais pris ma décision, quand à mon avenir en Australie. La semaine passée, en parlant avec Rocky, je lui ai dit que dans tous les cas, je lui ferai part de mon choix en fin de semaine prochaine au plus tard, soit ce dimanche 13 septembre (A chaque fois que je dis la date, où que j’écris la date, je me dis « Put***, déjà !). Pour être honnête, c’est l’une des décisions les plus difficiles que j’ai eu à prendre dans ma jeune vie. Pas mal de choses me retiennent ici, en Australie, à Sydney. Pas mal de choses me donnent envies de rentrer aussi. Et j’y pensais tous les jours, sans cesse. La tendance était à un retour en Australie, fin novembre, pour une durée de six à huit mois. Et puis… Mercredi matin, en me réveillant, j’ai eu la sensation qu’un retour était une meilleure chose. Je me suis dit que c’était plus intéressant pour moi, pour mon futur. Malgré mes 22 printemps, j’essaye de penser à ce que je veux devenir. Et si l’idée de me poser dans un boulot stable pendant plusieurs années ne me branche pas pour un sous, celle de continuer à voyager dans de nouveaux pays m’attirent plus que tout. Voilà un aspect qui a penché dans la balance. Un aspect, parmi d’autres. Revoir ma famille, revoir mes amis, travailler dans l’hôtellerie à nouveau, mettre de l’argent de côté, aller en Afrique du Sud en juin, conduire à droite, volant à gauche, manger correctement… Je pense, après neuf mois, et à environ deux mois de la fin, avoir fait le tour de la question. Je me suis prouvé beaucoup de choses ici. Que je pouvais arriver seul dans un pays inconnu, en parlant la langue avec parcimonie, que je pouvais y trouver un boulot, un logement, des gens sur qui compter, gagner de l’argent, me débrouiller. Tout simplement grandir ! Je suis fier de ce que j’ai fait ici. Malgré tout. Je ne le suis pourtant rarement de moi-même, fier, mais je ne pensais pas tenir aussi facilement le coup, la distance, les moments durs. J’étalerais tout cela lors d’un article bilan, une fois rentré au pays. Mais que la décision a été difficile. Une fois prise, mercredi matin, je me suis dit que je ne voulais plus la changer. Et puis, mercredi, la réflexion a été encore très longue, plusieurs heures à penser si ce choix était le bon. Alors, pour mettre les choses au clair, j’ai appelé Ziad, et lui ai fait part de mon choix. J’en étais désolé, car les procédures pour que je reste davantage avaient été mises en place. Il m’a dit qu’il n’y avait pas de souci, qu’il était triste, mais qu’il me souhaitait le meilleur. Puis, vendredi, je l’ai annoncé à Rocco, en fin de soirée, après le boulot. Même réaction, mais ils m’ont soutenu pour la suite. Les deux, aussi personnages soient-ils, vont me manquer, ils auront marqué mon séjour ici. Je souhaite désormais profiter de ma fin de séjour. J’ai annoncé à Rocky que j’arrêtais de travailler dans un mois. Il m’en reste quasiment un autre pour voyager, me balader. Nous avons prévu, avec trois colocs, Mélodie – Pepper – Yuki, d’aller faire la Great Ocean Road, fin septembre. Et Pepper et moi, étant en vacances bientôt, avons planifié d’aller, peut-être, se balader sur la côte est, une grosse semaine. Nous n’en sommes qu’aux stades des discussions. Viendrons le temps des planifications. Et viendra le temps du retour en France. Hum, il va être long ce voyage. Il va s’en passer des choses dans ma tête pendant 23 heures de vol, moi qui suis si nostalgique. Mais je reviendrai en Australie, un jour. Car je n’ai pas eu le temps de tout faire. Car je suis tombé amoureux de ce pays. Car ici, tout est tellement différent qu’il m’est impossible de raconter à quiconque pourquoi j’aime tant cet endroit. Car l’Australie, l’essayer, c’est l’adopter. Mais finalement, je me rends compte d’une chose aujourd’hui : j’aime trop la France, et mes proches qui y vivent, pour repartir à nouveau aussi vite…

