Monday, June 29, 2009

Rugby, fêtes, resto, boulot, mouvement!! Youh, c'est chargé!

Cette semaine, qui restera donc dans l’Histoire comme celle de la mort de MJ, a été relativement chargée. Entre emménagement, déménagement, sorties à gogo, match, boulot, j’en passe et des meilleures, je cherche encore le temps de souffler. Mais c’est une bonne chose, je n’ai pas le temps de m’ennuyer, et je me plais de plus en plus. Au point de me donner quelques idées pour un second visa ? Je ne sais pas, la route est longue, et la question ne se pose pas vraiment encore. La seule question du moment est de savoir si vous êtes prêts pour mes nouvelles aventures ! Oui ? Alors, c’est parti pour le résumé hebdomadaire !

The information of the week: Comment ça j’ai la bougeotte?
Il y a une semaine, je vous racontais, un peu désabusé, que je quittais l’appartement dans lequel je venais d’emménager. Faute d’avoir trouvé un colocataire souhaitant partager ma vie, mes hobbies, mon intimi… euh non rien, bref, un colocataire, j’ai donc du trouver un autre toit. Etant donné l’urgence dans laquelle je me trouvais, je n’ai pas pu visiter d’appartements en fin de semaine dernière. C’est ainsi que Sandrine, dont j’ai déjà parlé sur ce blog à plusieurs reprises, m’a proposé de venir squatter un peu chez elle le temps de trouver un vrai toit. J’ai apprécié le geste, et j’ai accepté sa proposition. Je n’aime pas trop cet aspect de squat, car j’ai toujours l’impression de gêner, mais dans l’ensemble tout s’est bien passé. Elle habite sur Pitt Street, l’une des plus longues de la ville, dans un appartement où vivent plein de chinois, mais peu importe. Onze personnes y vivent, j’étais dans une chambre où il y avait quatre lits, deux français et un colombien. Je dormais dans celui de Sandrine, puisqu’elle n’y dort jamais, étant donné qu’elle a son petit ami qui l’accueille. Deux chambres de quatre, et une chambre de trois, qui nous font donc onze lits. Ajoutons une personne qui dormait sur le balcon, et souvent des gens qui finissaient sur le canapé, et vous arriviez rapidement à une quinzaine de personnes ! Durant cette semaine, j’ai également pu refaire un petit peu de musculation et profiter de la piscine. Je souhaite, par le biais de cet article, remercier Sandrine pour sa disponibilité, sa gentillesse, et son accueil. Ce n’était pas toujours évident dans le sens où elle n’a qu’un jeu de clefs et qu’on a du jongler avec, mais on ne s’en est pas trop mal sorti dans l’ensemble je trouve. Je ne souhaitais pas non plus m’installer, car cela me gênait déjà de rester plus de trois jours, et c’est pourquoi je me suis dépêché pour trouver autre chose. Le comble, c’est que mon nouvel appartement est situé dans le même building d’où vit Sandrine. A la différence près que l’entrée dans le building ne se fait pas sur la même rue. Ce nouvel appartement, dans lequel j’ai emménagé ce dimanche, m’accueillera donc pour environ deux mois je pense. Vous souhaitez que je vous en touche quelques mots ? Il faudra pour cela patienter une semaine…

