Sunday, June 7, 2009

Voyage familial: Jours 11 à 14, Darwin

Toute bonne chose à une fin. Même un superbe voyage. Alors, pour la dernière partie de ce séjour australien, nous sommes allés à Darwin, dans le nord du pays, où la météo était la meilleure de nos quatre étapes. Au programme, deux jours au Kakadu National Parc, et une journée à Katherine. Au programme aussi, beaucoup de route au sein du 4x4 Toyota. Et puis, à la fin, un peu d’émotion, une boule au ventre, mais l’aventure continue de mon côté. Voici le dernier récit de notre voyage familial, qui restera quinze jours exceptionnels, dont j’ai aimé chaque moment.

Jour 11 : Kakadu National Parc, partie 1

Après une courte nuit du côté de Darwin, un groupe de vieux criant entre 6 et 7 heures du matin sans discontinue, nous avons pris la route pour le sud. Au programme, 300km pour rejoindre le Kakadu National Parc, où nous devions nous rendre pour 11H00. Au volant du 4x4 que l’on a loué pour la période restante des vacances, je file donc vers une nouvelle destination. Après s’être perdu une ou deux fois en route, on récupère enfin le bon chemin, mais il reste des centaines de kilomètres à parcourir. Ceci étant, le tracé n’est pas bien compliqué. C’est toujours tout droit, et dans tous les sens du terme. Pour imager la chose, en arrivant je dis à tonton « C’est comme avoir fait Limoges – Paris. », et il me rétorque « Sauf que là, tu n’as jamais tourné le volant. » C’est surprenant, mais au moins on ne s’emmerde pas avec des virages. Côté conduite à gauche, aucun souci. Le seul « hic » est que la voiture est puissante, et comme elle ne rend pas une impression de vitesse facile, on monte rapidement dans des chiffres au-delà de la limitation. Mais il fallait bien rouler pour arriver à l’heure. Aussi, sur cette longue route, nous avons croisé ces fameux camions de 50 mètres. Heureusement pour nous, la plupart remontaient sur Darwin, car à doubler cela doit être plutôt cocasse. Sur les coups de 10H30, nous arrivons enfin à destination, et on se paie même le luxe d’être un peu en avance. Direction, en mini bus cette fois-ci car située à seulement cinq minutes, la Yellow Water. Elle porte un autre nom, aborigène celui-ci, et qui est « Ngurrungurrudjba ». Oui je sais, pas évident à lire, vous n’avez qu’à faire un effort, ce n’est pas bien sorcier ! Maman, tonton, tata et moi avons donc embarqué sur un petit bateau de plaisance pour naviguer le long d’une rivière, jaune, comme son nom l’indique. Au programme, beaucoup d’oiseaux, beaucoup de flore, et quelques … crocodiles ! La croisière a duré une heure et demie, et elle fut fort agréable. Le beau temps était enfin au rendez vous. Les 30 degrés se faisaient ressentir malgré tout, mais le soleil reluisait tellement joliment sur l’eau que l’on en oubliait facilement la chaleur montante. On a même eu droit à une leçon de chambrage par un oiseau (donc j’ai perdu le nom) à un croco. La scène était plutôt marrante, mais la fainéantise du plus gros a fait qu’il n’a pas réagi aux provocations dont il était la cible. Après cette matinée sur l’eau, nous sommes partis manger un bout rapidement. Puis nous reprenions la route pour une autre activité qui nous avait été conseillée. Sur le chemin, nous faisons un stop express au Warradjan Aboriginal Cutlural Centre. Il ressemblait quelque peu à celui de Uluru, et c’est la principale raison pour laquelle nous ne y avons pas fait de vieux os. La chaleur continuait de monter, on atteignait des 37-38° dont j’avais perdu l’habitude avec l’hiver censé arriver sur le pays. Quelques kilomètres plus loin (il faut savoir que Kakadu National Parc s’étale sur 19000m² et qu’entre chaque lieu à voir il y a parfois 200 à 300 bornes), nous arrivons à notre ultime visite de la journée, Nourlangie Rock. Il s’agit d’un regroupement de montagnes, similaire aux Mont Olga, mais avec davantage de flore. Le paysage y est grandiose. On a escaladé, marché, enjambé, traversé, contourné durant quelques kilomètres la route sinueuse … tous en claquettes ! Alors que l’on croisait des gens équipés comme des chefs, nous n’étions que des amateurs craignant le soleil. Mais on s’en est très bien sorti. Et nous sommes arrivés au sommet, où le panorama est tout simplement génial. Une sensation de liberté s’empare de nous quand on est tout là haut, c’est comme l’Himalaya mais dans le désert de l’Australie. L’Outback offre des paysages étonnant, et la marche à pied valait vraiment le coup. Sur notre chemin nous avons même rencontré un petit kangourou sauvage. Il était tout noir, tout mignon, mais tout perdu je crois. Il est déconseillé de les toucher, car ils ne sont pas traités comme ceux que l’on a pu nourrir dans un parc conçu à cet effet. Après avoir admiré l’immensité, nous sommes repartis en voiture. Direction cette fois-ci notre nouvel hôtel, situé au Aurora Kakadu Resort. Nous avons éprouvé quelques difficultés à le trouver, mais tout s’est bien fini. Au programme du diner de ce premier des deux soirs ici, des noddles, ces nouilles chinoises que l’on laisse dans le l’eau bouillante pendant trois minutes et qui sont censées vous nourrir. Ce n’était vraiment pas bon, mais qu’importe, il fallait bien manger quelque chose. Le lendemain s’annonçait comme une journée marche à pied avec cette fois-ci… des chaussures adaptées !








