Thursday, January 29, 2009

What est N°3: Le Lemon Bar!


Vous le savez, je bosse depuis désormais un mois et demi au Lemon Bar. Si certains pensent que couper des citrons et faire des cocktails peut paraître assez simple et pauvre comme métier, je ne suis pas totalement d’accord. Quand je travaille en France, dans l’hôtellerie de luxe, la pression est constante vis-à-vis des clients. Ici, pas de pression, je vis mon travail comme un loisir faisant passer mes journées, comme des vacances payées par une société. Et en plus, comble du bonheur, j’ai des patrons d’anthologie ! Explications de mon boulot, par différents points, et vous allez voir que le Lemon Bar, ca envoi du bois comme on dit chez nous !


Le Lemon : Le Lemon Bar, c’est un citron géant, jaune bien entendu, et vous l’avez, je pense, déjà tous vu en photo sur mon blog. Ca a beau être grand, il n’en demeure pas moins vrai qu’une fois à l’intérieur, vaut mieux ne pas être claustrophobe ! On y travaille à deux, et on est serré. Sauf que parfois, sur les événements, on est 4, voire 5, et la liberté de mouvement s’en trouve réduite à néant. Heureusement, cela n’arrive que très rarement. A l’intérieur, tout est bien pensé. Un grand bac où l’on met citrons, citrons verts et oranges, et des étagères pour ranger les verres, les couvercles, les serviettes, les eaux minérales, et touti counti ! Il y a également un bac où l’on met la glace, mais c’est assez chiant car quand on a plus de glace faut aller dans les fins fonds du shopping center pour en chercher. L’eau, c’est pareil. Celle pour laver est stockée dans un bidon de 8 ou 10 litres. Quand c’est vide, hop, aller retour aux toilettes pour le remplir. Mais bon, ca nous balade et nous permet de sortir du citron, alors c’est toujours ça. Voilà pour l’esthétique et l’aspect fonctionnel de la chose.


Les cocktails : La liste des cocktails et longue comme le bras. Ils sont tous à base de citrons, de citrons verts ou d’oranges. Puis on y ajoute de l’eau, ou des fruits, ou des sirops, selon les vœux des clients. La base est toujours la même. Du sucre, citrons/citrons verts/oranges, glace pilée, eau/eau gazeuse. Ensuite, selon les commandes, les choses peuvent varier. Ainsi, on ne mettra que du sucre roux avec du citron vert, ou encore on ne met pas d’eau avec un cocktail à base d’oranges, mais on presse des oranges pour compléter le verre… Le plus réputé d’entre tous reste le Lemon – Strawberry, citron et fraise en gros. Mais des cocktails comme le Mojito ou le Lemon Sangria font frissonner les papilles gustatives de nos clients. On ne peut, à la déception immense de certains clients, pas vendre d’alcool, d’ailleurs ils sont très stricts là-dessus. Les seules goûtes d’alcool que l’on met proviennent de l’Angoustora, un alcool amer que l’on met dans le Mojito. D’un point de vue prix, ce n’est vraiment pas cher compte tenu du fait que tous les fruits sont frais, et que tous les jus sont faits à la main uniquement. Le petit coûte 4$, 5 le moyen et 6 le grand. Donc quand certains jours on fait plus de 1000$, c’est vraiment qu’on a eu du monde car ca équivaut environ à 200 clients.


Travail du matin/ Travail du soir : Au lemon, les plannings ne sont pas fait avec beaucoup de prise de tête. Tu travailles soit le matin, soit le soir, parfois en middle quand la journée s’annonce chargée. Je préfère personnellement travailler le matin. On ouvre le citron à 10H, c’est tôt mais ca va. Les filles se font aider par un de nos voisins commerçants, j’arrive pour ma part à l’ouvrir seul mais c’est vrai que c’est lourd. Ensuite il faut mettre deux trois petites choses en place, couper des fruits, mettre la musique, et attendre les clients ! Le soir, j’aime moins. Déjà, on commence en général vers 13 heures pour finir vers 21 heures. Mais quand les journées sont calmes, c’est très très long, trop à mon gout ! Alors parfois on se tourne les pouces, on a le temps de voir passer les gens, de réfléchir. Limite on aurait un bouquin de Sudoku on le finirait en une après midi. Le soir ensuite il faut tout ranger, tout nettoyer. Tous les fruits coupés ne sont pas conservés et il faut les jeter. C’est pourquoi on ramène souvent à la maison des kiwis, de l’ananas ou encore des fraises. Puis vient l’heure de la vaisselle, du rangement général du lemon, de A à Z. Il faut compter entre 30 et 60 minutes pour tout faire, tout dépend de l’activité que l’on a eue dans la journée. Puis il ne reste qu’à fermer le citron, avec l’aide de Ziad, mettre du produit anti insectes volants, et rentrer à la maison !