Current events of the week: Life is movement…
Cette semaine aura été assez animée dans son ensemble. Entre recherches d’appartements, du boulot, et soirées variées, la vie de Sydney est surprenante, et je me dis parfois que le surnom « Busy man » m’irait presque bien… Commençons par les soirées ! Après un lundi soir classique, à l’Empire, autour de son barbecue gratu
it, le mardi était le soir d’une première. En effet, pour la première fois depuis mon arrivée à Sydney, j’ai été au cinéma !! Accompagné de Luce et Eric, nous sommes allés, après avoir partagé l’apéro, « I love you, man », une comédie américaine assez drôle. J’étais très content car j’ai compris la quasi totalité de ce qu’il se disait dans le film. Je pense que je referai l’expérience cinéma, c’est très bon pour travailler le niveau linguistique. J’ai apprécié, tout comme le verre suivant la séance, au Three Wise Monkeys de Sydney, et de son excellente Pina Colada. Le lendemain soir, mercredi, nous nous sommes fait plaisir autour d’un petit resto. Avec les même personnes que la veille, et en y ajoutant Sandrine, nous avons dégusté un bon repas (paëlla^^), au beau milieu de Darling Harbour de son charme exceptionnel. On ne comptait pas s’arrêter en si bon chemin, mais jeudi, fausse note. Après avoir été voir Florent jouer un match de Futsal, avec Simon, Charlotte et Luce, nous sommes allés à Kings Cross dans l’idée de manger une bonne pizza à cinq dollars dans un bar plutôt chicos. Nous étions en retard de cinq minutes, et les pizzas en question avaient déjà pris 20 dollars ! Direction donc le McDonald, puis le Candy’s, pour une fin de soirée plutôt posée. Le vendredi soir ne dérogeait pas à la règle de cette semaine chargée en soirées. En sortant du boulot à 23H30, je suis parti à l’Ivy. Nous étions quelques français dans cette grande boite de Sydney que j’aime tant, et la soirée s’est bien déroulée. Je n’ai pu dormir qu’une heure, car le lendemain, nous partions nous balader…
Au niveau des activités de la semaine, je retiendrais mon emménagement dimanche, suivi d’un déjeuner à l’Opera Bar en compagnie de Luce et d’une
après midi poker. La première soirée dans mon nouveau chez moi se finissait autour de pizzas, de film, et de PES. Citons également que j’ai travaillé deux jours cette semaine. Jeudi, Ziad m’avait donné rendez vous pour aller former du personnel. En effet, le Lemon Bar a trouvé une nouvelle franchise, et je devais donc leur apprendre comment fonctionnait le bar. Au final, Ziad a quasiment tout fait, et je me suis demandé plus d’une fois ce que je faisais là. Mais dans l’ensemble, c’était plutôt cool et on a bien rigolé. Le lendemain, vendredi, Rocco m’employait pour un festival à Chinatown. Le citron a fait fureur là bas, et cela ne m’a pas surpris. En effet, lorsque nous étions à Darling Harbour, tous les chinois adoraient les drinks. La journée était d’autant plus chargée que j’étais seul à travailler ! En début de soirée, Ziad est venu avec Shanon. C’est un mec venant de la Gold Coast et ayant acheté un Lemon qui ouvrira bientôt. Je lui ai donc appris les bases du boulot, et on a formé une bonne petite équipe. Je devrais monter, avec Ziad, prochainement sur la Gold Coast, si tout va bien, pour l’aider à lancer son business. La soirée était assez busy, et je finissais sur les coups de 23H30.
Le lendemain matin, samedi, nous partions à cinq pour le Royal National Park du N
SW, situé à une heure de train de Sydney. Rendez vous était pris à Central Station à 8H30 avec Florent, Simon, Charlotte et Amandine, une de leur amie. Après une longue heure de transport (notons au passage que les trains à Sydney, c’est pénible tellement c’est lent…), nous arrivions à Otford, petite station perdue. Dès notre arrivée, nous comprenions que la journée serait placée sous le signe de la marche à pied. Des côtés, des descendes sinueuses, mais des points de vue magnifiques. Nous rejoignons la plage après une marche d’environ deux heures, et de sept à huit kilomètres. L’endroit était splendide. Nous y restions une bonne heure, histoire de se poser, de souffler, de manger un bout, de faire des photos, et d’apprécier des moments de calme, loin de la ville et de son brouhaha incessant. Le chemin retour était plus compliqué, car nous ne faisions que monter, et il faisait plutôt lourd pour un hiver censé être froid. Nous rejoignons en moins d’une heure la gare et rentrions à la maison pour aller au match de rugby.






























The buzz of the week: Frogies are gonna eat some wallabies?
Le match de rugby, nous y voilà ! Pour être honnête, j’ai aimé, mais j’ai également été un peu déç
u de l’ambiance et du match. Nous commençions pourtant superbement bien ! Florent et Simon nous avaient convié à un apéro d’avant match qui s’annonçait alléchant. Nous nous y rendions, Lise, Luce, Eric, Alexis et moi, sur les coups de 16H30. Nous étions une dizaine, prêts pour le match ! Pendant une bonne heure et demi nous avons affiné nos maquillages, nos styles, et travaillé nos chants. L’ambiance était très bonne, et nous quittions l’appartement en fredonnant une marseillaise qui donnait le ton. Le chemin nous menant à l’Olympic Park était ensuite énorme !! Nous chantions sans discontinue, les gens nous filmaient dans le train, nous affichions fièrement nos couleurs, sûr de gagner ce soir. Les australiens ne répondaient pas par des chants, alors nous continuions. Les marseillaises se succédaient, ou encore les « Ce soir on va bouffer du kangourou, ce soir on va bouffer du kangourou ! ». La version anglaise donnait « Frogies are gonna eat some wallabies, frogies are gonna eat some wallabies ! ». Nous avons du faire une bonne dizaine de chansons différentes, nous étions chauds bouillants. En arrivant au stade, nous avons vu des français partout ! Malheureusement, les gens présents n’avaient pas tous acheté leur ticket ensemble, et nous étions séparés en deux groupes. Le match en lui-même n’était pas terrible. Une équipe de France frileuse, avec un Lionel Beauxis qui refusait d’inscrire des points. Ajoutez à cela un arbitrage plus que limite, une équipe australienne réaliste, et vous obtenez un score de 22-6. Le trajet retour était, du coup, beaucoup plus calme, mais la soirée se finissait bien puisque qu’en sortant de la gare à Central Station, tous les français présents entonnaient une ultime marseillaise qui donnait des frissons. C’est ça, la beauté du sport !































PROLONGATIONS

La vidéo de la semaine : Allons enfants …
On a chanté une dizaine de fois la Marseille samedi soir, mais c’est la meilleure version, celle de l’ANZ Stadium !










La photo de la semaine :

Darling Harbour, mercredi 24 juin. J’ai toujours adoré le soir à Darling Harbour. Photo prise proche de l’Imax, dans l’instant, en marchant et en s’arrêtant pour prendre le cliché. J’aime le reflet, et les multitudes de lumières que nous offrent
ces buildings. J’aime l’instant de cette photo.










La phrase de la semaine : « Sydney will miss me ». Signée Sandrine. Cette phrase m’a beaucoup fait rire, car Sandrine a parfois quelques difficultés en anglais. Elle part à Melbourne, et dans un élan de sincérité, elle veut dire que Sydney va lui manquer, mais sa traduction littérale donne « Je vais manquer à Sydney. » Une sandrinette est née. D’autres suivront...







