Thursday, February 26, 2009

What else N°5: Une vidéo, c'est mieux que 100 photos!

En guise d'articles aujourd'hui, je vous propose une petite vidéo pour que vous puissiez voir un peu ma vie ici. Les photos, c'est toujours sympa, mais la vidéo explique mieux. Je vous propose donc une explication des cocktails du Lemon Bar, filmée par Gourcuff il y a plusieurs semaines. J'espère que vous pourrez apprécier ces quelques minutes de détentes dans une semaine (très) mouvementée. Je pense que j'en aurai des choses à raconter dimanche, entre problème, anecdote, boulot, et recherches diverses. Mais pour l'instant, enjoy this movie...


Lemon Bar, le "Fraise - ananas - orange - sangria" de Nono en images!






Je vous donne donc rendez dimanche pour des explications sur cette semaine. D'ici là, j'aurai encore plus de choses à raconter. Et je vous prépare des "What else" croustillant prochainement. Notamment l'idée de Nathalie, cette fidèle lectrice que je ne connais pas, et qui m'avais proposé d'expliquer mon futur plan de voyage. J'ai trouvé que c'était une bonne idée, alors elle sera surement développée la semaine prochaine.

Bises à tous!

Monday, February 23, 2009

Avec des "si", on mettrait Sydney en bouteille...

C'est comme si jusque là, tout était trop facile. Il fallait du piment, des rebondissements, des nouveautés, pour permettre à ce voyage de se transformer en périple. Alice au pays des merveilles, ca va 5 minutes. Passons aux choses sérieuses et n'ayons pas peur des mots: le chômage est parmi nous! C'est le gros défaut de ne pas avoir de contrat ici, du jour au lendemain on peut se retrouver sans boulot, sans pouvoir rien dire ni rien faire. Mais bon, il faut garder le sourire pour continuer à avancer, s'accrocher, et se dire que des jours meilleurs viendront. Oui, vraiment, ce ne serait pas drôle si il n'y avait pas d'action dans mon petit séjour australien...

Et si Elia n'avait pas mis la pression, on n'en serait peut-être pas là. En effet, je vous explique pourquoi le LemonBar ferme dans une semaine. Elia, le big boss italien, a mis la pression au shopping center où nous sommes situés en leur demandant de donner une réponse pour le kiosque. Le kiosque, c'est un LemonBar beaucoup plus grand, beaucoup mieux situé aussi au sein du shopping center, et qui permettrait à l'entreprise de faire davantage d'argent. Seulement voilà, en leur mettant la pression, il a dit que si on avait pas de réponse avant la fin de cette semaine, il fermerait à la fin du mois. La fin du mois étant dans une semaine, et la direction du shopping center n'ayant pas donné suite, il est rapide de trouver la réponse: oui, le LemonBar de Sydney fermera dans sept jours. Il me reste trois jours et 18 petites heures de shift avant de dire au revoir, mais pas adieu je pense. En effet, on en a beaucoup parlé avec Ziad. Une chose est sûr à 95%, d'ici un mois, j'irai passer une semaine sur la Gold Coast pour manager de nouveaux employés pour un nouveau LemonBar. Si jamais les gens qui s'occuperont de cet emplacement sont contents de moi, je pourrais rester, ce qui engendrerait un déménagement. Une chose est sûre, même si je trouve un job prochainement, je ferai tout mon possible pour aller avec Ziad à la Gold Coast, car ca me permettrait de faire le trajet en voiture et de longer une route légendaire. Ziad va également continuer encore et toujours à chercher d'autres personnes intéressés pour ouvrir une autre franchise sur Sydney. Pendant ce temps, Perth a dit oui également semble-t-il, et il n'est pas impossible que j'aille également y passer une semaine, même si rien n'est arrêté. En attendant, je vais aller, dès demain, déposer des CV un peu partout dans Sydney, de manière à mettre toutes les chances de mon côté pour continuer à toucher un salaire, et ainsi parvenir à mes besoins tout en économisant dans l'optique de mon voyage.



Et si je n'avais pas des "obligations" de rester ici, je partirai probablement. En effet, celà tiens au final à peu de choses. Mais un départ de Sydney m'a largement traversé l'esprit. Bientot trois mois, pas encore mais bientot, que je suis ici, et je dois dire que celà me fatigue à force. Sydney c'est la fête, la belle vie, les potes, une ville magnifique, mais c'est aussi du stress, beaucoup d'argent dépensé, et un avenir plus incertain de jour en jour. Pourquoi ne pas tenter sa chance ailleurs. Je le ferai, c'est sûr, mais pas avant avril. Car le 29 mars, je vais voir le grand prix de formule 1, et j'ai un vol Sydney-Melbourne qui ne peut être remboursé. Aussi, quand maman viendra, elle atterira à Sydney, et j'aimerai être là pour ça. Mais bon, nous n'en sommes pas là. Si je trouve un travail, la question ne se posera plus pendant quelques semaines. Si par contre d'ici un mois je galère, je prendrai mes clics, mes clacs, direction l'aéroport et une autre ville, je ne sais pas laquelle. Bref, pour l'instant on reste, mais pour l'avenir, on verra...

Et si la pièce avait répondu "face", je ne serai plus dans cet appartement! C'est super compliqué! Laetita et Gourcuff, comme vous le savez, devaient quitter l'appart. Après plusieurs longues réflexions et discussions, on se met d'accord pour baisser le prix de leur chambre, et augmenter le mien, car c'est une chambre seule, et comme ca elles auront davantages de chances de trouver un couple de remplacants. Ma chambre passe donc à 260$, et je dois trouver quelqu'un capable de payer ce prix fort. En une petite annonce, une suédoise se manifeste et veut la chambre après l'avoir visité. Seulement voilà, entre temps, des couples ont visités la chambre des filles, et sont prêts à mettre 200$ chacun, car nous n'avons pas encore baissé les tarifs sur internet. Je demande donc à la Suédoise d'attendre un peu. Si le couple d'anglais intéressé nous donne l'argent, on vend la chambre, et moi je reste. Après un jour, on attend toujours l'argent. Je dis à Laetitia que si une heure plus tard, je n'ai pas de nouvelle, j'appelle la suédoise et je lui dis de prendre ma chambre, tant pis. Une heure plus tard, pas de news de Laetitia. Etant au Lemon, je prend une pièce de 1 dollar, et je me dis "Si elle tombe sur face, j'appelle la suédoise pour lui dire OK, si elle tombe sur pile, je laisse une heure de plus au couple". La pièce s'envole et retombe sur pile. Dix minutes plus tard, Laeti m'appelle et me dit qu'elle a l'argent. Je peux donc rester à l'appartement, je suis content, vraiment, mais pour combien de temps je suis ici en fait. En effet, je ne connaissais pas les problèmes de fermeture du Lemon à l'époque. Depuis, de l'eau a coulé sous les ponts, je suis dans l'inconnu, Laeti a déménagé, Gourcuff reste encore une semaine sur Sydney avant de partir voyager, et nous avons de nouveaux colocs anglais, un couple d'une trentaine d'années. Wait and see...