Jour 12 : Kakadu National Parc, partie 2

Cette seconde journée au sein de l’immense parc de Kakadu était en premier lieu l’occasion de se reposer un peu. Au milieu des matinées où le réveil sonnait toujours avant 7 heures du matin, nous avons enfin pu dormir un peu et profiter de quelques heures de sommeil supplémentaires. Néanmoins, il ne fallait pas en abuser. C’est pour cela qu’après un petit déjeuner rapidement avalé, nous nous sommes aventurés sur la Billabong walking, située juste derrière l’hôtel. Cette marche, que nous avons attaquée sur les coups de 10H, est une promenade plutôt pédestre de 4km, longeant un lac infesté de crocodiles. Malheureusement, nous n’avons pas pu en voir. A défaut, nous avons croisé deux kangourous avant d’entamer la marche, et ils étaient également nombreux à courir dans la forêt, mais sans que l’on puisse les apercevoir. Pendant deux heures, nous avons profité de la nature, en prenant encore et toujours de nombreuses photos, et en admirant quelques animaux au milieu de ces arbres parfois surprenants. Après tous ces efforts, le réconfort. Nous avons donc profité de la piscine de l’hôtel, et de son eau à température idéale, pour piquer une tête. Le temps de faire quelques bombes avec tonton, de se poser dans le jacuzzi pour maman et tata, et touti counti ! Puis direction le petit restaurant du coin pour quatre Fish and Chips qui ne resteront pas, loin s’en faut, dans les annales ! L’après midi nous obligeait à reprendre la voiture. Tonton nous emmenait vers le nord de Kakadu (On prononce Kakadou pour la petite histoire). Je fais d’ailleurs une parenthèse pour vous chanter la chanson du Parc, qui existe, je ne plaisante pas, et dont les paroles sont : Ka…ka…dou dou dou pousse l’ananas et mouds le café (bis). Refermons la parenthèse et repartons bronzer (le jeu de mot exceptionnel ^^). Direction donc Ubirr, site situé à 80km de l’hôtel. Arrivés sur place, nous prenions la Mannara walk pour continuer notre séjour marche à pied. Elle était, au final, assez semblable à celle de la matinée. Longeant la East Aligator River (notre hôtel, encore pour la petite histoire, est situé sur la South Aligator River), nous nous sommes baladés au milieu des nombreux arbres, sur un chemin plus ou moins tracé. Comme nous sommes de grands sportifs devant l’éternel, nous n’avons pas tourné devant les panneaux « Easy walk » ou « Medium walk ». Nous avons fait, sans en être peu fier, le grand tour, celui des habitués de la marche, que nous sommes devenus durant ces deux semaines. Malheureusement, toujours pas de crocodiles en vue lors de cette après midi. Ce qui était marrant, c’est que la forêt était aussi remplie que les routes locales. Ici, si vous tombez en panne, bon courage ! C’est le désert. Le vrai, le pur, le dur. Les routes sont super longues, il y a une station d’essence quand tu n’en as déjà plus, tu croises une voiture tous les cinquante kilomètres. Je n’exagère à peine, voire pas du tout. C’est impressionnant, vraiment. Je pense que c’est l’une des images fortes que je garderais de l’outback. Pour en revenir à nos aventures, nous avons terminé notre marche, et sommes repartis vers l’hôtel. Mais, avare de marche à pied pour complètement abimer nos belles chaussures, nous nous sommes ré-arrêtés sur le chemin du retour pour faire une dernière balade, plus courte celle-ci, au milieu de rochers immenses. Là encore, le désert se faisait ressentir, et la terre était durcie, en plein milieu de cette période de sécheresse. Le temps de prendre une dernière photo de ces impressionnantes termitières (bloc de terre formé par des milliers de termines y vivant, et pouvant atteindre plus d’une mètre cinquante de haut), et nous rentrions, pour de bon, à l’hôtel. Retour à la piscine, puis un petit diner tranquille. Comme à notre habitude, nous nous couchons à l’heure des poules car nous sommes fatigués en fin de journée. Ca ne m’étonne pas, sachant qu’on a encore du faire cinq heures de marche dans la journée. Et que demain, il faut se lever aux aurores pour rejoindre une ville nommée Katherine. Et pour remplacer les jambes par les bras. Pour remplacer la marche par le canoë…