La rencontre de la semaine : Pas une personne particulière, mais plutôt un groupe ! Je citerai ainsi les colocs de Sandrine, qui on été super cool avec moi. Accueillants, ils n’ont pas jugé le fait que je squatte chez eux pendant une semaine. Des gens cool dans l’ensemble, et c’est pour cela que je voulais leur faire un clin d’œil sur ce blog.






L’invité de la semaine : Luce, aka Super Nanny, 22 ans, Poitiers

Interview réalisée le 28 juin à l’Opera Bar de Sydney

Bonjour Luce, ne chaumons pas, peux-tu te présenter pour débuter.
Je m’appelle donc Luce, j’ai bientôt 23 ans et je viens de Poitiers, cette belle et grande ville ! Je suis à Sydney depuis bientôt cinq mois, et j’y suis nanny, voire super nanny ! J’enjoy tous les jours que je passe ici, et surtout, je garde ma conscience pour moi (Une sandrinette, marque désormais déposée).

Très bien super nanny ! Quels sont tes projets ici, en Australie ?
Tout d’abord, mon projet est de ne pas rentrer en France ! Je veux, pour le moment, continuer de gagner de l’argent pour pouvoir voyager par la suite. Je compte également rencontrer de nouvelles personnes, et, si possible, augmenter le temps de mon séjour australien.

Pour finir cette interview, peux-tu nous raconter une anecdote que l’on a en commun ?
Il y en aurait tellement à raconter ! Mais je retiendrai notre rencontre. Je n’exposerai pas la façon dont je t’ai parlé, sinon ta maman te dirait de ne plus trainer avec moi, mais c’était une soirée bien sympathique !





Friday, June 26, 2009

What else n°17: La télévision australienne


J’ai toujours aimé la télévision, du moins je crois. Alors, depuis mon arrivée en Australie, je dois avouer avoir passé quelques heures devant le petit écran. Cela me permet d’apprendre la langue, et de connaitre les coutumes locales concernant cet aspect de vie. Autour des émissions divers, de la publicité, des infos ou encore des séries et films, faisons un petit télévisuel down under. C’est l’histoire de ce What else qui arrive un jour en retard. Qui arrive non pas le jour de la mort de Michael Jackson, mais trois jours après que Zinédine Zidane ai eu 37 ans. Que le temps passe vite…

Télé australienne, comment ça marche ?
En Australie, il y a cinq grandes chaines, accessibles par tous. One, Chanel 7, 9 and 10, et SBS. Si les quatre premières ont globalement des programmes qui se rejoignent plus ou moins, SBS est différente. Elle propose de suivre les informations des pays du monde entier, ainsi que des films étrangers en VO tous les soirs. C’est un peu notre Arte à nous. Pour avoir plus de chaines, ne cherchaient pas Canalsat, mais, comme en Angleterre, Foxtel. Un programme qui doit avoir plus de 200 chaines différentes, dont une dizaine pour le sport, le rêve ! La télé australienne reste très américanisée.

Y’a-t-il des infos en Australie ?
Le journal télévisé, que je regarde souvent sur Channel 10, parfois sur la 7, et moins souvent sur la 9, se déroule en plusieurs parties. La météo, les informations, et le sport pour finir. Bien entendu, chaque partie est séparée par une page de publicité, cela va de soit. Il y a trois grandes éditions par jour. Le matin, les chaines lancent leur programme très tôt, aux alentours de 5H30 du matin, avec les dernières infos de la nuit. L’édition de la mi-journée à lieu vers 11H si je ne dis pas de bêtise (je suis rarement à la maison à ce moment de la journée, donc je ne suis pas sûr), et celle du soir aux alentours de 18H. Mais également, durant toute la journée, on a le droit à des mini journaux, d’une dizaine de secondes, annonçant que le journal sera à telle heure, et vous proposant le programme. Un genre de publicité pour suivre le journal. Et pour y voir quoi ? Quand je me pose cinq minutes pour regarder attentivement la page d’informations journalière, j’aime ce pays ! Il ne s’y passe, du moins il faut croire, jamais rien !! La délinquance est tellement faible, qu’on n’entend jamais parler d’émeutes, de meurtres, de fusillades. On entend également très rarement parler de licenciement économique, de l’augmentation importante du chômage où encore du premier ministre qui chute dans les sondages à vitesse grand V. Pour anecdote, une Une du journal qui m’avait marqué disait qu’un voleur, pas gentil, avait braqué une superette avec une arme à feu, et avait dérobé une somme de l’ordre de 500$. Aucun mort, aucun blessé, aucun dégât matériel, rien !!! Mais il en faisait la une du journal. Le journal a également une longue page sportive, ce qui n’est pas pour me déplaire. Elle dure pratiquement aussi longtemps, voire plus parfois, que le journal en lui-même. On y traite surtout du rugby, du football australien et du cricket. Puis, arrivent les sports où il se passe des trucs importants en ce moment (Par exemple, Wimbledon en tennis). Mais une fois que plus aucun australien n’est dans la course à la victoire, on allonge la page rugby à XIII et on zappe le tennis. C’est une forme de chauvinisme accrue. Citons enfin, pour terminer cette page de journal télévisé, que la météo est tout ce qu’il y a de plus normal. Il montre la carte du pays global, puis font un zoom sur Sydney pour éclaircir davantage les habitants de la plus belle ville d’Australie !