Et si Ziad ne nous avait pas choisi, on aurait pas pu souffler! Ce week end en effet, comme je vous l'avez dit, je suis parti sur un événement avec le LemonBar du côté de la petite ville de Bathurst. Dans cette ville située à deux heures (4 avec le Lemon derrière) au nord de Sydney, dans les terres, est disputée chaque année une course d'endurance d'une douzaine d'heures. On y a donc passé trois jours, et c'était plutôt cool. On a pas mal bossé, mais celà nous a aussi et surtout permis de souffler. En effet, celà m'a fait un bien fou de voir autre chose que Sydney, de voir de réels australiens, et de ne pas voir de français pendant plusieurs jours! On a aussi vendu de l'alcool, pour la première fois, et on a fait un tabac! Tous les soirs, Ziad nous a emmené au restaurant, on a bien mangé, bien bu aussi. Au menu, de la viande, des huitres, des salades, des desserts délicieux, un restaurant libanais (Ziad en est originaire), du vin, de la vodka, de la téquila, un peu de tout ca! C'était énorme! On dormait dans un motel un peu tout pourri, mais peu importe! On en a bien profité pour faire des photos, des vidéos de tout, et j'ai vu Eric Banner. Je ne le connais pas du tout, mais Ziad m'a dit 200 fois durant le week end que c'était un acteur super connu, qui avait notamment fait "Hulk". Bref, au final on a bien profité, bien aimé, et vu l'ambiance qui régnait, je suis super déçu de voir que le Lemon va fermer.

Et si on partait faire un tour... Durant ce week end passé à Bathurst, ma tête a été asséné de questions en tout genre. Je n'ai fait que penser à mon avenir, et c'est vraiment pénible à la longue. Que faire, où, comment, rester ou partir... Et puis, à un moment, j'ai eu des envies de départ. Je me suis dit que si je ne trouvais pas de boulot dans la semaine qui venait, je pourrais partir une petite semaine en Nouvelle Zélande par exemple, histoire de recharger les batteries. Mais c'est quelque chose d'assez cher, et je devrai payer le loyer dans le vide. Aussi, voyager seul n'a jamais été bien marrant que je sache, alors bon, faut voir. J'y réfléchi, c'est une possibilité, car dans ma tête je me dis que je ne suis pas venu ici pour me prendre la tête. Si j'ai vraiment de grandes difficultés, j'ai toujours la solution de rentrer. Des fois, cette envie monte en moi à la vitesse de l'éclair. Mais rester ici trois mois seulement serait un échec, et j'aurai peur d'être jugé. Alors je m'accroche. Car je vous promet qu'il faut s'accrocher parfois pour rester ici...


A part ça, pas grand chose. Le "chômage" arrivant et les problèmes d'appart ont suffisament bousculé ma semaine. L'événement passé avec Ziad et Gourcuff a rechargé le moral, qui est redescendu en flèche dès que je suis revenu à Sydney. Mais bon, ca va aller. J'ai encore fait la fête cette semaine, avec Laeti, Gourcuff, un couple de français, et Jimmy, mon pote allemand. Maleureusement, il a quitté Sydney, et je ne sais pas si on se reverra de sitôt. Voilà pour les news!


Thursday, February 19, 2009

Petite pause...


Juste un mini message pour vous dire que je ne ferai pas d'article avant dimanche. En effet, hier soir je suis sorti et je suis rentré tard, et ce matin, debout 6H! On part avec Gourcuff et Ziad sur les routes avec le Lemon, et on revient dimanche soir. Donc pas de "What else" cette semaine, désolé.

Bisous, et à dimanche!


Sunday, February 15, 2009

Tu prends ton manteau on s'en va! On s'en va?

Les rebondissements de cette semaine font de mon avenir une réalité hitchcockienne. Tout débutait bien, le milieu de semaine était bon, et d’un coup, patatras, on repart de zéro. Mais si j’ai appris ici à ne jamais baisser les bras, je n’ai pas encore appris à dire non. Papa et maman m’ont offert toute leur générosité, je ne peux pas leur en vouloir, mais il ne manquerait plus que celle-ci se mette à me jouer des tours. Allez, je n’ai pas pris feu, c’est déjà ça, mais par contre j’ai le feu aux fesses (mes talents métaphoriens ferons des ravages un de ces jours !). Allez, let’s go…