Les patrons : Je me suis toujours super bien entendu avec mes supérieurs, je ne sais pas vraiment pourquoi d’ailleurs. Mais que ce soir Florence, chef de réception du Beauvallon, Laetitia, chef de réception de l’Atrium, ou Jacky, chef concierge du Beauvallon, j’ai constamment eu des rapports non pas privilégiés mais très bon. La hiérarchie ici est donc la suivante : Elias est le big boss, il est l’un des fondateurs de ce concept en Italie, et il dirige de loin celui présent en Australie. Irène est en dessous de lui. Je ne vous ai jamais parlé d’elle car je ne la vois que rarement, mais elle s’occupe de toutes les finances, la publicité… Puis il y a Ziad, que vous connaissez à force ! Il s’occupe de toute la logistique, il ouvre et ferme le citron tous les jours, et sa femme commence à en avoir marre ! Tous les matins il se lève aux aurores pour aller acheter des fruits et tout le staff nécessaire. Et enfin, il y a nous ! Pour en revenir aux boss, je ne connais que très peu Irène. Elle est sympa de ce que je connais d’elle, mais je ne peux pas raconter d’anecdote ou quoi que ce soit. Elias est quelqu’un de bien, et hardworker. Il bosse tout le temps, il a des entreprises de cosmétiques en Italie avec plus de 300 salariés, il voyage entre ici, l’Italie, la Russie, la Chine… Il n’arrête jamais ! Bon vous vous en doutez, il n’a pas de vie de famille, mais à côté de ça il a un salaire intéressant. Il me fait beaucoup rire, c’est un vrai rital, il parle toujours avec les mains, et un truc qui m’a marqué chez lui c’est qu’il n’est jamais désabusé. Il m’a expliqué un jour que pour lui le boulot en général c’était un loisir. Qu’il prenait ça très au sérieux mais que jamais il ne se prendrait la tête pour ça. Comme le 1er janvier où quand je suis arrivé il était seul, il avait fait je ne sais combien de clients, c’était le bordel dans le Lemon, mais il avait le sourire, tandis que j’aurais surement pété un câble ! En enfin, Ziad ! Pas compliqué de dire que c’est la personne que je préfère à partir du moment où je le vois tout le temps. Ziad je lui dois beaucoup. Et j’essaye de lui rendre bien. On passe des heures à discuter de tout et de rien, et on se chambre souvent mutuellement. Dernière petite attaque en date, mardi. Je fermais le citron, et il me pose la même question trois fois en l’espace de vingt minutes. Je le regarde et lui dit, tout en anglais bien sûr « J’ai lu sur un magazine, très sérieux, que si Alzheimer débutait avant 40 ans, il fallait consulter un médecin au plus vite ! » Il explose de rire et prend sa revanche quelques minutes plus tard. Je lui tends quelque chose, mais je l’échappe au dernier moment, et il saute sur l’occasion pour me dire « J’ai lu sur un journal spécialisé, que si Parkinson arrivait avant 25 ans, il fallait voir un docteur ! » Bref, c’est comme ca tous les jours ! Et il a un cœur gros comme ca. C’est souvent qu’il offre, à tour de rôle, des cafés, des gâteaux, qu’il nous emmène manger… Ce week end il veut même aller en boite avec moi ! On verra s’il tiendra parole le bougre ! Bref, Ziad, c’est quelqu’un de très bien, et si ce n’était pas lui mon patron, j’aurai peut-être déjà quitté le Lemon Bar…