Ils en ont des conneries !!
Si on a la Star Académy, la Nouvelle Star ou Secret Story, d’une on a rien inventé, de deux nous sommes de vrais petits joueurs. En Australie, la télé réalité occupe des heures de programmes sur les différentes grandes chaines de télévision. J’en suivi quelques uns, histoires de m’abrutir un peu davantage. L’émission que j’avais le plus aimé était « The biggest loser ». Ce show nous montrait des gens, obèses, qui entraient dans une académie pour perdre du poids le plus rapidement possible. L’émission, diffusée quotidiennement à raison d’une heure par show, durait trois mois. Chaque semaine, celui qui avait perdu le moins de poids (en pourcentage de son poids d’origine), quittait l’académie, mais pouvait continuer d’être suivi chez lui par un coach. Pour la petite histoire, c’est Bob, ce héros, qui l’a emporté. Il a perdu 81KG, soit 53% de son poids d’origine, ce qui est gigantesque ! L’autre émission de télé réalité que je suis attentivement est Masterchef. Deux chefs cuisinier et un critique gastronomique doivent former des cuisiniers pour les lancer dans ce métier. Les plus mauvais sont éliminés chaque semaine. A l’heure où je vous parle, il ne doit rester que sept candidats, la pression monte ! Pour le reste, on peut citer les émissions de chanson et de danse, comme partout, ou encore celle des incroyables talents. L’Australie passe en mode sentimentale quand elle fait « Find my Familly » qui propose de retrouver des proches perdus (Perdu de vue), ou encore Bondi Vet, qui montre des animaux blessés. Non, il n’y a pas que de la télé réalité. L’Australie a également son Téléachat, son Qui veut gagner des Millions et bien d’autres encore. Le pays est également un grand féru des talks shows à l’américaine. Nous n’avons jamais le temps de s’ennuyer quand on regarde le petit écran ici.

L’Australie fait son cinéma, et ses séries
Les séries de télévisions qui passent en Australie sont globalement les même que celles que l’on trouve à la télé française. Je peux, ainsi, suivre Desperate Housewives ou encore How I met your mother depuis mon canapé. Je ne le fais pas car j’ai pris du retard sur les épisodes. On peut, bien entendu, également suivre également, Heros, House, Greg’s Anatomy, et bien d’autres. Ils ont même un « Plus belle la vie » qui s’appelle « Neighbours ». Ce qui est marrant est de voir combien les voix sont différentes. Quand je vois Eva Longoria en français, puis en anglais, on ne dirait pas la même femme. En tout et pour tout, il doit y avoir une grosse trentaine de séries différentes sur les chaines de bases, ce qui est, à mon sens, déjà énorme. Au niveau des films, on trouve beaucoup de cinéma américain, mais dans l’ensemble il y a peu de films qui passent en prime time. Les chaines se concentrent davantage sur les séries télévisés ou les shows de télé réalité à l’heure où les gens regardent le plus la télévision. Sur SBS, pour rester dans les films, ils proposent deux fois par semaine (jeudi et dimanche) un film français sous titré en anglais. C’est plutôt cool car c’est facile d’apprendre l’anglais avec ça.

La publicité ? Champion du monde !!!!
Si la polémique enfle en France concernant la suppression de la publicité sur le service public, l’Australie ne connait pas ce problème, merci pour elle. On va tenter de ne pas exagérer les choses. Quand je regarde une émission de télévision, MasterChef, qui dure une heure, j’ai le droit à sept pages de publicité. Je ne mens pas, j’ai compté plusieurs fois. Une heure d’émissions, sept pages de publicités. Quand vous regardez une série télévisée ou un film, c’est la même histoire. Toutes les dix minutes, il y a une pause. Assez horrible à la longue. La publicité australienne est parfois agressive en plus. Des messages qui vous crient et résonnent dans vos oreilles et qu’ils répètent inlassablement. Les messages publicitaires durent même parfois deux à trois minutes, ce qui est relativement long quand on y pense ! Malheureusement, malgré les nombreuses pages de pubs différentes qui existent, j’en ai toujours pas trouvé une disant : « Suivez Arnaud en Australie sur nono-sydney09.blogspot.com » !

PS: Maman, moi je vois l'horloge à l'heure australienne^^

Sunday, June 21, 2009

Si le mouvement est un art, je suis un artiste...


Salut à tous ! Après plus de six mois de blog, bientôt sept, je pense que cette « révolution » du blog devait avoir lieu. Nouveau décor, que vous avez pu découvrir cette semaine, et nouvelle présentation du journal hebdomadaire, comme vous allez pouvoir le découvrir ci-dessous. Ceci dit, le concept reste le même : vous apporter le plus d’informations possible sur les péripéties qu’il a pu m’arriver durant ces sept derniers jours. J’y ajoute simplement quelques à côtés qui me tiennent à cœur. Ce blog, c’est le mien, mais c’est aussi, et surtout, le votre. For you, by me. Enjoy…