L’histoire qui ne fait pas vraiment rire cette semaine est…

ce qu’on appelle un retournement de situation ! Mon ami Pierre Salviac, qui commentait le rugby comme Tina Arena commenterait le football, aurait dit « les mouches ont changé d’âne ». J’espère qu’il n’enchainera pas avec « la cabane est tombée sur le chien » ! Explications. Cette semaine, nous nous sommes mis à la recherche d’un couple pour remplacer Laetitia et Gourcuff. On savait le prix élevé, mais on y croyait. En fin de semaine, des visites se profilent. Des gens viennent, trois, quatre couples, voient l’appartement, et disent qu’ils doivent réfléchir, en laissant planer le doute quand aux prix. Jeudi, un couple de français m’appelle. Ils veulent voir l’appartement, et semblent intéressés. Ils le visitent, tombent sous le charme, et le soir me rappellent pour me dire qu’ils veulent le prendre. On en parle avec Laetitia et Gourcuff. Le problème c’est que Laeti doit trouver un autre appart sinon elle se retrouve à la rue. Hors de question que ce soit le cas, bien entendu, et nous décidons donc de dire aux français qu’il sera disponible la semaine d’après. Ils n’y voient pas d’inconvénients. Le lendemain, Laeti se jette dans les recherches, elle a sept jours, pas un de plus, pour trouver. C’est long, et très court à la fois. Je pars en ville, et comme convenu, j’appelle les français pour qu’on fixe un rendez vous de manière à ce qu’ils payent le deposit, comme ca on en parle plus. Sauf que voilà, ils m’annoncent qu’ils ont trouvé autre chose le matin même et qu’ils ne veulent plus l’appart. Cinq minutes plus tard, Laeti m’appelle et me dit qu’elle a trouvé quelque chose, qu’elle a posé le déposit, et qu’elle emménage samedi. Ca nous laisse une semaine pour trouver des remplaçants. Mais le dimanche, un seul coup de fil, une seule visite, encore des français, mais qui trouvent l’appartement trop cher. La décision est prise, il faut baisser les prix de la chambre des filles, ce qui fera augmenter celui de la mienne. Ce qui fait que je ne peux plus payer ce prix seul, et que je dois changer aussi. Georges, le propriétaire, refuse que six personnes vivent dans l’appartement. Je lui dis, pas de soucis, je reste jusqu’au 14 et je me barre, comme c’est la fin du contrat. Il me dit qu’il n’est pas question, car selon lui, le contrat dit que soit l’appartement est vide au 14, soit il est plein, mais ca, le contrat en réalité ne le dit pas. Le problème grandit donc ! On doit baisser la chambre des filles, mais cela augmenterait beaucoup le prix de la mienne, et trouver une personne pouvant payer 260$ par semaine semble compliqué. Donc il faut aussi augmenter le prix de la chambre des autres filles, mais il faut qu’elles soient d’accord ! On en est là, on doit parler de tout ca, ca risque d’être mignon… Je pars donc en ville, ce dimanche après midi, pour me calmer. Le temps de faire un tour à l’église, de faire un tour en ville, et retour à l’appart, où je suis en train d’écrire mon blog. Entre temps, j’ai envoyé un texto à Georges. Je lui ai dit qu’on a toujours été honnête, qu’on a toujours payé les loyers et tout, donc que sa soit-disante ligne sur les conditions de départ m’importait peu. Je lui ai dit que si je venais à partir le 14 et que des gens étaient dans l’appartement, cela ne me regardait pas. Il me rend mon argent, et on en reste là. Mais rien n’est décidé, rien n’est arrêté, la pression est pesante. C’est vraiment pénible à vivre toutes ces histoires d’appartement, de colocations et tout et tout. J’étais content, je pensais pouvoir rester dans cet appart, certes cher, mais que j’adore, et qu’avec les heures en plus prévues au Lemon d’ici deux ou trois semaines, j’allais m’en sortir facilement. Seulement ce dernier retournement de situation change la donne, je dois changer de pièce à vivre, et cela m’embête. Bref, ce n’est pas grave, si c’était trop simple ce ne serait pas drôle ! Alors gardons le sourire, la bonne humeur, ne nous énervons pas, et tout ira bien. J’ai déjà surmonté des difficultés, et comme je suis aussi là pour « grandir », je suis prêt à en affronter d’autres et d’autres. Vivement que je me retrouve à la rue, sans boulot, sans plus un sous car mon compte en banque aura été vidé par un pirate, sans plus rien à manger, sans amis, et avec une grosse grippe. Je plaisante, bien entendu, mais je tente de relativiser, encore et toujours. Bref, voilà pour l’histoire qui ne fait pas vraiment rire, elle n’est pas vraiment drôle, mais elle met du piquant dans ma p’tite routine de tous les jours !

La nationalité de la semaine est…

brésilienne ! Je savais que j’avais un tout petit peu de sang belge qui coulait dans mes veines par le biais de l’un de mes arrières grands père paternel, j’ignorais en revanche mes origines brésiliennes ! Je ne me souviens pas avoir grandi dans les favelas, je ne me souviens pas avoir surfé à Rio de Janeiro, et je me souviens encore moins avoir tapé la balle avec tonton Ronaldinho étant plus jeune. Pourtant, cette semaine, deux fois au Lemon on a cru que j’étais d’outre Atlantique. Ainsi, deux filles me parlaient et m’ont dit « Oh, but you’re Bresilian ! » J’ai dit que non, j’étais Australien (elles l’ont cru), et elles m’ont dit que mon accent venait pourtant du Brésil. Le lendemain, un mec s’approche du bar. Il a une petite bouille bien faite, et bricole trois quatre mots en anglais pour faire une phrase. Sûr de mon fait, je lui lâche en français « On va la faire en français hein mec, ce sera plus simple ! » Il me regarde, comme si je lui avais annoncé que les incendies touchant le Victoria s’étaient propagés dans le New South Wales. Je venais de comprendre qu’il ne venait pas de France. Il m’indique qu’il est brésilien, et me demande si je le suis aussi. Je lui demande alors si c’est la couleur de mon t-shirt (jaune) qui l’a induit en erreur, mais visiblement non, c’est ma tête. Bref, 90% des gens savent que je suis français de par mon accent, mais brésilien, c’est une grande première !

La sortie hebdomadaire est…

allemande ! Comme toutes les semaines, depuis un bon mois, je m’accorde une virée en boite. Vendredi soir, était planifiée depuis quelques jours une petite sortie avec Jimmy, mon pote allemand. Je l’ai connu lorsqu’on avait la maison à Bondi. Il était venu la visiter, et entre nous le courant était tout de suite passé. Pourtant, on ne s’était pas revu (donc environ 2 mois) mais on avait gardé contact par texto et msn. On s’est retrouvé dans la ville, on s’est acheté une petite bouteille et sommes allés dans son appartement. De fil en aiguille, nous voilà parti sur un sujet que j’aime…
A : Le football
B : Danser avec un crocodile
C : Regarder quatre minutes de Derrick sans fermer les yeux (paix à son âme)
D : Ecouter un CD de Carla Bruni sans jamais monter le son et entendre ce qu’elle dit
Public, à vos claviers, répondez seulement si vous avez la réponse… On verra les gens qui me connaissent VRAIMENT (y’a peut-être un piège…). Bref, en une phrase, il m’a convaincu que c’était quelqu’un de bien. Il a lâché ces mots « Pour moi, Zidane est le plus grand joueur de tout les temps, il était tellement beau à voir jouer ». Merci mon pote ! Après une bonne heure de discussion, let’s go to the party ! Il m’a emmené dans une boite sans toit, super sympa, sauf qu’il pleuvait. On était un peu gai, voire un peu attaqué, donc on s’en foutait. « We were daaaaaaancing in the rain… » On a fait connaissance avec un groupe de suissesses, c’était cool… Et puis sur les coups de cinq heures, au lit. C’était vraiment sympa, mais il va partir bientôt pour Melbourne et on s’est promis de remettre ca avant qu’il parte.

