Monday, June 15, 2009

Retour à la réalité...

Par où commencer ? Cette semaine, celle du retour à Sydney, a été particulièrement chargée. Rarement d’ailleurs je ne m’étais autant occupé en huit jours. Pas le temps de souffler, il fallait remettre le nez dans les démarches, refaire les courses, comme un second départ. Mais j’ai rapidement repris mes marques. Et si tout n’est pas encore fini dans ma seconde partie à Sydney, je commence à entrevoir le bout du tunnel. Alors, à semaine chargée, blog chargé. Et pour se faire, on va retrouver une méthode ancestrale mais qui parfois à du bon, le résumé journalier. Par où commencer ? Par dimanche dernier, pardi !

Dimanche 7 juin
En ce lendemain de retour de vacances, je me réveille dans mon auberge de jeunesse située à Central Station la tête dans le pâté. Rapidement, je prends mes affaires pour changer d’endroit, ce backpacker étant bien trop cher. Direction Kings Cross, l’endroit où je me rends tous les soirs pour faire la fête. Je traverse la ville, à nouveau, et je m’imprègne de cette ambiance où règne quatre millions d’âmes. Je redeviens rapidement le Sydneysider que je suis depuis six mois. Mate’s Place, l’hostel où dort Alexis depuis son arrivée ici, est moins propre, plus petit, moins agréabl
e à vivre, mais plus convivial. De toute manière, je ne compte pas y rester et espère trouver un logement rapidement. C’est pourquoi dans l’après midi je visite un appartement, proposé par un français, nommé Arnaud. Situé dans le cœur de la ville, il est plutôt sympa. Je m’y sens relativement bien. Un salon assez grand, une cuisine américaine, où l’ordre n’est pas le mot à employer, mais qu’importe. La chambre est spacieuse, un grand et un petit lit, une salle de bain privative, et un grand balcon, seulement pour les deux occupants de la chambre. Il y a également une terrasse immense en haut du building, sur le toit de Sydney, avec barbecue, ainsi qu’une piscine avec jacuzzi, au niveau de l’appartement. Je n’hésite pas longtemps et dis oui à Arnaud, mon nouveau coloc.

Lundi 8 juin
Après avoir eu de brèves nouvelles de Ziad en matinée, je me dirige vers Goulburn Street, lieu de mon futur logement. Je ne peux emménager que le lendemain, mais je dois donner la caution aux gens qui quittent les lieux ce jour là. Arnaud m’accueille, je monte sur le toit où des amis à lui font une farewell (fête de départ) à celui que je remplace. Première mauvaise nouvelle de la semaine concernant le logement, il m’anno
nce qu’il quitte l’appart dans une dizaine de jours et que je dois trouver quelqu’un pour dormir dans ma chambre, sous peine de devoir payer le double prix. Je passe donc des coups de fils dans l’après midi à des amis, et l’une d’elle se dit intéressée. C’est déjà un premier contact. Je poste néanmoins des annonces sur Internet pour trouver quelqu’un au plus vite, c’est mieux. J’ai jusqu’au jeudi suivant, jour de départ de Arnaud. L’après midi est peu animée, et après un café avec Luce, la super nanny de Sydney, je fais mes affaires au backpack pour le quitter le lendemain. En soirée je fais un tour à l’Empire, un club situé en face du Mate’s Place, puis je vais me coucher.

Mardi 9 juin
C’est le jour de mon emménagement. J’arrive assez tôt à l’appartement, sur les coups de 9 heures, je ne tenais plus en place avec les quatre lits composant la chambre où je dormais. Je prends rapidement mes marques dans mon nouveau chez moi. Je m’y sens plutôt bien, je range tranquillement mes affaires, et prend mes aises dan
s la salle de bain. Après une petite heure, Arnaud vient me voir et m’annonce qu’il partira finalement lundi, cela réduit les distances pour trouver quelqu’un. Ceci étant, j’emménage à peine, donc il m’apprend que je devrais bénéficier de deux semaines pour trouver un remplaçant, ce qui m’enlève une petite épine du pied. Dans l’après midi je reste un peu dans mon nouveau chez moi, et je passe à la banque pour faire le nécessaire concernant le changement d’adresse, ainsi qu’à Woolworths, faire quelques courses essentielles. Je vais également, à nouveau, boire un café en ville avec Luce, qui est donc la fille au pair ayant le plus de congés de toute la ville de Sydney !