The information of the week: Let’s moving out!
Deux semaines après mon arrivée dans l’appartement où je vis actuellement, je dois déjà le quitter. L’histoire est un peu longue, je vais tenter de la raccourcir. Comme je vous avais expliqué la semaine passée, je devais trouver un colocataire pour vivre dans ma chambre, sous peine de devoir payer le prix entier, et donc assez cher, de la chambre. Les « faux plans » se sont succédés cette semaine, et les visites que j’avais organisé ne se sont pas montrées fructueuses. J’ai donc très largement pensé à appeler le propriétaire plusieurs fois, et lui dire que je quittais l’appartement dans deux semaines, celles de préavis, et que je paierais donc une semaine complète. Lundi et mardi n’ayant pas été bons, malgré les nombreuses annonces que j’avais posé, je m’étais mis en tête d’appeler Robert, le manager de l’appartement, pour lui faire part de mes intentions, dès mercredi. Et puis, et puis… Mardi soir, en sortant faire un tour à Kings Cross, je rencontre un couple de français venant de
revenir de voyage, et souhaitant s’installer quelques mois à Sydney. Ils ont dans mes âges, et on accroche vite, surtout avec Thibaut, fan de photos. Je leur parle alors de mon appartement. Le lendemain, ils le visitent, et l’adorent. Je pense que c’est le meilleur compromis possible. Je ne pars que lundi, et je récupère l’argent, sans en perdre un centime. J’appelle Robert et lui propose cette idée, qu’il accepte avec plaisir. Voilà, vous savez pourquoi ce lundi 22 juin, je repars avec mes valises dans Sydney.
Heureusement, j’avais anticipé. Vendredi après midi, en sortant du boulot, j’ai ainsi été visiter un autre logement. Situé en plein cœur de la ville, je m’y rends et rencontre Yuri, un français qui s’occupe de trouver un nouveau colocataire. L’appartement est plutôt sympa, même si on est 4 par chambre et qu’il y a beaucoup de français. Yuri me dit que je dormirai dans la chambre des filles pendant deux semaines, puis je migrerai vers celle de mecs quand l’un d’entre eux quittera les lieux. Je repars, sans trop savoir quoi faire. Le lieu est plutôt sympa, voire convivial, mais quatre par chambre, cela fait beaucoup à mon sens. En soirée, je prends ma décision. Je n’ai pas vraiment le temps de tergiverser, car je me trouve dans l’urgence, donc je dis oui à Yuri. J’emménage ce lundi. Une heure plus tard, je reçois un texto de la même personne qui me dit que le proprio refuse ma venue sous prétexte que je suis un garçon. Je ne m’énerve pas, et je le remercie d’avoir essayé tout de même. Au final, c’est peut-être un mal pour un bien. L’idée est donc d’aller en backpacker pendant trois ou quatre jours, le temps de trouver un autre logement. Puis, dans la même soirée, je retrouve Eric et Sandrine, deux amis français, pour aller faire le tour des bars, et se rendre à un anniversaire. J’explique ma situation, et Sandrine me propose un deal. Je peux dormir chez elle, même deux semaines si j’ai besoin car elle n’y dort jamais. Elle passe ses nuits chez son copain, et cela ne la dérange pas de m’aider. J’accepte volontiers et apprécie énormément le geste. Voilà, cette fois je sais où dormir. J’y resterai au maximum une semaine, mais si je peux trouver autre chose avant, et emménager rapidement, je le ferai, car je ne veux pas rester dans son appartement à l’œil, et je n’aime pas vraiment l’idée du squat (Sauf si on me propose un appart à Bondi beach en septembre…). Vivement que je puisse, enfin, vraiment, reposer mes val
ises pour quelques semaines, voire quelques mois !

Current events of the week: Lot of work!
Cette semaine, le Lemon Bar ou
vrait ses portes sur un événement qui avait lieu au pied de la St Mary’s Cathedral, et qui s’appelait le “Sydney Winter Festival », festival destiné à arroser le début de l’hiver, sous 20°… On aurait pu ajouter le mot « Rain » au milieu du nom. Car, pour la première fois de mes six mois d’ancienneté, j’ai vu la pluie dans le Lemon Bar ! Il avait déjà plu un peu une fois, mais trois fois rien. Cette fois-ci, c’était parfois inondé, et je n’exagère pas. Jeudi, et samedi, tout particulièrement, étaient très arrosés. On s’amusait avec Lise, car il y avait au moins 3cm d’eau par terre dans le bar, et on sautait partout en chantant « Mimi Cracra, l’eau elle aime ça… ». Bon, nous étions trempé de la tête aux pieds, mais peu importe. Pour revenir sur le boulot, l’événement durait quatre jours. Jeudi, vendredi, samedi et dimanche. Ce qui m’a permis de bosser plus de trente heures, c’est bien pour le portefeuille. Nous étions trois à tourner, à savoir Lise, Fabrice (dont je parlerai dans cet article), et moi-même. Nous avons été plutôt busy, c’était bien pour le business. Un business qui est managé par une nouvelle personne, Rocco. Rocco, surnommé Rocky, n’est pourtant ni Siffredi, ni Balboa. Ce serait plutôt un homme banal. Mais moins bien sympa que Ziad. Sa femme, n’en parlons pas. Ce sont eux qui vont me faire travailler, et accessoirement me payer, désormais. Ziad m’a demandé durant ce week end si je pouvais rester un peu plus longtemps à Sydney, et donc au Lemon Bar. Il m’avait déjà demandé trois ou quatre fois, j’avais toujours refusé. Cette fois, j’ai officieusement accepté. A la fin du week end, je lui ai glissé que je ne resterai que si il prolongeait son aventure au Lemon Bar, car bossait avec les deux nouveaux, non merci. Ils organisent beaucoup d’événements, donc je suis quasiment assuré de bosser de nombreuses heures, mais pour moi, le Lemon Bar c’est avant tout le fun, et le fun, Ziad l’apporte every single day. Alors, dans un sourire il m’a dit « Tu sais Arnaud, Elias (le big boss italien), revient en septembre et m’a demandé de rester jusqu’à ce mois, donc tu peux rester, je serai là. » C’est pourquoi je compte prolonger mon séjour à Sydney, et par conséquent en Australie. Je n’avais pas de date de retour définie, mais je pensais peut-être à revenir début septembre, finalement, ce sera plutôt fin de ce même mois.



