Les « à côtés » : Autour du Lemon, il se passe des choses. Déjà, on est pris en photo je ne sais combien de fois par jour. Parfois, quand c’est calme, si une fille se fait photographier devant le citron, je vais gentiment l’inviter à venir me rejoindre à l’intérieur le temps d’immortaliser le moment. Ca fait beaucoup rire les gens ce citron géant, pas une seule personne ne passe sans y jeter un œil, on est comme des stars ! Aussi, il y a un avantage à travailler dans le shopping center. Tous les employés qui y bossent ont 20% de remise sur nos boissons. Et bien nous avons le même pourcentage de discount dans tous les magasins ! Bon pour l’instant ca ne nous sert pas trop, mais c’est bon à prendre malgré tout. Autre chose, la musique. On a un ordinateur et Ziad nous a laissé le libre arbitre vis-à-vis de la musique. Alors on avait fait une compilation de musique d’ambiance histoire d’attirer les clients. Puis un beau jour avec Gourcuff, on a décidé d’en faire une avec des chansons françaises ! Ainsi, depuis on écoute du Sardou, Johnny, Fatal Bazooka, Brice de Nice, Raphael… De tous les genres, du moment que ce soit français ! Si on peut mêler boulot et nostalgie, ne nous gênons pas….


Le futur : Des Lemon Bar, il y en a plus d’une centaine en Europe. C’est le premier ouvert en Australie, et les débuts sont disons mi figue mi raisin. Celui du shopping center est installé pour trois mois maximum, ensuite ils devront trouver un autre endroit. Le plus probable, mais aussi le plus simple, c’est qu’ils restent dans le même endroit, mais qu’ils changent juste de position, pour en ouvrir un plus grand au milieu du food court. Ce serait un kiosque. Ziad m’en a parlé maintes et maintes fois. Deux pôles de ventes, davantage de cocktails, mais aussi des choses à manger, avec une grande télé où passeraient des clips, de la musique à fond, et beaucoup plus de clients, assurément. Sinon, il faudra migrer vers une autre zone, toujours dans Sydney mais dans un suburb (quartier) éloigné. J’ai dit à Ziad que pour nous ce ne serait pas simple car là on est à cinq minutes à pied, mais si on va à Manly, au nord, ou Bondi, extrême est, ce serait compliqué niveau transport. Il m’a dit t’inquiète pas, tu auras une voiture de société ! Bon, je commence à connaître le libano-italiano-australien donc tend que rien n’est fait, je n’y crois pas, mais bon… Bref, le Lemon Bar a je pense un bel avenir devant lui en Australie car il correspond parfaitement à la mentalité locale. Reste maintenant à concrétiser ces promesses par des actions et des ventes en flèche…


PS : Merci beaucoup Maman, Papa et Marianne…



Monday, January 26, 2009

Australian Day!

Une longue semaine sans nouvelles, je sais ça fait beaucoup ! Mais j’ai quelques petites circonstances atténuantes ! Un début de semaine assez calme, et je pensais faire mon blog jeudi soir quand tout à coup, un week-end de ouf et de la fatigue accumulée m’ont empêché de trouver une petite heure pour vous écrire. Mais me voilà de retour, en vie, et l’esprit un peu plus reposé, car j’ai enfin pu voir autre chose que le taf, le stress et les problèmes cette semaine. Vous voilà un peu de lecture, chers lecteurs, et je promets ne plus faire le mort comme cela aussi longtemps !

Lundi 19 janvier : Lundi dernier, j’étais en repos, comme ce lundi d’ailleurs. Après avoir vu la nouvelle victoire du Psg en images (:cool :), j’ai été faire mon sport matinal, un petit footing et tout va mieux. Puis ça a été journée « dépenssage d’argent ». J’ai été payer le loyer, j’ai fait des courses pour deux semaines (oui, vu les actuels soucis horaires du Lemon, je limite les courses au maximum), puis j’ai acheté une clé pour avoir internet. Seulement une fois à la maison, la clé ne voulait pas fonctionner, j’avais fait une petite erreur de manipulation que je vous expliquerai ci-dessous. Ensuite, en début de soirée, nous sommes allés avec Gourcuff visiter l’Aquarium de Sydney. C’est vraiment un beau truc, avec une variété immense. On a pu faire nos chinois en prenant un nombre de photos incroyable, mais il est dur de sortir des clichés de qualité dans la mesure où on ne peut pas se servir du flash, faisant reflet sur les épaisses vitres nous séparant des poissons. On a pu aussi admirer un beau et très gros crocodile mais qui ne paraissait pas pouvoir faire de mal à qui que ce soit. Je ne sais pas si ils les shootent à un calment ou quoi, mais ils sont vraiment comme des pachas et ne bougent pas des masses ! Ensuite nous sommes partis photographier les requins, les stars de l’Aquarium ! Ils étaient tous ensemble, avec d’autres animaux un peu bizarres dont je ne saurais vous dire le nom. Mais bon, dans l’ensemble, cette visite était très très sympa, et ça permet de sortir un peu du quotidien et de la routine qui me guette. La soirée n’a pas été très animée pour être honnête.