Le citron de la semaine : Arriva riva !!
Pourquoi une touche mexicaine quand j’entame mon paragraphe sur le Lemon Bar ? Aucune idée, aucun lien, fils unique (testons vos connaissances cinématographiques). Après la semaine passée plutôt calme, un seul shift, nous avons repris du service avec le retour des beaux jours. Trois jours de boulot : un lundi marrant, un vendredi toujours à Chinatown, et un samedi que j’appellerais Le jour le plus long. Lundi marrant ? Lundi effectivement, Rocky m’avait demandé si je pouvais bosser pour une journée spéciale du Lemon Bar. Je réponds bien entendu favorablement, et je le retrouve aux studios de Fox, le géant de la télévision anglophone, pour le début d’une journée assez cocasse. En effet, en ce début de semaine, Rocky avait décidé d’aller voir les grands organisateurs de manifestations diverses et variées, basés sur Sydney (pas « ées » car je parle des organisateurs, pas des manifestations). Nous avons donc débuté à Fox Studio, où nous avons rencontré un gars important apparemment, je lui ai fait quelques verres, il était content, et nous sommes repartis, sous la pluie. Et ça, toute la journée. Nous avons eu cinq rendez vous je crois.
Fox Studio, Moore Park, Olympic Park, The Rocks et Royal Botanic Garden. Je crois savoir que la journée a d’ailleurs était très bénéfique pour Rocco. Tous étaient très contents, et il devrait obtenir des contrats pour de grands événements très prochainement. Il souhaiterait désormais faire de même avec les organisateurs de Mardi Gras, l’immense parade de la Gay Pride. Mais apparemment, l’animal est plus difficile à « attraper », sans faire de vilain jeu de mot. Il m’a également offert un très bon déjeuner à l’Olympic Park de Sydney, durant lequel nous avons pu parler du Lemon, de son évolution future, et … de mon avenir au sein de l’entreprise. C’était avant que je ne lui donne mon choix final… Nous avons terminé vers 17H, après une journée plutôt chargée. Vendredi, j’étais, encore une fois, à Chinatown. Honnêtement, Chinatown, je n’en peux plus. A chaque fois que j’y bosse, je me dis que je n’ai plus envi de travailler dans le citron. Je ne sais pas pourquoi. Au début, j’accrochais bien, le marché était sympa et tout. Mais que les journées sont longues ! D’autant plus que cette semaine, au lieu de débuter à 14H, on m’a demandé de venir à 11H, pour rien, qui plus est. Car Rocky devait partir ailleurs, et il ne pouvait pas laisser le citron seul. On appelle ça « Etre payé à ne rien foutre ». Le point positif est que dans l’après midi, je bossais avec Tiziana, ma pote allemande. Et pour être honnête, Chinatown n’a jamais été aussi calme qu’en ce vendredi. C’était long !! Jusqu’à 23H, nous n’avons pas eu grand-chose à faire. Il ne me reste plus que trois shifts à Chinatown, et ce n’est pas plus mal, car j’en ai marre ! J’ai fini vers 11H30, je me suis couché vers 1H30, car j’avais pas mal de choses à préparer pour le Lemon pour le jour du lendemain, le fameux Jour le plus long ! Pourquoi ? Car j’ai quitté Sydney à 6H du matin, et que je suis rentré le lendemain à 1H00 du matin ! Pour cette journée spéciale, Kerrin, la femme de Rocky, m’avait demandé si j’avais quelqu’un sous la main qui pouvait bosser avec moi. J’ai proposé à Mélodie, ma coloc française, qui a accepté tout de suite. Nous sommes donc allés à l’événement ensemble, en compagnie également de Tiziana, que nous avons retrouvé à Central Station pour prendre un train, puis quelqu’un nous a amené en voiture. Un long chemin pour rejoindre Gosford, sur la Central Coast, au milieu des vaches et des moutons. Là bas avait lieu une Dance Party. C’est la seconde fois que je bosse dans ce genre d’événement. Et bien, je n’aime toujours pas ça. Les gens sont bourrés, il n’y a que des minots qui sont là pour se montrer, à celui qui sera le plus con, le plus abruti, le plus idiot, comme vous voulez. Y’en a même un qui a volé un verre. J’ai dit aux filles, « je le rattrape, j’ai envi de me battre un peu » ! Mais je l’ai perdu, au milieu de la foule. P’tit con ! Bon, y’a des gens « normaux » aussi, donc ca va. La journée a été plutôt bonne dans l’ensemble. Nous avons fait un peu de chiffre. L’avantage de la jeune population et que nous avons beaucoup plus d’échanges avec eux. Nous parlons beaucoup avec les clients, nous faisons des p’tites photos marrantes, tout ça. J’ai été demandé par une fille en mariage, une Australienne qui m’a dit « Je t’aime ». Deux autres m’ont dit « Je t’aime ». La french touch. En Australie, ce n’est pas compliqué, dès que tu dis que tu es français, spécialement un mec, les filles sont folles ! Alors, on m’a demandé un mariage. J’étais content car c’est cool, je peux avoir un visa gratuit ! Plus sérieusement, la fille était bien bourrée, mais elle était marrante, et fort jolie au passage. Y’avait des filles superbes partout de toute manière ! Mais bon, il est bon de savoir que l’Australienne est très « provocatrice », voire « allumeuse », donc je n’y prête plus attention, à ces jupes aussi courtes que possible. Et à côté, y’avait tous les kékés des plages, à savoir les mecs torse nu, montrant leur abdos, short baissé jusqu’à voir les fesses, bref, le genre « J’ai amené mes abdos, mais j’ai oublié mon cerveau ». Enfin, la journée s’est tranquillement terminée, et nous sommes donc rentrés à Sydney sur les coups de 1H00 du matin.
