The buzz of the week: Aussie rules football, I love it!
Samedi soir, j’ai fini le boulot à 16H. Il y avait une raison à cela, et une bonne! Accompagné de Florent, Simon, Charlotte, Dan et sa copine (un couple d’anglais), nou
s sommes allés au ANZ Stadium de Sydney (Là même où je verrais Australie – France), pour voir un match de footie ! Il s’agit de ce sport étrange dont j’avais tenté de vous énumérer les « règles ». Pour l’occasion, les Swans locaux accueillaient les Magpies de Collingwood. Et pour vous la jouer court, j’ai adoré ! Nous sommes arrivés un peu en avance au match, le temps de prendre nos marques, puis le spectacle à commencer. Les gens criaient dans tous les sens, l’ambiance était impressionnante alors que le stade n’était rempli qu’à moitié. Les contacts étaient assez violents, mais les gens adorent ça. J’ai eu au moins confirmation qu’il n’y a pas de règle sur les contacts, hormis peut-être un étranglement. Et les australiens aiment ça, quand tout devient chaud. Nous on s’est mis tout de suite dans l’ambiance, on criait dès que Sydney marquait des points, c’était bouillant, électrique. En seconde période, nous sommes descendus au bord de la pelouse. Il n’y a, au passage, aucun contrôle. Nulle part. Aucune fouille à l’entrée du stade, cela fait bizarre, mais bon. Pour en revenir à la seconde période, le fait d’être plus près permet de mieux ressentir les choses, mais la vision est moins bonne. Mais je ne saurais vous expliquer combien l’ambiance était exceptionnelle, et combien j’ai adoré. J’y reviendrais, c’est sûr !! Pour la petite histoire, j’ai compris quelques autres règles. Il y a, pour vous dire que c’est un sport de fou … 9 arbitres !! Ils sont tellement nombreux qu’ils ont même des numéros dans leur dos. Les coachs, habillés en jaune fluo, peuvent entrer sur le terrain à tout moment pour parler aux joueurs. Les touches sont marrantes. Un de la famille arbitre se met dos à la pelouse, et lance le ballon très haut et très loin, puis c’est au petit bonheur la chance. Sinon, je crois qu’il n’y a pas d’autres règles notables. J’ai juste adoré, j’espère y retourner. Pour la petite histoire, Sydney a perdu 93-68 je crois, alors nous étions tristes, car en tant que Sydneysiders, nous nous devions de supporter nos couleurs ! Mais peu importe qui gagne ou qui perd, j’ai surtout passé une soirée inoubliable. Le footie, c’est magique !


















PROLONGATIONS


La vidéo de la semaine : Come on Sydney !
Quelques secondes du match de footie auquel nous avons assisté. Vous avez, en direct, six points pour Sydney, et l’ambiance qui les accompagne !










La photo de la semaine: Prise au pied de l’ANZ Stadium, j’aime beaucoup l’impression de vie que dégage cette photo. Le flou n’est pour moi qu’artistique, même si il n’est pas provoqué volontairement. On peut presque s’imaginer ainsi que les gens courent car ils doivent rejoindre le match à l’heure. Le noir et blanc donne davantage de profondeur à la photo, on peut imaginer ainsi plusieurs moments de la journée. C’est mon coup de cœur photographique de la semaine.











La phrase de la semaine: “I’m gonna miss you and I’ll be so sad when you’ll leave Arnaud.” Signée Ziad, cette phrase m’a marquée et m’a fait vraiment plaisir, car il exprime rarement ses sentiments. Pour les mauvais en anglais, il dit que je vais lui manquer quand je rentrerai en France. Ca parait peu, mais pour moi cela représente beaucoup.










La rencontre de la semaine: Fabrice. Ce français avec qui je travaille au Lemon Bar. Il a débute durant mon absence due au voyage, et Lise me l’a présenté lundi dernier en soirée. On a tout de suite accroché, et une heure après l’avoir rencontré, il m’a emmené boire un verre dans … un club de strip tease de Kings X ! C’est un marseillais de 27 ans il me semble, qui a beaucoup d’énergie, toujours le sourire, et qui est toujours prêt à faire la fête. Quelqu’un de bien, même si il supporte l’Om. Vous me direz, tout le monde à des défauts !





L’invité de la semaine: Lise aka Louloute, 22 ans, Normandie.

