Thursday, April 30, 2009

What esle n°11: Je n'ai jamais autant...

Après une semaine de repos, pas bien méritée mais forcée, le « What else » est de retour, pour vous jouer un mauvais tour. Mes doigts cherchent encore la façon de lancer ce sujet, les idées fusent mais les mots ne suivent pas. Alors je dirais qu’en guise d’introduction, je vous passe juste un grand bonjour à tous, que vous me manquez tous, et que je pense bien fort à vous. La météo est triste, comme si les larmes qui tombent du ciel influençaient mon moral fragile du moment. La question n’est pas là, appréciez ce nouvel épisode, écrit exactement 150 après mon arrivée ici.

Jeudi 30 avril, 2H00 du matin. La marche est rapide, le pas est décidé, le geste est répétitif et désormais habituel. Rentrant d’une nouvelle fête, l’idée arrive comme une évidence. Je n’ai jamais autant marché que depuis que je suis arrivé ici. En continuant ma route, je me dis qu’il y a d’autres choses qui peuvent se lier à « je n’ai jamais autant … que depuis que je suis à Sydney ». Ni une ni deux, je prends mon Iphone, note les idées qui traversent mon esprit. Rendez vous est pris dès le lendemain pour mon blog. Ce que je vous écris donc est une idée toute fraiche. J’avais autre chose de prévu, mais un contretemps m’oblige à présenter cet exposé avant. Nous y voilà. Je n’ai jamais autant marché était le lancement d’un nouvel épisode à mon aventure australienne, comme une robe de haute couture peut être le lancement d’une nouvelle collection printemps – été – automne – hiver !

Je n’ai jamais autant marché. Je vous en ai déjà tenu deux mots. Mais la marche à pied est l’une de mes principales activités ici. Pour la première fois de ma vie, mes jambes sont mon principal, et quasiment unique, moyen de déplacement. Elle me semble loin l’époque de la jeunesse, de l’adolescence, et des bus, voitures, vélos. A Sydney, ma meilleure façon de me déplacer, c’est encore la mienne, c’est de mettre un pied devant l’autre, et de recommencer… Il faut dire que dès que je veux faire quelque chose, je dois marcher. L’appartement où je vis est bien situé, car au calme et à proximité de la ville. Mais la proximité a ses limites. Il faut ainsi compter 20 minutes pour aller dans le centre, une quinzaine pour aller à la banque ou faire les courses, et une quarantaine pour rejoindre mon ami Alexis à Kings X pour faire la fête, où je dois faire le chemin inverse ensuite. C’est ce dernier déplacement qui a encore augmenté cette sensation du « Je marche beaucoup ». Les jours où je suis lancé, je peux marcher 4-5 heures par jour, ca parait pas grand-chose, mais je peux vous promettre que quand on les additionne, cela commence à peser dans les jambes. En bon hypocondriaque que je suis, je me prends parfois à m’inventer des maladies, alors que je ne ressens aucune fatigue physique. Je me dis ainsi qu’il arrivera un jour, prochain, où j’aurai une vilaine « fracture de fatigue » qui empêchera tout déplacement pendant une dizaine de jours. Ne riaient pas trop, cette blessure existe vraiment ! Mais j’ai 21 ans, une forme olympique, et une hygiène de vie quasiment impeccable. Aucune inquiétude à avoir, donc. Ceci dit, tout cela est loin de me déplaire. Ce sport, qui se caractérise par la marche à pied, est une activité qui me permet de garder la forme. Je cours moins qu’avant, mais disons que mes déplacements incessants me permettent d’avoir une endurance toujours intéressante. Si l’on additionne cette activité à celle de la musculation, je pense qu’en bon australien, je suis un sportif, et pas seulement du dimanche. Je marchais, je marche, et je marcherai beaucoup. Surtout si je continue à faire la fête…