Jour 13 : Les gorges de Katherine

A la veille d’un ultime voyage en avion qui ramenait maman, tata et tonton en France, et d’un autre qui me ramenait à la belle ville de Sydney, une dernière journée complète nous permettait de passer un nouveau très bon moment. Après un réveil plutôt matinal, nous avons quitté le Aurora Resort du Kakadu National Parc pour prendre la route, direction le sud. La ville de Katherine, située à plus de 300 kilomètres, était notre destination du jour. Le voyage au sein de notre 4x4 de chez Toyota était long, très long même. Quasiment 4 heures de route, coupées par trois petits arrêts, dont un pour prendre de l’essence, et deux autres pour prendre une photo. Les 32° annoncés dès 9H du matin laissaient sous entendre que la journée allait être chaude. Maman, malade depuis la nuit dernière, et, apparemment, victime d’une vilaine insolation, vivait un voyage pénible à l’arrière, mais on arrivait finalement à bon port. Le timing était bon, mais il n’aurait pas fallu trainer beaucoup plus. Au programme de la journée, du canoë, au milieu des gorges de la ville de Katherine, et de la rivière du même nom. Je faisais équipe avec maman, qui avait décidé de monter à bord malgré sa toute petite forme et sa phobie de l’eau, et, par conséquent, tonton et tata prenaient place dans le second canoë. Les débuts étaient quelque peu folkloriques, mais on trouvait rapidement nos marques et notre rythme de croisière était excellent. Les hommes étaient à l’arrière, donc dirigeaient le bateau en plus de le faire avancer, et les dames ramaient à l’avant pour glisser sur cette eau d’une température délicieuse. En parlant d’eau, nous remarquions très vite qu’il faut éviter de venir avec des vêtements propres pour cette activité, tant nous sommes trempés en un temps record. Au bout de cinquante minutes de navigation d’une qualité très correcte, nous sommes arrivés à la fin du parcours prévu, pour garer notre véhicule sur une petite plage prévue à cet effet. La faim se faisait ressentir. Au programme, pain de mie, jambon, et tranches de fromage à burger, pour faire un sandwich. Histoire de se nourrir, dirons-nous. Et en dessert, bananes et … Tim Tam. Bien entendu, ces délicieux gâteaux avaient voyagé avec nous sur l’eau, donc en plein soleil, qui plus est enfermés dans une petite boite où il devait faire cinquante degrés ! Forcément, la tête et la texture du biscuit en avaient pris un coup. Par la suite, nous avons fait une petite marche avec tonton le long de l’eau pour prendre quelques clichés, et après s’être baigné plusieurs fois, nous rembarquions pour le chemin retour. Je tiens à préciser que maman s’est débrouillée comme un chef. Bon, le coup de pagaie était parfois hésitant et au dessus de l’eau, mais je tiens à la remercier de nous avoir accompagnée bien qu’elle était malade, et