Date et lieu de l’interview : Samedi 20 juin, Lemon Bar, Sydney CBD

Lise bonjour, peux-tu, pour débuter, te présenter aux lecteurs ?
Bonjour, je m’appelle donc Lise, j’ai 22 ans, je viens de Normandie. Je suis en Australie depuis trois mois, et vraiment, je kiffe, et je m’éclate à fond ! J’ai trois sœurs, une grande et une petite. Avant de venir en Australie j’étais agent de transite maritime, et j’ai eu droit au licenciement économique !

Quels sont tes projets en Australie, et à ton retour en France?
(rires) Améliorer mon anglais, sortir un maximum. Je veux faire la fête autant que possible, m’éclater, m’amuser, profiter. Peut-être au programme également quelques petits voyages, dont certains avec un mec qui s’appelle Arnaud, mais faut qu’on voit ça de plus près. En rentrant en France, je compte me poser un mois ou deux, puis partir au Canada !

Pour finir, une anecdote ou un souvenir spécial avec l’auteur de l’interview ?
Il m’est arrivée tellement de choses avec toi que je ne peux en sortir une comme ça. Je peux juste dire qu’il y a beaucoup de souvenirs et de fous rires.






Thursday, June 18, 2009

What else n°16: Je peux avoir un hamburger et une bière s'il vous plait?


Nouveau décor ! Mais pas pour autant nouvelle organisation. Je reste fidèle à mes habitudes, et le What esle continue de sortir le jeudi. Au passage, j’espère que ce nouvel habillage vous plaira. Tout comme cet article, qui traitera donc de la nourriture australienne, de ses étrangéités, ainsi que l’alcool et ses règles très strictes. Après un repos de quasiment trois semaines, dû au voyage familial, laissons nos articles spéciaux reprendre leur droit. Alors, j’espère que vous allez aimer, davantage que vous aimeriez la bouffe locale…

La nourriture, une torture…

A la télé un jour, à travers une publicité, j’ai lu cette phrase que j’ai eu du mal à croire « Un Australien sur deux a un problème de poids ». Je trouve ça absolument énorme (sans mauvais jeu de mot), mais tentons d’expliquer le pourquoi du comment. En Australie, nourriture ne rime pas avec bonheur pur. Les locaux sont des adeptes du fast food, la population étant très jeune, et cette façon de se nourrir continuant sans cesse sa progression linéaire, visant à tuer le marché nutritionnel. C’est le vrai point noir, selon moi. On en trouve tous les cent mètres à Sydney. MacDonald, Hungry Jacks, Oporto, Subway, Red Roster, KFC, Ogalo… Variés dans les noms, pas dans l’assiette. Voilà pour le premier coup de gueule de bouffe, mais il me semble qu’à ce niveau là, je vous en avais déjà tenu deux mots. Alors poursuivons. La nourriture australienne connait un autre souci majeur, qui pousse les gens à grossir, mais qui surtout, m’empêche de prendre un réel plaisir en mangeant. En Australie, tout est sucré. C’est à peine exagéré ! Pour faire une petite liste, vous pouvez ainsi trouver du sucre dans le Ketchup, la sauce tomate, la mayonnaise, les cornichons, toutes les sauces possibles et inimaginables, je dois sûrement en oublier. Le gout s’en ressent, c’est certain, mais on n’a pas vraiment le choix, alors nous autre touristes français, on achète !

Parmi les autres petites choses étranges concernant la nourriture, j’en citerai quelques unes. Toute d’abord, j’ai trouvé à Woolworths, et dans d’autres magasins, un phénomène rare, des bananes avec le bout rouge ! Ils y mettent du scotch tout rouge. Certes, cela n’a absolument aucune incidence sur le produit que l’on vous propose, mais ca surprend pour être honnête. Ensuite, toujours dans le rayon supermarché, les noodles font un carton monstre. Ce qu’on appelle plus communément les nouilles dans l’hexagone, sont, principalement, consommées par des chinois, mais les australiens, avares de ne pas passer des heures dans la cuisine, se font un plaisir à acheter cette boite, où il suffit d’ajouter de l’eau pour pouvoir manger son contenu. Au niveau de la restauration, notons qu’il existe, tout du moins à Sydney, une grande variété de restaurants à thème. Les plus nombreux sont, je pense, les restaurants Italiens. Cela est peu étonnant, la cuisine, de l’autre côté des Alpes, est réputée mondialement, avec des produits assez simples que l’on peut trouver facilement un peu partout dans le monde. Notre chère « french cuisine », très populaire chez les australiens, n’est malheureusement représenté que par un nombre d’enseignes assez restreint. Ainsi, je pense qu’il existe environ cinq restaurants tricolores à Sydney. Je n’ai pas eu l’occasion de me rendre dans l’un d’entre eux, mais c’est prévu pour bientôt. La difficulté à ouvrir ces restaurants doit, je pense, résider dans le fait que ramener certains produits spécifiques doit coûter cher. Ainsi, le foie gras, le fromage, la charcuterie, et autre champagne, sont des produits typiquement français, mais dont la production n’existe pas, ou si peu, à l’autre bout du monde. Quand je disais que les restaurants italiens étaient les plus nombreux, je mettais bien évidemment de côté les restaurants asiatiques. Ils y en a vraiment beaucoup ! J’ai eu l’occasion de manger une fois dans Chinatown, un soir de décembre où on se faisait une sortie avec mes anciennes colocs, et j’ai souvenir d’avoir été malade deux ou trois jours. Alors, peut-être que c’était la mauvaise adresse, et, par conséquent, la faute à pas de chance, mais ca ne donne pas envi d’y retourner. N’oublions pas de citer également les enseignes espagnoles, libanaises, sud américaines ou indiennes, qui se trouvent également à Sydney. Au final, la seule nourriture que l’on ne trouve pas ici semble être celle émanant d’Afrique. Mais les africains étant si peu nombreux, on comprend facilement pourquoi. Pour finir, on notera que les restaurants australiens existent, enfin, plus ou moins. La cuisine locale n’est pas vraiment un succès, et les seuls produits spéciaux que l’on peut trouver, et que l’on a gouté, sont le kangourou, le crocodile, ou encore le baramundi. Oui, décidément, la bouffe australienne, elle ne restera pas gravée dans ma mémoire.