Mercredi 10 juin
Je me lève en ce premier jour dans mon nouveau chez moi avec des envies de mouvement. Voyager pendant quinze jours m’a donné la bougeotte. Alors il faut que j’aille quelque part en ce mercredi très ensoleillé. J’en parle à Arnaud, qui me dit que Watsons Bay est très sympa à faire. Ni une ni deux, je saute dans la douche et part à Circular Quay. Je prends un ferry qui m’emmène sur cette île, situé au bout du bout de la partie Sud de Sydney, dans un lieu sublime. Excepté un malheureux incident, dont je ne citerai un traitre mot (...), je passe une superbe après midi. L’endroit est à la limite du paradisiaque, reposant, loin de la ville, mais offrant néanmoins un superbe panorama sur cette dernière. Nous sommes juste en face de Manly et des ses rochers. Je marche pendant longtemps autour de l’endroit magnif
ique où je me trouve. Je m’engouffre dans des petits chemins, je saute de rocher en rocher, je me balade au dessus du vide, je respire et je vis. Je suis seul, et c’est un grand plus. Je ne pense à rien, sinon au bonheur que je prends à ne penser à rien. Au bout de quatre bonnes heures, je rentre à la maison pour me poser. Cette soirée, je découvre mes colocs. Trois malaysiens, au demeurant forts sympathiques, mais qui me dégoutent et m’énervent rapidement. Ils vont, par exemple, souvent dans leur salle de bain et se racle la bouche pour cracher tout ce qu’ils ont à cracher, le petit jeu durant une dizaine de minutes. C’est perturbant et gênant à la longue. Ils chantent tout le temps, ce qui est agréable au début… seulement au début. Ils parlent avec des voix de fillettes et ont le rire de Thierry Roland, si on avait castré ce dernier. Bref, je vais rapidement saturer, mais je me dis que ce n’est l’histoire que d’un peu plus d’un mois.





Jeudi 11 juin
Le soleil brille dès le réveil, annonçant une belle journée. J’ai d’ailleurs prévu de la passer avec Lise, mon amie et collègue du Lemon Bar. Avant cela, la fille qui était intéressée pour vivre ici visite l’appartement. Elle l’aime et le veut, me voilà soulager. Puis Lise débarque. On fait un gâteau au chocolat qui au final manquera de cuisson, et on mange ensemble. Dans l’après midi, on va s’adonner aux joies du shopping, et je me fa
is un plaisir, chose rare, en m’achetant un beau blouson, dont j’avais besoin. Je passe un très bon moment avec ma louloute, on rigole tout le temps quand on est ensemble, et elle me dit même qu’elle pourrait être intéressée par l’appartement si l’autre fille ne le prenait pas. En soirée, je vais au Hugo’s, un club très sympa de Kings Cross, en compagnie de Luce (encore Luce, décidément cette semaine !), et Ingrid. On passe une très belle soirée autour de pizza et de vin, autour de rigolade et histoires australiennes.