La transition, dont je deviendrai bientôt l’un de représentant mondial si je continue, est parfaitement trouvée. Je n’ai jamais autant enchainé de soirées. Depuis maintenant une grosse semaine, la java, comme diraient mes grands parents, est devenu quotidienne, pas indispensable, mais importante à ma bonne conduite et à un moral toujours présent, tant bien que mal. Hier, on arrivait donc aux sept merveilles, tandis que ce soir se profile le grand huit. Huit soirs, huit sorties. Variées, agréables, joviales, et surtout très très très peu onéreuses, pour ne pas utilisé la gratuité comme un critère essentiel à cet enchainement de représentation de joie. Ceci, je le dois, encore une fois, à Alexis. Je le dois aussi à moi-même, attends, c’est mon blog, pas l’sien, héhé ! Trêve de plaisanterie (quoi que), depuis notre rencontre, mon sourire, qui avait parfois quitté mon visage, est revenu au galop, ma joie de vivre avec. Et je me plais à dire tous les soirs « C’est quand même bien, Sydney ». En ces temps de crises mondiales, la partie amusement est d’ailleurs indispensable. Je ne parle pas seulement de moi. Je pense que pour oublier les soucis du quotidien, beaucoup de gens sentent en eux une envie soudaine de s’amuser, de sourire à la vie, pour oublier, l’espace de quelques heures, les ennuis, les problèmes voire les déboires journaliers. Du lundi au dimanche, les soirées locales sont donc très courues, les clubs sont noirs de monde. Du monde que je rencontre, à mon plus grand plaisir, moi qui n’ai pas toujours eu une attitude très sociable. Ma naïveté naturelle tente de se retirer petit à petit, même si elle reste toujours un frein à mes yeux. Des rencontres riches, souvent intenses, trop souvent éphémères.

Si sur TF1 ou France2 ils ont des problèmes de transition dans les journaux, qu’ils m’appellent. Oui, effectivement messieurs dames, le lien est à nouveau trouvé entre ces deux paragraphes. Car, je n’ai jamais autant fait de fortes rencontres… parfois éphémères. Ils s’appellent Alexis, Thomas, Jimmy ou Jakob. Elles s’appellent Gourcuff, Juliette ou encore Lise. Dans la catégorie éphémère, Jimmy et Jakob sont les leaders. Le premier est allemand, je vous en ai parlé plus d’une fois il me semble. Jimmy, qui est rentré dans son Allemagne natale il y a deux mois, restera une rencontre à part. Nos points de vue étaient liés comme les deux doigts de la main, notre passion pour le foot était aussi forte l’une que l’autre, nos goûts musicaux se ressemblaient et se rassemblaient. Je suis quelqu’un qui s’attache rapidement aux gens. Facebook est un réseau internet qui permet de garder contact, mais combien de temps. Il est ainsi fort possible qu’on se perde de vue aussi vite que nous nous sommes appréciés, mais ça fait partie de la vie. Il en va de même pour Jakob. Suédois, 23 ans, bogoss, il a tout pour lui. Je ne saurais expliquer cette rencontre. C’est étrange. Connu par le biais d’Alexis (il vivait dans son backpacker), on aura passé une semaine à se voir tous les soirs, en boite, à parler, à rigoler, à se raconter des trucs qu’on ne dit pas à tout le monde. Y’a des gens comme ça que tu rencontres, et tu ne sais pas pourquoi mais tu sais que tu peux leur dire des choses. Il en fait indéniablement parti. Sachant que c’était éphémère, c’était encore plus fort. J’ai du lui dire au revoir hier soir, il quitte Sydney pour voyager, et mon dieu qu’il a raison. On s’est juré qu’on resterait en contact. On verra, j’aimerai, inch’allah ! Dans un registre différent, arrivent les autres. Alexis est également une rencontre « toute neuve », mais c’est différent. Parce qu’il reste à Sydney. Parce qu’il est français. Parce qu’on passe nos journées ensemble. Je crois en certaines rencontres, et je crois en lui. Thomas est encore différent. Mon compère de ping pong est des « journées galères » est parti de Sydney y’a une quinzaine de jours, et depuis, plus de nouvelles. J’espère qu’on restera malgré tout en contact, car il est encore en Australie et qu’on s’était promis de voyager ensemble. On verra si tout cela n’était pas que du vent, on verra. Du côté féminin, Lise est dans la lignée de mes deux premiers comparses. Une française rencontré en soirée, qui bosse pour un backpacker, et que je vois beaucoup en ce moment. Je ne peux pas savoir s’il y aura un lendemain, j’espère. Pour l’instant la question ne se pose pas puisque nous sommes tous les deux à Sydney pour quelques temps encore. Juliette, cela ne fait aucun doute que nos chemins se retrouveront en France. Pour les gens qui, comme moi, sont de Limoges, elle habite Panazol. Pour vous dire qu’on est voisin ! C’était ma copine des cafés, des après midi à glandouiller, à discuter. Si tout va bien, on va faire un p’tit voyage ensemble ici en Australie, mais je ne préfère par en parler tant que tout n’est pas réservé. Elle est en attendant toujours fille au pair à Brisbane, jusqu’à mi-juillet. A cette date, notre avion pourrait s’envoler ! Last, but definitly not least, Gourcuff. J’en ai tellement parlé sur mon blog, que vous devez la connaitre aussi bien que moi ! Sophie, une fois mon retour en France, restera quoi qu’il arrive une amie, c’est écrit, du moins je crois. C’est ma meilleure rencontre en Australie. Si je commence, j’en ai pour des pages, alors vous savez déjà tout le bien que je pense d’elle. Je tenais à parler des toutes ces belles rencontres. J’aurai pu en citer beaucoup d’autres. Je n’ai retenu que le top.