Brochettes de kangourou et de crocodiles à Cairns


Les boissons, ou l’art de l’alcool incessant

Je ne sais pas si les australiens ont une réputation, mais ils boivent beaucoup. Pourtant, les règles concernant l’alcool sont plutôt strictes. En Australie, dans les bars, il y a trois grandes règles. Vous ne pouvez pas, par exemple, commander plus de quatre verres à la fois. Si vous êtes une tablée de cinq, et que l’un d’entre vous peut payer sa tournée, il devra le faire en deux fois (4+1). J’imagine si c’est une équipe de rugby, le bordel monstre ! Je sais que c’est étrange, mais ne me demandez pas pourquoi, je n’en ai pas la moindre traitre idée. Citons également que après minuit, certains bars et boite de nuit (pas tous, selon réglementation), font, chaque heure, une pause de dix minutes où ils ne servent plus d’alcool, mais proposent des softs drinks gratuitement. Peut être pour laisser reposer les plus gros buveurs. Egalement après minuit, il est fort probable que l’on vous refuse la vente de shooter. Pour éviter que l’alcool monte trop vite à la tête des gens, peut-être. Les Australiens restent sage en semaine, se consacrant pleinement à leur boulot, mais se lâchent dès le vendredi soir, et font la tournée des bars en y laissant leur trace. Ils aiment boire. Ce qui est très réputé ici, c’est bien entendu la bière. VB, Crown, Victoria, Foster, sont les plus célèbres. Le vin est aussi une boisson à la mode. D’ailleurs, les vignes australiennes apportent de très bons cépages. Je ne le savais pas spécialement en arrivant, mais le vin local, le haut du tableau, est très bon. Le climat et la terre aident au bon développement de la vigne, et des raisins. Et puis, bien entendu, il y a ensuite toutes les boissons qu’on peut trouver partout dans le monde. Le cocktail à la mode australienne est le JagerBomb. Dans un grand verre, le barman verse du Redbull (boisson énergisante), et, à coté, il remplit un shooter de Jagermeister, qui est, à la base, une liqueur de plantes médicinales, venue d’Allemagne, et montant à 35°. Si le barman est stylé, et si il a au moins trois JagerBomb à faire, il met les shooter en équilibre entre chaque verre, puis joue au domino. Le but étant, bien entendu, que le shooter rentre dans le grand verre, avec son contenu. Ensuite, on boit ça cul sec, interdit de le faire en plusieurs fois. C’est très réputé ici, et le gout est plutôt bon il faut admettre. Voilà pour ce qu’on trouve, le plus souvent, dans les bars et boite de nuit. Si vous voulez faire un apéritif à la maison, cela peut rapidement vous coûter cher. L’alcool en Australie a un coût élevé. Pas moins de 30AU$ (une vingtaine d’euros), la bouteille de Vodka. Je pense que, en plus du coup d’importation du produit, ce prix est fait pour dissuader les jeunes, majeurs, à acheter de l’alcool. Jeunes majeurs ? Oui, car si en France, acheter de l’alcool est censé être prohibé, je dis bien censé, aux mineurs, ici, c’est formellement interdit, et la loi est respectée. Il faut dire qu’on ne peut pas acheter de boissons alcoolisées dans les supermarchés. On doit passer par les « Bottle shop », qui ont plus de facilités à contrôler chaque client par le biais d’une demande de pièce d’identité, plutôt que dans une grande surface, où au milieu de 20 articles, se trouvent une bouteille de bière ou de vin. Bien entendu, il n’y a pas que de l’alcool qu’on peut boire en Australie ! Pour le reste, c’est assez similaire à la France. A part qu’ici, les jus de fruits font trois litres, et les bouteilles de Coca en font parfois plus de deux, et que l’on ne trouve pas d’Orangina. Sinon oui, c’est pareil. Ah, j’oubliais, les australiens aiment beaucoup l’eau gazeuse.


JageBboooooooooomb, World Bar, Sydney


Voilà pour cet article concernant la nourriture et les boissons en Australie. J’espère que vous avez passé un agréable moment en notre compagnie, et je vous donne rendez vous dimanche pour un résumé hebdomadaire avec … des petites modifications également !

PS : Je voudrais savoir ce que vous pensez que ce nouvel habillage de mon blog !
PS2 : Je sais que notre cher pays français a une réputation à tenir, en tant que champion du Monde de la grève, mais si vous pouviez repousser celle des commentaires à l’année prochaine, ce serait cool. Merci à tous les fidèles du commentaire !