Le truc chiant de la semaine est…
la pluie ! Ce n’est pas compliqué, excepté lundi, et durant une petite heure dimanche, il a plu toute la semaine. Et souvent quand il pleut ici, c’est genre il pleut quoi ! On fait ca pour quatre mois, et on en parle plus. Le problème, c’est que le temps prévu pour cette semaine et du même acabit. Grisaille et « shower » comme ils disent ici à la météo. Bref, quand on voit ce qu’il se passe chez mes voisins du Victoria, je préfère ne pas me plaindre pour quelques gouttes de pluie. C’est vraiment horrible tous ces incendies, tous d’origines criminels, et qui ont causé la mort de plus de 85 personnes. Ils parlent aux infos d’une ou plusieurs journées de deuil national bientôt, je ne sais pas quand encore, mais cela serait là moindre des choses.

Les autres petites choses de la semaine sont...
deux cartes et un colis cette semaine ! Lundi, j’ai reçu une carte de ma chère cousine Marion, qui m’a fait très plaisir, j’y répondrai prochainement, c’est promis. Lundi aussi, c’était ma fête et j’ai reçu un paquet de papa et maman et Marianne avec des bonbons et … du foie gras ! Que je garde au frais pour une occasion qui en vaudra vraiment la peine. Puis le lendemain, ou le surlendemain je ne me souviens plus, j’ai reçu une carte de Teyssonière et du Buisson pour ma fête, merci à vous tous, ca fait drôlement plaisir. Autre chose, j’ai un nouvel ami qui est arrivé sur Sydney ! Alex, un pote de cet été avec qui j’ai bossé au Beauvallon a quitté Perth pour Sydney où il espère avoir plus de chance niveau boulot. On a bu un café ensemble, et on verra bien si sa copine et lui pourront trouver rapidement de quoi payer leur voyage. C’est tout le mal que je leur souhaite.

Voilà pour cette petite semaine, où ni la Saint Valentin ni le vendredi 13 n’ont perturbé ma petite vie qui continue tranquillement… enfin tranquillement ! La semaine prochaine, je pars pendant 4 jours avec Gourcuff et Ziad pour un événement avec le Lemon Bar, à deux heures de route de Sydney, ca va nous changer les idées !

PS : Ne m’envoyez plus rien pendant quelques semaines, comme je vais certainement changer d’appartement, j’aurai une nouvelle adresse bientôt, i’ll let you know as soon as i can !

Thursday, February 12, 2009

What else N°4: Histoire d'appartement...

Savez-vous pourquoi Napoléon n’a jamais déménagé ? (Roulement de tambours…) Parce qu’il avait un … bon appart !!!!! Ca, c’est fait ! Mine de rien c’est vrai. Si on est heureux dans son appartement, ou sa maison, pourquoi en changer ? Voici donc un nouvel épisode de « What Else », pour aujourd’hui vous présenter plus en détails l’endroit où je vis, on l’on vit, mais pour combien de temps encore ? En plusieurs points, développons ensemble les avantages et inconvénients de notre 800m² !

Avantages :

L’emplacement : C’est un véritable avantage. Situé légèrement en dehors de la city, et de son vacarme incessant, ainsi que son activité sans discontinue, nous sommes ceci étant à moins d’un quart d’heure de marche du centre ville de Sydney. Darling Harbour, l’endroit où l’on travaille tous les cinq, n’est qu’à dix petites minutes « walking distance » comme ils disent ici. Pour aller faire les courses, nous allons en général dans le centre, mais à dix minutes à pied il y a un centre commercial avec un supermarché discount, donc c’est très facile si on a besoin. Le quartier où l’on vit est celui de Pyrmont. C’est un quartier relativement tranquille de Sydney. Un quartier résidentiel malgré sa proximité de la ville, mais aussi un quartier voisin de celui d’Ultimo, beaucoup plus sale. La rue est quand à elle une petite impasse, coincée entre le grand fish market de Sydney et plusieurs parcs.



L’appartement : L’appartement en lui-même est assez génial. Pardonnez moi l’expression, mais avec toutes les merdes qu’on a pu voir (pour ma part, pas moins d’une vingtaine d’appartements visités), dès qu’on est entré dans celui-ci, on a dit banco (il m’a dit, mais il faut vendre la caravane, il a dit banco ! On verra encore si vous connaissez vos classiques…). Trois chambres, deux salles de bains ! Les filles ont la plus grande chambre, tirage au sort oblige, avec leur propre salle de bain. Laetitia et Gourcuff se retrouvent lésées car elles dorment ensemble alors qu’elles ne sont pas en couple, et dans une chambre plus petite. Pour ma part, j’avais dit que je ne souhaitais pas participer à ce tirage au sort et que je prendrais quoi qu’il arrive la plus petite chambre, puisque j’ai la chance d’y vivre seul, ce qui est un luxe ici ! Nous partageons donc notre salle de bain à trois. Il y a une douche est une grande baignoire, que nous n’utilisons cependant pas. Ensuite, il y a la laundry (machine à laver et sèche linge), le grand salon, et la cuisine. Bien équipé, dans une ambiance épurée, le salon donne sur la ville et on y voit même un peu la mer ! Enfin, nous avons la terrasse, qui contourne le salon pour accéder directement à la master room des filles.

Les « facilities » : En plus de tout ca, on a aussi les à côtés, les petites choses qui nous ont définitivement convaincu que cet appartement serait le notre. Au rez-de-chaussée, il y a un autre bâtiment. Tous les résidents de notre buidling y ont accès. A l’intérieur, on y trouve trois pièces. La plus grande est la piscine, pas bien profonde mais vaste, où l’on peut nager des longueurs et des longueurs. Collé à celle-ci, le jacuzzi est beaucoup plus petit. Mais l’eau y est très chaude et c’est toujours un plaisir que d’y passer une heure à papoter, tout en se relaxant dans ces eaux bouillonnantes. A côté de la piscine, il y a l’endroit que je fréquente le plus. La salle de sport ! J’aime y aller entre 3 et 5 fois par semaine, en faisant des exercices variés. On y trouve trois tapis pour courir, un rameur, deux vélos, et des appareils de musculation. Aussi petite soit-elle, elle n’a pas à rougir face à une grande salle payante. Enfin, le sauna. Souvent en panne ces derniers temps, c’est une pièce que je fréquente très peu, car je n’en ai jamais vraiment compris l’utilité, et mon corps ne supportant pas vraiment bien la chaleur, je préfère prendre une douche froide en sortant du sport qu’aller me poser les fesses dans ce 8m² où résonne les 70°. Tout cela est ouvert de 6am à 10pm, ce qui laisse le temps à chacun de s’organiser selon son travail pour y aller. Juste derrière, il y a un grand espace avec des tables de camping et plusieurs grands barbecues. Nous n’avons pas encore essayés d’y passer des soirées, mais ca ne saurait tarder.