Juliette, la française de Panazol






Lise et Alexis, les a(l)coly(ques)tes français de la fête


Sans transition (oué bah personne n’est parfait !) il reste le pot pourri ! Le mélange de toutes les autres petites choses. Je n’ai jamais autant été proche de ma famille, de mes ami(e)s, je n’ai jamais autant grandi, je n’ai jamais autant mal mangé… Dans l’ordre. Loin des yeux, loin du cœur. Celui qui a écrit ça n’a probablement jamais été en Australie. Depuis que je suis arrivé ici, je ne me suis jamais senti aussi proche de … tous mes proches ! Ma famille trotte dans ma tête toute la journée, et je me lève tous les matins en espérant que tout va bien pour eux. Mes amis et amies me manquent aussi. Ils sont peu, les vrais, mais ils me sont essentiels. Je prie parfois pour vous tous, famille et amis, en demandant à ce qu’on veille sur vous… Ensuite, quand je parle de grandir, rassurez vous, je ne fais pas 2m34, pas encore. J’entendais juste par là que j’arrive à maturité avec ce voyage. L’expérience humaine est immense, et le jeu en vaut tellement la chandelle ! Enfin, parlons mal bouffe. Je ne connais plus vraiment le mot équilibré. Ce n’est pas vraiment de ma faute. Les restrictions budgétaires que je me suis fixé m’obligent à acheter des produits de bases type pâtes et surgelés. Mettons entre parenthèse fruits et légumes. Mais je survis. Quand je rentre en France, je veux une bonne ratatouille, avec une grosse côte de bœuf, une salade de fruits frais, et un bon petit Château Petrus pour couler tout ça.

PS : J’vous aime !

Sunday, April 26, 2009

Y’a(vait) comme un hic…

La semaine qui se termine en ce dimanche fut beaucoup plus animée que je l’eu imaginé. Un gros retournement de situation, une rencontre qui anime mes journées et mes soirées, et un compte à rebours que j’ai lancé. Ajoutez à cela une météo capricieuse, de la recherche de boulot intensive, des projets pleins la tête, et vous arrivez au résumé de mes sept dernières journées. Accrochez vos ceintures, car si vous n’êtes pas au courant, on commence tout de suite par l’info inattendue de la semaine…