Dans le reste de l’actualité…
Cette semaine, je vous l’ai dit en introduction, j’ai passé du temps avec Pepper, ma pote du Japon ! Nous sommes allés à Cronulla beach mercredi. C’est une plage située à environ une heure de train de Sydney, mais c’est un endroit super calme, et assez joli. Nous avons marché le long de la mer, qui était très agitée, mais l’eau était glacée. Glacée, comme la raison pour laquelle nous avions choisi cette plage. Car Pepper voulait voir un marchant de glace réputé, qui propose plus de soixante parfums différents. Nous avons donc pris notre petite glace, après un bon picnic, et nous sommes rentrés sur la ville après une journée bien remplie. Pas grand-chose d’autre sinon, quelques balades en ville, pour changer, et un bon restaurant Tapas avec Luce, jeudi soir, en ville. Un moment agréable autour d’Espagne et de vin blanc. En ce dimanche enfin, journée plage, avec la même personne, car il refait une trentaine de degrés à Sydney, et que le soleil est au rendez vous. Hum, que le temps passe vite…






























PROLONGATIONS

Vidéo de la semaine : Cette semaine, Pepper nous avoue combien elle est amoureuse de la ville de Limoges, située, apparemment, dans le centre de la France. Dans un français quasi parfait, elle nous expose sa vision de la ville, avant que je lui rende la pareille, plus tard, en japonais.






Photo de la semaine : Cliché pris lors de notre virée à Cronulla beach, j’aime l’aspect de l’image, qui donne un fond flou, et un premier plan très clair. Le mélange pierre et mer, ciel et sable. Un cliché que j’ai pris un peu comme ça pour être honnête, mais qui donne au final une petite vue sympa.












Le chiffre de la semaine : 40, comme le nombre de semaines que j’ai passé en Australie depuis mon arrivée. Déjà 40 semaines, dieu que le temps passe vite ! Il en reste douze dans l’année que compose mon visa, un peu moins dans mon aventure…








L’invité de la semaine : Marie Elodie aka Mélodie, 22 ans, Lyon

Interview réalisée le 9 septembre, à l’appartement

Bonjour Mélodie, peux-tu te présenter pour débuter cette interview ?
Bonjour, je m’appelle Mélodie, j’ai 22 ans et demi, et j’suis timide ! Je viens de Lyon, je ne n’aime ni Paris, ni Limoges !

Pourquoi es-tu venue en Australie, et qu’est ce que tu y fais ?
Je suis venu ici pour faire mes études, plus exactement ma troisième année d’orthophonie, mais honnêtement, ce n’est pas un bon plan de venir en Australie pour étudier, car tout le monde vient pour s’amuser avec leur working holiday visa, et moi je bosse dans mon coin ! En Australie, j’aimerai faire un saut un parachute, de la plongée sous marine, mais je n’ai pas trouvé marine, et plein d’autres trucs !

Dis-moi un truc marrant qu’on a en commun ?
Je pense que ca sera samedi au Lemon Bar le meilleur moment, car ça risque d’être marrant !

Pour terminer cette interview, peux-tu me dire quelque chose en japonais ?
Yarichin !!! (Je ne traduirai pas…)