Vendredi 12 juin
En cette matinée de veille de week end, je me réveille avec une farouche idée : faire un barbecue le lendemain, en guise de pendaison de crémaillère. L’idée grandit rapidement, j’envois des aiménaim’sse à pas mal de monde et reçois beaucoup de réponses positives. On sera une dizaine, ce qui est déjà bien vu l’heure à laquelle je me prends à organiser un tel événement, d’une réputation internationale. Bien entendu, toutes les chaines de télévision du pays seront là pour couvrir le lunch royal, et le Sydney Daily Telegraph a prévu d’en faire la une de
son édition dominicale. En ce vendredi après midi, il va m’arriver une histoire que seul moi puisse vous raconter. Je pars courir en ville, pour la première fois depuis un petit moment, et cela me fait un bien fou. Je me balade dans les rues, descend à Circular Quay, passe par le Royal Botanic Garden et remonte chez moi. En revenant chez moi, l’histoire débute ! Je rentre dans l’appartement, et me rend compte que le « bip » n’est pas accroché à mes clefs. Le « bip » me permet de rentrer dans le building et de monter à l’étage où je vis via l’ascenseur. Je pars donc voir si je ne l’ai pas perdu en bas. Une fois les portes de l’ascenseur fermées je me dis donc « Mais Arnaud, comment tu vas remonter au 6ème étage sans le bip ! » J’arrive en bas, et bien entendu le « bip » n’est pas là. Me voilà bloqué en bas ! Je tente alors de passer par les escaliers de service. J’ouvre une porte, qui se ferme derrière moi. Dans le couloir, aucun escalier ne monte, tous descendent. Problème, la porte ne s’ouvre plus, et je pense pendant une demi-seconde que je vais mourir ici. Heureusement, une autre porte au fond me crie « Viens m’ouvrir Arnaud ». Je l’ouvre alors, et me voici pied nu, torse nu, en short, et dans la rue ! Je rentre à nouveau dans le building à l’aide d’une tiers personne. Puis il faut que je trouve quelqu’un habitant au même étage que moi pour remonter au bon niveau. Au bout d’une vingtaine de minutes, éclair de génie de Arnaud. Je vis au même étage d’où est située la piscine du building. Par conséquent, tout le monde a accès à ce niveau ! Je chope donc la première personne qui rentre et lui explique la situation. Me voici enfin chez moi ! J’ouvre la porte et trouve … le bip, par terre, à l’entrée de l’appartement. Rocambolesque ! Puis je prends une douche et descend à Circular Quay. Tous les soirs depuis une dizaine de jours et jusqu’au dimanche 14 juin, le Sydney Opera House est magnifiquement décoré par des jeux de lumières lui donnant une image peu connue, mais tellement belle. Il se part d’une robe, que dis-je, d’un voile, parfois bleu, virant au rouge, voire à l’orange, sans jamais faire de fausse note. L’Opera chante par le son de l’eau s’échouant à son immensité, et danse sous les projecteurs qui lui donnent des allures de princesses ne sachant comment s’habiller pour aller … à l’Opera en ce vendredi soir. Je tourne autour de lui pour mieux le photographier pendant une heure et demie. Son non moins célèbre voisin, Harbour Bridge, en serait presque jaloux ! Vers 20H, Luce et Ingrid me rejoigne. On fait quelques photos et nous nous dirigeons de l’autre côté de la baie, en face de l’Opera, pour aller boire un verre. Au final, on boira deux bouteilles de vin (Merci Luce^^), en discutant des heures et en ne voyant pas le temps passer. Puis on se décide à quitter le Cruise Bar et sa majestueuse vue sur l’Opera qui continue de danser sous différentes couleurs pour rejoindre un lieu non moins prestigieux … le McDonald ! Le temps d’avaler un morceau et nous voilà rendus à l’Ivy pour terminer la soirée dans la boite tendance de la ville. On accède facilement, je ne sais pas par quel miracle, à la salle VIP, et on se prend une dernière bouteille de vin. Eric nous rejoint, un autre ami français, et sur les coups de trois heures du matin il se fait temps de rentrer. Quelle soirée, l’une des meilleures qu’il m’est été donné de passer à Sydney.