La confiance est ravageuse. La naïveté l’est encore plus. Pourtant, je ne pense pas m’être trompé. Mais l’histoire est finie. Le Lemon Bar avec. Les relations entre Ziad et moi, avec. Tout ce qui concerne le jaune, avec. Le décor est planté. Aussi triste soit-il. Comment en sommes-nous arrivés là ? Je ne vais pas étaler toute l’histoire. De peur de prendre parti. Seulement vous dire que Ziad a mis fin à nos relations, professionnelles et amicales. J’ai appris ça mercredi matin, en lisant mes e-mails, et c’est le genre d’information qui vous met une belle claque dans la figure. La réalité des choses est triste, mais c’est la vie. C’est notamment pour cela que je n’ai pas écrit en semaine. Malgré tout, je n’arrive pas à en vouloir à Ziad. Bien entendu, j’ai été surpris, même très surpris, mais que faire. Je l’ai appelé six ou sept fois, sans aucune réponse, je lui ai envoyé quatre texto, sans aucune réponse, je lui ai envoyé un mail … sans réponse. Alors, à quoi bon. J’aimerai néanmoins l’avoir au téléphone une dernière fois. Pour lui dire dans un premier temps qu’il doit me payer deux jours de boulot de la semaine passée. Puis pour lui apporter toute ma reconnaissance. Je suis quelqu’un d’assez rancunier, mais seulement avec les gens auxquels je ne tiens pas énormément. Je sais pardonner les choses. Et surtout, je ne pense pas avoir toutes les données du problème. S’il a eu un problème dans sa famille, ou quoi que ce soit, il serait énormément déplacé d’osez remettre sa bonne foi en cause. Alors je préfère retenir tous les bons moments qu’on a pu passer, tous les fous rires qu’on a pu partager, toutes les heures dans le Lemon qu’on a vu défiler. Je retiens sa bonne humeur constante, son immense générosité, son oreille attentive et à l’écoute, et cette façon d’être toujours attentionné. Oui, vraiment, je ne suis pas rancunier. Je m’attache facilement aux gens, alors avec tout ce qu’a fait Ziad pour moi, je tenais à lui, enfin je crois. Malgré la différence d’âge, bien qu’il eu été mon patron, malgré nos visions des choses qui divergeaient, nos relations étaient d’une sincérité en laquelle je continue de croire. Au plus profond de moi, je reste persuadé qu’il y a eu une raison. Pour ne pas l’accabler, je vous laisse savoir que je lui avais envoyé un texto lundi soir, lui demandant d’être parfois plus honnête avec moi quand aux dates d’ouvertures du nouveau Lemon Bar. Je soulevais par la le fait qu’il me disait depuis plus d’un mois et demi qu’on ouvrait très prochainement, sans jamais en arriver au fait. Je finissais ce texto en le remerciant pour tout ce qu’il faisait pour moi. Il dit ne pas avoir aimé ce sms, et que c’est la raison de notre fin. C’est pour cela que je pense qu’il y a autre chose. Vous savez, jugez les gens trop vite peut souvent vous donner tort. Alors j’espère pouvoir être prochainement éclairé sur cette sombre histoire. Dans la mesure du possible, j’aimerai aussi recevoir l’argent qu’il me doit. Ce n’est pas pour parler argent, mais cela fait partie aussi de l’histoire. Cette histoire qui était si belle, et qui donc se finit en eau de boudin. Mais cela fait parti de mon voyage. C’est une leçon de vie. Faire confiance peut être crucial. Un peu comme après une rupture amoureuse, on tombe de haut. Mais autant l’amour est sujet à ce genre de séparation brutale et parfois inattendue, autant l’amitié ne connait pas ce genre de soucis. Mais on n’avait certainement pas la même vision de nos relations. Pour refermer cette triste histoire, je voudrais passer à tous un petit message. Y’a aucune méchanceté dans celui-ci. Mais si vous écrivez un commentaire, évitez de dire « Mais envoi lui un texto, appelle le, va chez lui ». J’ai tout essayé. Et j’ai du mettre ma fierté de côté pour m’excuser alors que je ne voyais pas la raison de le faire. J’ai vraiment, à mon sens, tout essayé. Et même si j’aime beaucoup Ziad, je ne compte pas lui courir après ad vitam aeternam. Je suis jeune, naïf, mais loin d’être con. J’ai compris le message. Encore une fois, je ne peux lui en vouloir, mais je ne vais pas l’implorer pendant des semaines de me pardonner je ne sais quoi. La vie est faite ainsi. Grandir, et continuer d’avancer. Voilà le mot de la fin.

Forcément, ce « licenciement » bouscule pas mal mes plans. En premier lieu, je tiens à dire que si cela ressemble à un problème, il est vraiment minime. Mon principal problème n’est pas l’argent, le boulot, ou tout ce qui touche à l’Australie. Mon principal problème reste votre santé, à vous, mes proches, mon moteur essentiel. C’est ce que je me dis tous les matins, en me levant. « J’espère que tout le monde va bien, tout le monde te soutient, alors ne les déçois pas ». Alors je me remets constamment en question, je me mets une pression continue, quand à ce que je pourrais faire pour que vous soyez fier de moi. C’est la raison pour laquelle je me relève tant bien que mal de l’histoire Lemon Bar. Dès le lendemain, j’ai renfilé pantalon, chemise, et chaussures, et armé de ma pochette, je suis allé distribuer des CV. En deux jours, j’ai du en donner une trentaine, n’ayant abouti à rien. Mais il faut continuer, encore et toujours. Après une pause week-end, il semble d’ailleurs de tradition ici de ne pas poser de CV en fin de semaine, je reprends le chemin du « stop le chômage », dès demain. Je vise les agences d’intérim, et quelques places « very busy » de la ville. Maman arrive dans quatre semaines, alors je continue mes recherches une quinzaine de jours. Ensuite, on verra. Je vous tiendrais au courant de tout cela.