Inconvénients :

Le prix : Le prix de l’appartement reste élevé. Ne soyons pas tabou, parlons argent ! L’appartement coûte 995AU$, soit environ 500€ par semaine (tout est à la semaine ici). Ce qui revient à environ 200AU$ par personne. En ville, on trouve facilement des endroits à 140-150AU$, mais on partage la chambre à quatre, et c’est souvent très salle. Ceci étant, j’ai souvent entendu dire qu’on payait trop cher, d’où le début de nos réflexions. Le problème aussi, c’est que seulement le loyer est compris là dedans. Eau, gaz et électricité se payent tous les trois mois. Selon Georges, le propriétaire, on devrait s’en tirer pour 100AU$ chacun pour trois mois, ce qui, quand on le ramène à la semaine, n’est pas excessif, certes. Sauf que cela signifie qu’on doit faire attention à tout. Dans 98% des appartements à louer, tout est compris dans le tarif hebdomadaire, eau, gaz, électricité, et … internet ! Car non, nous n’avons pas non plus internet à la maison ! On a demandé à l’installer, mais il fallait des contrats courants sur deux ans, et on ne pouvait pas prendre le risque de résilier ce contrat et de devoir par la suite payer le prix fort. Alors système D. Cyber café ! Pour ma part j’ai acheté une petite clé usb modem, et j’achète des recharges internet comme j’achète mes recharges téléphoniques. L’avantage de cette clé c’est que si je veux voyager ensuite, je peux avoir internet dans toutes les grandes villes. Plutôt cool.

Le bruit : Je parle essentiellement de mon cas. Les filles m’ont dit qu’elles n’avaient pas vraiment de problème à ce niveau là, mais apparemment, Laetitia et Gourcuff en pâtissent aussi. Nos deux chambres sont situées côté route, et une grande nationale passe très proche de nos fenêtres. Le double vitrage ne sert strictement à rien, et nous ne pouvons pas très bien dormir à cause de ce vacarme ! Qui plus est, ma chambre est colée au salon du voisin. Il m’est arrivé plusieurs fois de me lever, d’aller frapper pour demander un peu de calme, car à 1 ou 2 heures du matin, il semble logique que les gens veuillent dormir ! Là encore, système D. J’ai donc acheté des boulles Quies. Au moins je n’entends rien. Ca marche tellement bien que je n’entends pas non plus mon réveil le matin !



Voilà pour les avantages et les inconvénients. Chacun aura son opinion sur la question, mais pour ma part je ne sais pas encore si je vais rester ici ou si je vais chercher autre chose. J’ai un gros avantage qui est d’avoir ma chambre seul pour un prix relativement bas, mais ce prix pourrait encore baisser si je partageais ma chambre dans la city, d’autant que toutes les charges seraient incluses, et que internet serait illimité. Il faut que je pèse le pour et le contre. On a un contrat courant jusqu’au 14 mars. Si on part avant cette date, on est dans l’obligation de trouver des remplaçants, sous peine que la caution ne nous soit pas rendue. Si on part à cette date, on peut partir les mains dans les poches, et les sous dans le portefeuille. Je ne pense pas que je partirai avant la mi-mars, mais si le propriétaire me propose un autre contrat de trois mois, j’y réfléchirais à deux fois avant de le signer. Laetitia n’a pas attendu ! Encore une fois, elle a besoin de beaucoup plus d’argent que moi pour faire son voyage dans le sens où l’Australie est vraiment son rêve depuis toute gamine. Elle doit donc faire des économies, et cela passe par un loyer moins élevé. Des visites de l’appartement ont donc lieu depuis hier, et j’ai bon espoir que la chambre soit vendue prochainement.



Comment ca marche ? Le propriétaire, Georges, est un égyptien installé depuis plusieurs années à Sydney. Il a plusieurs affaires dans la ville, et c’est quelqu’un d’honnête et plutôt cool. On le voit rarement ces derniers temps, car il n’a plus de raison de passer, mais on le tient au courant quand quelque chose ne va pas. A ce sujet, c’est moi qui ai cette responsabilité. Quand on a pris l’appartement, il a nous demandé de nommer un « big boss » qui gérerait les problèmes directement avec lui, de manière à éviter que chacun l’appelle pour telle ou telle chose, ce qui peut se comprendre. Sabine s’est donc proposée. Mais au bout de quelques semaines, elle m’a demandé si je pouvais la remplacer car elle en avait marre. J’ai accepté (oui, un jour je saurais dire « non » !) et je traite donc le quotidien de l’appartement avec Georges. Aussi, je dois aller tous les lundis à la banque pour mettre l’argent sur son compte, et c’est une chose qui me gave un peu. Mais bon, c’est une bricole, alors laissons courir…

Voilà, je pense avoir fait le tour et je vous ai donné les clefs. Même si je prendrais ma décision tout seul comme un grand, je voudrais savoir ce que vous me conseillerez de faire. Quitter cet appartement ou y rester encore plusieurs mois ?

PS : Je vais faire une réponse globale : Non, je n’ai pas pris feu!!

Sunday, February 8, 2009

En sept lettres: SEMAINE...


Une semaine, c’est sept jours. De même, le mot semaine comprend sept lettres. Et quand ces lettres se divisent et se déchirent, elles peuvent laisser place à un savant mélange résumant l’hebdo australien. Ainsi, le S représenterait les Soirées, le E apporterait une Envie, le M serait signe de Mouvement, le A parlerait d’Amitié, le I traiterait d’Insolation, le N éclairerait mes journées Nothing, tandis que le E serait une invitation aux Economies… Nouvelle semaine, nouvelles histoires, nouvelles anecdotes, et nouvelle façon de vous présenter l’hebdo de Nono...