Samedi 13 juin
Un an jour pour jour après la défaite de la France contre l’Italie à l’Euro 2008, synonyme d’élimination de la bande à Domenech (qui demandera ce soir là Estelle en mariage…), ce 13 juin débute également par une mauvaise nouvelle. La fille qui devait prendre la chambre refuse finalement d’emménager (Je ne dirai un traitre mot concernant cette personne, cela serait lui donner de l’importance.). Mais peu importe, c’est le jour du barbecue, alors profitons en ! Lise arrive pour m’aider à l’organiser. Je peux toujours compter sur elle, c’est ca les ami(e)s ! Nous faisons un gâteau au chocolat et une salade de riz. Puis les gens arrivent au compte goutte. Rapidement, nous rejoignons le toit. En avant la cuisson ! Nous passons plusieurs heures dans cet endroit fort agréable qui nous offre une vue panoramique sur la ville. Alexis s’enflamme même et nous fait un strip tease ! On mange, on rigole, on discute, banal, mais tellement précieux. L’une de mes amies, Sandrine, se dit intéressée par l’appartement. Elle doit trouver quelqu’un pour le sien, condition sine qua non pour son départ. Les choses s’éclaircissent. L’après midi, nous rejoignons la piscine autour de parties de foot sous marine, chanson paillarde, plongeons incessants et rires innombrables. Puis, sur les coups de 17H, tout le monde rentre. Sandrine me rappelle en soirée et m’annonce qu’elle a trouvée quelqu’un pour la chambre, tout va bien dans le meilleur des mondes puisqu’elle peut emménager dès lundi. En soirée, je pars au Gaff, un club où je me rends plusieurs fois par semaine et qui fête ses trois ans. Cela sert de sortir souvent car on connait à force un peu de monde, et j’ai ainsi accès à l’Open Bar pendant trois heures ! Je ne vous cacherai par que j’en ai profité ! La soirée se termine un peu en eau de boudin pour Lise et moi, mais elle fut très bonne néanmoins !





Dimanche 14 juin
Au-delà du jour du seigneur, le dimanche était le jour du retour du Lemon Bar ! Avant cela, le propriétaire de l’appartement vient me rencontrer et m’expliquer les modalités du contrat de location des lieux. Il est plutôt cool et compréhensif. Puis, départ pour Bronte Road où nous avons rendez vous, Lise et moi, pour retrouver Ziad. L’événement est assez petit, et mon patron libanais m’annonce que la journée devrait être calme. Que nenni ! On se fait déchirer toute la journée, et malgré la pluie qui tombe à grosses gouttes une bonne partie de l’après midi, les gens, étranges, continuent de boire des jus de fruits ! On fait un bon chiffre d’affaires, on rigole bien avec Ziad, et cela fait un bien fou de retravailler. Seul bémol de la journée, un texto. Sandrine m’annonce que la personne devant reprendre la chambre refuse finalement d’emménager. Here we go again ! Me revoilà au point de départ. Je le dis au proprio qui me laisse une semaine pour chercher. Si, le lendemain, je n’ai personne, je décide de lui faire part de mes deux semaines de préavis avant de quitter cet appartement. Sur la route du retour, le Lemon tombe deux fois. Fous rires avec Lise, car c’est une histoire de citron. Ziad ne rigole pas trop au début, puis fait fonctionner ses zygomatiques avec nous, car au final c’est marrant ce citron géant qui tombe sur la route. Je propose alors à Ziad de le raccompagner au garage au cas où un nouvel incident arrive. On dépose Lise à Kings Cross et rejoignons Parramatta, lieu où se trouve le garage. Puis Ziad insiste pour que je mange chez lui. Je passe donc la soirée en compagnie de ses deux petites filles et de son épouse, que je connais déjà. Un bon diner, un bon moment, et vous comprenez pourquoi j’étais peiné quand nous étions en froid… La soirée se termine très bien, et Ziad me ramène chez moi aux alentours de 23H. La semaine est bouclée, une autre peut commencer…






5 comments:

  1. Bonjour, mon Nono, si je comprends bien, c'est la semaine des fiestas et des rebondissements!!
    j'espère que tu vas trouver qq'un rapidement, car en dépit des crachats et autres raclements des malaysiens, il a l'air sympa, ton appart! et je constate que depuis que nous sommes partis, le beau temps s'est installé à Stydney!!Nous avons passé le week end en Corrèze, Papuy et Mamy t'embrassent, tout le monde va bien, nous leur avons fait une projection des photos de l'australie en dégustant les Tim Tam.
    je te fais plein de gros bisous et à bientôt
    Maman
    PS: est-ce le blouson que nous avions vu ensemble que tu t'es acheté?

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  2. Non Maman, c'est un autre :-)

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  3. Ouaouh, mais tu as changé ta page d'accueil, ça fait tout drole, mais c'est chouette aussi! Je mae suis demandée ou j'étais tombée qd j'ai cliqué sur "follow me..."!
    Bisoyus, mon ange!
    Maman

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  4. Ouiiii bien, les trois photos du haut sont tres bien :)
    serais il possible d'augmenté la police d'ecriture, la mamie a du mal à lire ...

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