dépassant sa peur bleue de l’eau. A l’arrière, je chantais à tue tête « Il était un, petit navire, il était un, petit navire, qui n’avait dja, dja dja djamé navigué… » (Dédicace à ma sœur, qui j’espère, verra de quoi je parle…). Tonton et tata naviguaient quant à eux légèrement en recul car ils prenaient des clichés de ce magnifique paysage. La chaleur continuait de monter d’un cran, et l’envie de se baigner montait en moi. Mais il fallait surtout ramener le canoë à bon port, histoire de rentrer tranquillement à l’hôtel, pour que maman se repose. C’est ce que l’on a fait, et nous nous sommes installés dans notre 6ème lieu différent en deux semaines. Tonton, tata et moi partions alors faire quelques courses. Nous avons pu remarquer à quel point la communauté aborigène était importante dans cette petite ville, et ils semblaient désemparés dans le Woolworth, comme laissés à eux même. C’est assez étrange de voir ce « spectacle », où ils se tapent plus où moins dessus, où ils crient dans tous les sens. Etrange et triste, car on sent que la communauté australienne blanche n’a rien fait, et ne fait rien, pour les aider à mieux s’introduire dans la société d’aujourd’hui. Pour en revenir à nos moutons, nous avons donc fait quelques courses histoire de manger le soir, puis nous sommes rentrés. Le temps de profiter, encore, de la piscine, et nous dinions en nous remémorant les nombreux souvenirs de ces deux semaines australiennes. Tout cela sentait, malheureusement, la fin. Toute bonne chose à une fin. La fin c’est demain. La fin, c’est déjà demain…







Jour 14 : Au revoir, et à bientôt

La dernière journée du voyage n’a pas été d’une activité débordante. Le réveil sonnait à 6H00, car nous avions prévu de partir de bonne heure histoire de profiter un peu de Darwin avant de rentrer. Après plus de trois heures d’une route longue et fatigante, nous arrivions dans la capitale du Northen Territory, sans trop savoir quoi y faire, pour être tout à fait honnête. Alors, nous avons garé la voiture, et sommes partis nous balader un peu. En fait, nous avons marché dans la rue piétonne pendant deux petites heures, le temps d’acheter les derniers souvenirs, et de manger un bout. Puis, départ pour Woolworths. Il fallait absolument que maman, tonton et tata ramènent quelques Tim Tam en France, et nous nous sommes donc arrêtés pour en acheter une petite quantité. Et, déjà, départ pour l’aéroport. Nous rendions la voiture de location. A l’heure du check-in, j’avais une superbe surprise, puisque ma valise avait perdu 12kg ! Bon, je dois avouer que je les ai donnés à Maman, qui repartait donc avec quasiment 40kg de bagages … en soute seulement. L’attente à l’aéroport était relativement longue. Puis et venu le temps des aux revoir. Encore et encore des aux revoir. Au revoir, et à bientôt…

Un autre œil sur mon blog :