S comme Soirée : Depuis quelques semaines, je rattrape le temps perdue. En tant que bon fêtard, je me remets à faire la fête, du côté de Sydney City, après avoir visité toutes les boites tropézienne l’été dernier. Place désormais aux ambiances plus feutrées, aux heures d’ouvertures différentes des notre, et à l’alcool moins généreux que dans l’hexagone. C’est quoi le rapport avec la semaine que je viens de passer ? Et bien hier soir, nous sommes allés en boite avec Ziad ! Ca faisait deux semaines qu’il me l’avait promis, il a enfin tenu parole. C’aurait dû être la semaine passée, mais je vous l’avais dit, quelqu’un avait forcé la porte de son garage, obligeant Ziad à passer la soirée en compagnie de la police ! Cette fois, pas de contre pied ! Nous sommes partis, Julie, Sabine, Gourcuff et moi, dans la voiture du boss, et sommes allés dans un bar ambiance au cœur du quartier des Rocks, l’an des plus anciens et des plus typiques de la ville. On avait même une vue directe sur l’Opéra depuis le bar, c’était plutôt agréable. Pour être honnête, on n’a pas vraiment dansé. On a beaucoup discuté, rigolé, on en a profité également pour faire quelques photos, cela va de soit ! D’ailleurs, on avait demandé à une fille de la boite de nous prendre tous les cinq en photos, puis on a fait une photo, Ziad et moi, avec elle. C’était marrant (voir fin de l’article). Le boss devait se lever à 5h le lendemain, alors sur les coups de deux heures du matin, nous sommes partis, pour un retour tranquille vers la maison. C’était un bon moment, et mon patron continue de me surprendre de par sa manière d’être avec ses employés. Je crois les doigts pour que les rapports que j’entretiens avec lui reste toujours aussi bon, mais il n’y a pas de raison à ce que cela ne change.

E comme Envie : Cette semaine, j’ai énormément réfléchit. Rarement d’ailleurs, depuis mon arrivée, il m’est arrivé de me poser autant de questions sur mon avenir en Australie, sur ce que je vais faire, à quelle date je vais rentrer, que faire à mon retour en France… Et puis, une envie soudaine est venue éclaircir les choses. Personne n’est ignorant de ma passion pour le sport, et pour le football en particulier. Mon projet ? Partir en Afrique du Sud dans un an et demi pour voir la coupe du monde. Un mois de rêve, car je vous l’ai déjà dit, mon rêve n’a jamais été l’Australie. J’ai énormément de chance d’être ici, et je compte bien en profiter, mais j’ai d’autres projets en tête, qui me donneront plus de plaisir. Mais d’abord, je veux finir cette année en Australie, en voyageant avec maman, puis tout seul. Il faudra ensuite que je travaille pendant six ou sept mois pour mettre de l’argent de côté. Et si papa ne travaille pas en juin, j’aimerai savoir si ce projet l’intéresserait. Un espoir, un rêve, et peut importe si il coûtera un peu cher. Car c’est mon VRAI rêve, mon envie, et je compte bien me donner les moyens de vivre cet évènement. Qui vivra verra … la coupe du monde de football !

M comme Mouvement : J’en ai déjà tenu deux mots sur mon blog, des déménagements sont peut-être à prévoir prochainement. Laetitia a pris les devants. Elle veut partir, et a déjà mis une annonce sur un site pour trouver des remplaçants pour sa chambre. C’est l’actu de la semaine, car cette histoire de loyer travaille tout le monde. Pour ma part, j’attends, j’observe, et je ferais des comptes dès que deux des filles seront parties. Je saurais alors combien je pourrais gagner, et je saurais si je dois partir ou pas. Alors laissons couler pour le moment. Cet appart a des qualités, des défauts, mais il est vrai qu’il reste cher. Laeti, qui souhaite voyager longtemps et qui a besoin d’argent pour réaliser son plus grand rêve, veut, et certainement va, changer de place à vivre. On attend que des gens se manifestent pour organiser des visites de l’appartement. Dans le pire des cas, on devra tous attendre le 14 mars, date de la fin du contrat de location, car on pourra quitter notre appart sans devoir trouver des remplaçants. D’ici là, beaucoup d’eau aura coulé sous le Harbour Bridge…



A comme Amitié : Cette semaine, j’ai retrouvé le sourire avec Laeti. Ces derniers jours, les tensions constantes de l’appartement nous avaient séparées, sans le vouloir. Nous revoilà proche, pour notre plus grande joie, et ca fait du bien. Certainement que si l’on ne vit pas dans le même appartement, les moments passés ensemble par la suite seront mieux, c’est ce qu’on se dit. Ce week end aussi, j’ai eu une visite. Marine, Bastien et Antoine sont venus passer deux jours à Sydney. Bastien et Marine ont bossés avec mois durant respectivement trois et deux saisons du côté de St Trop. Ils étaient également dans le même lycée que moi, tout comme Antoine, que je connais donc également. Ils font du fruit picking depuis leur arrivée, et sont sur la route d’Adélaïde pour aller ramasser les raisins dans les vignes. Sur la route depuis Brisbane, ils ont donc fait une escale Sydney. On a pu passer du temps ensemble, rigoler, se remémorer les bons moments des étés passés ensemble, c’était vraiment cool. Laeti, qui bossait également au Beauvallon, a également eu le plaisir de les revoir. C’était cool, ca redonne le sourire, et on a pu beaucoup échanger sur nos différents points de vue d’un voyage en Australie. Bon vent et bonne continuation, en espérant se revoir d’ici là !

I comme Insolation : J’avais écrit, sur mon dernier article, qu’il allait faire 44° dimanche. J’ai fait une erreur ! Vendredi après midi, j’étais à la plage avec Laeti et Gourcuff. En rentrant, on s’arrête acheter à boire. On dit à la dame qu’il fait chaud, on discute, et elle me dit « J’espère que vous êtes prêt pour dimanche, il fera entre 47 et 50° dans le cœur de Sydney ! Fatch ! Donc voilà, record explosé ! A St Trop’ je me souviens qu’on pleurait quand il ferait 37-38 ! Ici, certains jours sont invivables. Tu mets à peine le pied dehors que tu transpires déjà ! Mais bon, faut faire avec. On a donc passé deux jours à la plage cette semaine, beaucoup de baignade, au cœur du Pacifique et de ses vagues déchainées. Mais la chaleur reste étouffante, et la fatigue se fait rapidement ressentir. Dommage car je me serais bien baladé en ce dimanche, mais avec de telles températures, ca tenait du suicide !