La seconde chose qui émane de cette fin de pressage de citrons, c’est la modification radicale de mes projets en Australie. Imaginant le pire, c'est-à-dire que je ne retrouve pas de boulot, j’ai planifié un retour plus tôt que prévu, soit courant juillet / août selon mes estimations. Entre temps, je vais profiter au maximum de mes dernières semaines ici. Je ne sais pas encore ce qu’il va se passer, mais qui vivra verra. J’ai beaucoup d’idées, qui changent quasiment tous les jours. Je serre la ceinture très fort pour mettre toutes les chances de mon côté. Comme dirait Tonton Jean-Yves, « y’en avait marre de Nono au pays des merveilles », fin de citation. Si tout était simple, ce ne serait pas drôle !

Pour les autres actualités de ma semaine, signalons que je ne me suis pas ennuyé durant mes soirées, une fois n’est pas coutume. Ainsi, j’ai diner avec mes colocs lundi soir, Laeti est venue manger mercredi soir, et … je suis sorti mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche. J’ai fait la fête tous ces soirs, ce qui permet d’oublier les péripéties qui perturbent mon quotidien. Je me suis beaucoup amusé, j’ai beaucoup rigolé, j’ai un peu bu, le tout pour … 0$ !! Et oui, ca sert les relations. Alexis, mon pote qui m’avait « accosté » par le biais de mon blog, et devenu un proche. On passe nos journées ensemble, et nos soirées également. Il vit dans un backpacker sur Kings Cross, le quartier le plus festif de la ville. Après deux mois ici, son champ de relation s’est bien élargi. Il connait pas mal de personnes gérant les boites de nuit, et peut ainsi avoir des boissons et entrées gratuites si il vient en soirée avec une quinzaine de personnes. Du coup, j’ai rencontré plein de monde, à ma plus grande joie. D’autant que si l’on excepte mon ami parisien, il n’y a aucun français. Le rêve !!! Mardi, Gaff, jeudi, World Bar, vendredi, Empire, samedi, soirée dans un appart avec des polonaises puis Cargo Bar, et dimanche, Cargo Bar. Sacré programme ! Bon, et comme on est célibataire (plus ou moins endurci…) tous les deux, on se lance des p’tits défis en soirée, c’est bien marrant. On commence à remplir nos missions, alors ca va. Je sais que vous devez vous dire que je m’amuse trop, alors que je n’ai pas de boulot ni rien, mais cela ne m’empêche pas de me lever tôt le lendemain et d’avoir mes journées pour les consacrer à la recherche d’un nouvel emploi. Et puis, à ma décharge, je me retrouve un peu seul ici depuis que tout le monde a quitté la ville. Alors sortir, voir du monde, m’amuser, c’est une grande bouffée d’oxygène. En tant que grand fêtard, je profite enfin de mes soirées. Que cela continue, je ne demande que cela. Il me reste quatre semaines à Sydney, et les nuits promettent d’être courtes… Merci qui ? Merci Alexiiiiiiiiiiis !

Transition toute trouvée, je voulais faire une parenthèse sportive. Quelle transition ? Et bien, à chaque fois que je dois aller à Kings Cross, c'est-à-dire tous les soirs, je dois marcher … une heure ! Je pourrais prendre les transports en commun, mais je fais des économies, et la marche à pied me permet de garder la forme. Quand je dis, et je le répète depuis un moment, que je n’ai jamais autant marché depuis que je suis arrivé ici, ce n’est pas utopique. Je marche entre 3 et 4 heures par jour en moyenne, la forme est là, la jeunesse avec ! En parlant de jeunesse, cela me fait penser que partout où je vais, je suis toujours le plus jeune. Je dois être quelqu’un de précoce, parce que c’est le cas depuis quelques années. Déjà à trois ans, j’étais le bébé de mon équipe de foot ! Le foot, nous y voilà. Cette semaine j’ai retapé le ballon, pour mon plus grand plaisir. Samedi, on était à la plage avec Alex, et j’avais amené mon ballon. Des turcs m’ont proposé quelques passes, on a joué une p’tite demi-heure. Et en ce dimanche ensoleillé, mais très venté, j’ai été dans un parc « on my own » comme disant les anglais, pour jongler, dribbler, contrôler … vivre ! Et puis, à côté de cela, je continue à faire mon heure de muscu, qui est désormais devenue journalière. Tant pis pour mon dos blessé et qui me fait mal. J’ai 21 ans, alors ça passera. Le sport, moteur essentiel à ma vie. Mais bien moins important que mon autre moteur… vous !

PS : Juste une photo cette semaine, qui est une petite dédicace à ma sœur chérie !

PS2 : Four weeks to go…

PS3: Elle est dans ma chambre la PS3