Maman : Je regrette que l’on ai pas pu visiter Darwin. Nous avons visité Kakadu National Parc. Je me demande combien ont-ils de Parc Nationaux en Australie, car il y en a partout. Nous avons fait une jolie balade sur un bateau, en admirant crocodiles et oiseaux. Nous nous sommes beaucoup promenés et nous avons fait des marches. Je soupçonne fortement les noodles (nouilles chinoises) de m’avoir filé la tourista. Par contre je suis très heureuse de la journée de vendredi, car malgré une petite forme, je me suis retrouvé sur un lac sur une espèce de bateau en plastique avec Nono, sur au moins dix mètres de profondeur, et moi qui ai très peur de l’eau, je suis heureuse d’avoir relevé ce défi personnel. Nous finissons notre escapade australienne devant un dernier verre de vin local. Avec un petit peu de cafard de laisser Nono tout seul dans ce grand pays.

Patrick : La conduite à gauche est un petit peu déconcertant au début, mais on s’y habitue. La puissance du V6 qui rugit nous sort des ornières délicates. Malheureusement, la consommation fait pâlir. Nous avons vu de magnifiques paysages et également les animaux vivants dans leur milieu naturel. Nous remarquons malheureusement que l’automobile fait beaucoup de ravages au niveau des kangourous, qu’on retrouve en nombre décédés sur le bord des routes. Nous avons bien profités des piscines aux différents hôtels, où Arnaud a appris à faire la bombe. L’escapade en canoë dans les gorges de Katherine était un excellent choix de la part d’Odile (Maman). On a pu admirer la magnificence des lieux (vous avez remarqué le nombre de mots que tonton invente à chaque phrase !). Je rajoute également que les Road train sont surprenants. Ces camions de cinquante mètres de long, et pesant 200 tonnes, très jolis qui plus est.

Isabelle : Nous poursuivons notre périple à travers le Parc National de Kakadu. La végétation est parfois luxuriante, parfois asséchée. Ce qui y est impressionnant reste les termitières. Elles sont très nombreuses, et de différentes dimensions. Notre balade à travers la Yellow Water nous a permis de découvrir quelques crocodiles, et surtout une grande variété d’espèces d’oiseaux. Le lieu d’hébergement était très agréable, notamment la piscine dont nous avons profité. On a fait la visite le long de la rivière « east aligator » où j’ai aperçu un malheureux serpent qui nageait. Par contre, les mosquitos étaient au rendez vous. La dernière balade de l’Australie fut une merveille. Découvrir en canoë les Gorges de Katherine river. A faire … et à refaire ! Je tiens à remercier Odile pour le voyage et pour les super moments que l’on a passé ensemble. J’envie Arnaud de son futur périple sur la côte ouest de l’Australie (Inch’Allah).



Je souhaite ajouter un mot pour remercier énormément Maman, tonton et tata d’être venus me voir. Nous avons passés quinze jours superbes, dont j’ai apprécié chaque moment, et c’est toujours un bonheur d’être auprès des gens que j’aime. Merci pour le soutien qu’ils m’ont apporté à leur départ (ils comprendront). Mention spéciale à maman qui avait organisé tout ce voyage, qui s’est occupée de tout et qui a géré comme une chef. Alors, encore une fois merci beaucoup. Et, encore une fois, au revoir … et à bientôt.

2 comments:

  1. je viens de relire tout notre voyage , racontant au passage des anecdotes à ¨Papa et Marianne sur notre périple; notre voyage retour s'est bien passé, long et fatigant, j'ai retrouvé la maison, encore toute déboussoléé la tête pleine de jolies images, et moi aussi une petite boule au creux du ventre de t'avoir laissé; celà restera un magnifique souvenir;Quand tu rentreras, tu auras à nouveau plein de choses à nous raconter!! Surtout, continue d'écrire régulièrement sur ton blog, gros bisous mon petit coeur, ta maman kangourou!!

    ReplyDelete
  2. j'au bien envie de manger ds tim tam!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    ReplyDelete