N comme Nothing : Je suis quelqu’un qui n’aime pas rester en place. J’ai besoin de bouger, de toujours faire quelque chose. J’ai horreur de rester une journée à la maison sans rien faire. Pourtant mardi, c’est ce que j’ai fait. Exceptions faites d’une heure de sport le matin, et deux petites heures dans la ville l’après midi, rien ! Ca permet certes de recharger les batteries, mais je n’aime pas faire ca, je ne me sens pas bien, j’ai besoin de mouvement. Dimanche, rebelotte ! Sport le matin, puis pas grand-chose de prévue. Heureusement, Laeti me propose une soirée à la plage pour admirer le couché de soleil autour d’un petit picknick, alors je pense y aller. Le Nothing est donc l’art de ne rien faire, de rester à la maison et d’attendre. Certains adorent, moi je déteste. Rester enfermer une journée entière dans mon appart ne m’intéresse pas, surtout avec un tel soleil…

E comme Economies : Si la crise financière fait rage en France, la crise du Lemon Bar fait des ravages à l’autre bout du monde. Je n’ai bossé que 18 heures cette semaine, une misère ne me permettant pas vraiment de mettre de l’argent de coté. Pourtant, cet argent j’en ai besoin, pour mon tour avec maman, pour mon tour solitaire ensuite, mais aussi, et déjà, pour mon projet Afrique du Sud de l’an prochain. Alors les heures du Lemon Bar doivent reprendre de plus belles pour que l’avenir de soit pas trop ombragé. Les prochains plannings seront aussi l’occasion de prendre une décision définitive concernant l’appartement. En effet, si je fais 50 heures une fois que Gourcuff et Julie seront parties, c’est sûr que je n’aurai pas besoin d’aller voir ailleurs. Dans le cas contraire, je serai dans l’obligation d’aller voir ailleurs pour faire de vraies économies. J’ai le temps de voir venir, et en même temps, un mois ca passe vite…

Voilà pour ce petit résumé de la semaine. J’espère que ca vous a plu, je trouve aussi des nouvelles idées pour des « what else », et je pense en avoir un certains nombres pour vous occuper quelques semaines, voire quelques mois. Prenez soin de vous, et merci de votre fidélité, c’est ca qui fait que je prends toujours autant de plaisir à rédiger mon blog !

PS : Nantes 1 – 4 Psg ! C’est qui le patron ?




Monday, February 2, 2009

What else N 3: Laissons parler les photos...

Vous en avez demandé, alors voilà quelques photos. Comme je ne savais pas vraiment quoi faire en tant que « What else » (j’ai plein d’idées, mais je dois encore y travailler) et bien j’ai décidé de vous mettre des photos. J’espère que vous les aimerai, certaines sont à l’Open d’Australie, d’autres sont des parties de visites de la ville, d’autres datent de séjours à la plage… Je ne peux par contre pas en mettre énormément, car ca prend pas mal en internet, mais c’est déjà un début ! J’espère que vous pourrez les apprécier, et si vous voulez les voir en plus grand il vous suffit juste de cliquer dessus. Enjoy…


AUSTRALIAN OPEN

La Rod Laver Arena, plus grand stade de l'Open d'Australie

Amelie Mauresmo au service

La photo avec Richard Gasquet

La photo avec Gilles Simon

Et l'Hisense Arena, avec Monfils puis Tsonga (en jaune)

QUELQUES PHOTOS DE SYDNEY!

Place de Darling Harbour



La photo est floue, mais voici la Sky Tower!

St Marry's Cathedrale

Harbour Bridge, magnifique!

Et bien entendu, l'Opera, histoire de faire dans l'original...

AQUARIUM DE SYDNEY

Je tiens a preciser que ce crocodile est vrai!

Celui la ronflait, boring crocodile...

Le papa pingouin, le papa pingouin...

Bogoss la sirene qui tape la pose avec moi!

Et que serait un aquarium sans requins...


Voila pour ces petites photos. Bon je sais, il n'y en a pas des masses mais bon, on fait avec les moyens du bord, alors vous en aurez d'autres plus tard! En attendant, je vous dis a dimanche pour le resume hebdomadaire!


PS: Dimanche il ne fait que 44 degres, je vais devoir sortir le pull :(



Sunday, February 1, 2009

Il était une fois, les congés!


Finalement, j’ai trouvé une vraie alternative à l’organisation de mon blog. En milieu de semaine, souvent le mercredi ou le jeudi, je vous sortirai un « What else » venu de derrières les fagots, puis en fin de semaine je ferai un bilan des sept derniers jours. Nous sommes dimanche, la transition est toute trouvée… Si Carla Bruni chantait « Quatre consonnes et trois voyelles, c’est le prénom de Raphael », je pourrai enchainer par « Quatre jours de congés, trois travaillés, voici la semaine d’Arnaud Quillet… » !

Les jours de travail : Cette semaine, j’ai bossé mardi, jeudi et samedi. Super organisation au Lemon Bar qui ne s’embête pas des heures au moment de poser des chiffres sur le planning. Et comme Gourcuff avait les mêmes jours de repos et de travail que moi, on a un peu passé notre semaine ensemble. Au boulot, la semaine a été relativement calme. Après une fin de semaine dernière hyper active due à l’événement autour du nouvel an chinois, on peut dire que nous avons pu souffler au boulot, sans prise de tête. Le problème c’est que du coup le Lemon ne fait pas beaucoup, pour ne pas dire très peu, d’argent ces derniers temps. Qui dit peu d’argent dit à nouveau… réduction des heures ! Et ca, ca n’amuse bien entendu personne. Mais bon, on attend, et on espère que ca va passer. Ziad m’a reparlé de la Gold Coast, au nord de Sydney, où il pourrait peut-être d’ici un mois ouvrir un nouvel emplacement. Si cela ce fait, il m’a dit que je partirai avec une des filles pour former du personnel pendant une semaine. Mais là encore, je prends mes distances. J’ai appris à attendre de voir avant de croire. J’ai beaucoup de respect et d’estime pour mon patron vis-à-vis de tout ce qu’il fait pour nous, mais des fois il s’emporte et dis des choses qu’il ne peut pas tenir. Concernant les plannings, c’est depuis l’Italie, où est située la maison mère de la société, que tout est décidé. Lui les reçoit pas mail et nous les transmet. On a beau discuter, et il a beau retransmettre nos demandes à ses supérieurs (les voleurs de coupe du monde), il n’a pas le dernier mot quand à l’organisation de la semaine de travail. Mais bon, encore une fois, accrochons nous et qui vivra verra. Pour ma part je relativise. Les temps sont un peu difficiles, il faut se serrer la ceinture car faire une vingtaine d’heures ne suffit qu’à peine à payer le loyer et de la bouffe, mais voilà, Gourcuff va partir faire son tour, Julie va partir d’ici un mois en voyage avec ses parents. Je ne me réjouis pas du départ ou du malheur des autres, seulement cela ouvrira des portes pour faire davantage d’heures. Même si, à la base, mon idée n’est pas du tout de me dire « vivement qu’elles partent que je bosse plus ». Au-delà de ça, je me fous même que les filles fassent plus d’heures que moi. Je suis amené à rester le plus longtemps de nous quatre sur Sydney, alors mon tour viendra, soyons seulement patient. Voilà pour les jours de boulot… au boulot ! Car hier, samedi soir, je travaillais puis on est sorti, ca fait du bien. Ziad m’a rabâché toute la semaine « Arnaud, let’s go to the party this week-end ». J’étais content et les filles aussi. Seulement voilà, samedi, jour prévu pour cette sortie, Ziad m’appelle vers 21 heures, avant d’arriver au Lemon pour qu’on ferme. Il me dit que le garage où sont stockés les verres, les pailles et tout et tout a été ouvert par des malfaiteurs, et qu’il doit passer la soirée avec la police. Je lui dis que c’est idiot, d’autant qu’ils n’ont rien pris, mais ces imbéciles se sont trompés de porte, car le garage voisin et celui d’un joaillier… Bref, à cause de ça, Ziad est resté sur place jusqu’à 2H30 du matin. De notre côté, on ne s’est pas dégonflé et nous sommes partis en ville. Gourcuff, Sabine, Julie et moi sommes donc allés à Darling Harbour dans un bar sympa et avons passés plusieurs heures vraiment agréables à discuter autour de la Vodka-Limonade locale. Ca fait du bien, j’ai pu discuter avec Julie et ca m’a vraiment fait plaisir. Voilà pour les jours de boulot !


Les jours de congés : Vous l’avez donc compris, j’étais en congés lundi, mercredi, vendredi et dimanche. Et bien j’en ai profité, tout d’abord, pour faire du sport chacun de ces jours. Il m’est d’ailleurs arrivé une anecdote marrante l’un de ces jours. Vendredi, je courrais sur mon petit tapis de marche, et une fille, certainement éméchée, était au jacuzzi. On peut voir le jacuzzi car il est séparé de la salle de sport seulement par une vitre. La fille en question s’est levée à un moment et a montré ses seins ! Elle l’a fait à trois reprises. Comme cela devenait pénible, car j’étais crevé, je l’ai regardé en mimant le geste de quelqu’un qui vomit. Ca a eu au moins le mérite de la calmer, à défaut de la rendre heureuse. Mon geste n’était pas très beau, mais comprenez ma fatigue au bout de 1H30 de course, j’avais autre chose à faire que de regarder une nymphomane faire des siennes ! Bref, passons… Lundi dernier, c’était l’Australian Day. Il intervient le 26 janvier car c’est la date de découverte de l’Australie, en 1785, mais je ne sais pas par qui ! En tout cas, les australiens aiment leur pays ! En me baladant dans les rues ce jour là, j’ai pu voir des gens toute la journée avec des drapeaux, des t-shirts, des peintures, des casquettes… aux couleurs de leur belle nation ! Le soir, un feu d’artifice était tiré du côté de Darling Harbour. Je suis donc passé à la maison, j’ai pris ma casquette australienne et un petit drapeau, histoire de faire local. Puis je suis allé voir ce spectacle en compagnies de deux françaises, Laurie et Juliette, fraichement arrivées à Sydney. La seconde est originaire de Limoges, c’est comme ça que je la connais ! Bref le feu d’artifice était sympa, mais ne valait pas celui du premier janvier. Mercredi, second jour de repos, on a fait dans l’administratif avec Gourcuff. Je suis devenu sa « copine » comme elle dit, car je l’accompagne beaucoup à droite à gauche pour l’aider à parler anglais. Passage donc à la banque, mais aussi dans une agence de voyage pour qu’elle commence à planifier son road trip. Pas grand-chose d’autre, sinon un petit verre en ville avec les deux françaises citées ci-dessus. Vendredi, troisième jour de repos (d’ailleurs je pourrais remplacer la célèbre chanson en chantant « Lundi, en repos, mardi, en repos, mercredi, en repos aussi… »). Vendredi donc, on devait aller à la plage avec Gourcuff. Sauf que Georges, le proprio, m’appelle à dix heures pour me dire qu’une visite de l’appart’ est prévue dans l’après midi. Ca m’énerve ces histoires d’appart ! Du coup on part en ville vers 15 heures, mais il était trop tard pour la plage. On a été se balader en ville, et on s’est offert un petit trip. On a été à Market City, le Rungis local, mais avec tout les souvenirs, des fringues, des masseurs… Et on avait décidé de se faire un … tatouage ! Un temporaire, je vous rassure. Gourcuff a fait un petit reptile au niveau de sa cheville et m’a poussé à tenir ma parole. J’ai donc demandé un signe chinois signifiant « famille » que je me suis fait tatouer au dessous de la paume de la main. En rentrant, je suis donc allé faire mon p’tit footing, et il s’est passé le fameux épisode de la fille… Et enfin, dimanche, aujourd’hui, j’étais encore en repos ! Après être sorti avec les filles la veille, on s’était couché tard. Pourtant, je me suis réveillé de bonne heure, et j’ai de suite allumé mon pc, pour voir que le Psg avait, encore, gagné. L’art de débuter une journée de la meilleure des façons ! Puis nous sommes, cette fois-ci, allés à la plage avec Gourcuff. On a été à Cogee, à l’est, et c’était, ma foi, fort sympathique. On a bronzé, on s’est baigné, on s’est baladé, et on est rentré ! La soirée était calme, et j’ai pu vous écrire cet article en regardant la finale de l’Open d’Australie entre Nadal et Federer !


Bonus track : Comme nous sommes le 1er février, j’ai décidé de faire un petit bilan du mois de janvier. Je trouve ca sympa, ca apporte de la nouveauté, et ca fait une piqure de rappel pour les gens qui ont délaissé mon blog ces derniers temps. Janvier aura donc été le mois où j’aurai été à Melbourne, pour vois le tennis, le mois où je serais sorti en boite pour la première fois en Australie, ou encore le mois de nouvelles rencontres avec d’autres… français et françaises ! Le premier mois de l’année aura aussi été celui des heures réduites de semaine en semaine au Lemon, des problèmes relationnels naissants, grandissants, puis s’apaisants à l’appartement, et l’espoir apparaissant de voir maman venir voyager durant le printemps français, l’automne local…


PS : Bonne anniversaire, en retard, mamy Yvette.


PS : Et ils sont où, et ils sont où, et ils sont où les commentaires !!!!