Mardi 20 et mercredi 21 Janvier : Mardi dernier je bossais au Lemon. La journée a été normale, rien d’exceptionnel à raconter, j’ai vu des français, comme tous les jours, et voilà grosso modo. Par contre, Ziad m’a dit qu’on allait faire moins d’heures. En effet, en ce moment le citron tourne beaucoup moins rond, et on ne fait plus beaucoup de chiffre, sans vraiment comprendre pourquoi. Cela semble être une tendance générale, puisque le shopping center dans lequel nous sommes installés est plutôt vide ces derniers jours. Conséquence directe de ces pertes d’argent du Lemon, réduction horaire des employés. Ainsi, les plannings changent totalement. Ils nous avaient été délivrés jusqu’à la fin février, et bien il ne faut plus en tenir compte. La semaine prochaine, au lieu de faire 30 heures, je n’en ferai qu’une petite vingtaine, et je ne sais pas encore pour les semaines à venir. Mais cela engendre quelques problèmes d’argent qui m’oblige à regarder en ce moment pour… déménager ! Et oui, il faut bien comprendre que notre appart à beau être beau, bien situé, super bien équipé, et dégageant une ambiance conviviale et familiale (non je rigole !), il n’en est pas moins cher ! Et au-delà du loyer plutôt élevé, nous n’avons pas les charges incluses (que nous devons payer tous les trois mois) et nous n’avons pas non plus Internet, chose essentielle dans la vie de chacun ici. Donc j’ai commencé à jeter un œil, rapidement, même si rien n’est décidé, ni arrêté. Revenons-en à nos moutons ! Mercredi j’étais, encore, en repos. Depuis deux jours, mon téléphone ne fonctionnait plus, il était indiqué « no service » et je ne comprenais vraiment pas ce qu’il se passait. Je suis donc parti voir dans une agence Vodafone d’où venait le problème. Mais dans un premier temps je suis passé chez l’opérateur internet pour lui expliquer que la clé ne fonctionnait pas. Il regarde mon compte, rigole, et me dit « Et votre téléphone, il fonctionne ? » Je lui dis que non, et il me dit que c’est lié car j’ai mis mon numéro de portable dans le compte Internet au lieu du numéro fait spécialement pour. Tout s’explique ! Bah voilà, rachète une carte SIM pour le téléphone, change de numéro, et reprend une recharge. Chez Internet ils sont plus sympas, ils m’ont offert une nouvelle carte SIM, et m’ont ouvert le compte. Sauf que en rentrant à la maison, j’ai fait trois fois une erreur de mot de passe, et donc la carte est bloquée ! Et je n’ai pas encore eu le temps d’y retourner, j’irai demain je pense, mais en attendant je n’ai toujours pas internet ! En rentrant à la maison, j’ai préparé mon voyage à Melbourne prévu le lendemain, et j’ai trouvé le sommeil aux alentours des deux heures du mat’, deux avant que mon réveil ne sonne !

Jeudi 22 janvier : Le chanteur de rap Seyfu me réveille à 4H du matin avec sa chanson de racaille. Je suis énervé dans un premier temps car ce n’est pas une heure pour se lever, mais après une petite minute de bougonnement, je réfléchi et me dis « Mais je vais voir le tennis, youh ouh ! » Un quart d’heure plus tard je suis dans la rue, je marche vers central station attraper un train et partir à l’aéroport. Oh, la flemme, « Taxiiiiiiiiiiiii ! » Me voilà en route pour Melbourne ! L’avion a une demi-heure de retard, et j’ai failli le rater car ils ont changé la porte d’embarquement sans n’en prévenir personne ! Bref, une heure plus tard, j’y suis ! Après un mini tour dans la ville, me voilà à l’Open d’Australie. Whaou c’est grand ! Première chose en voyant le programme, des français sont programmés sur un des courts pour lequel je n’ai pas de ticket. Allez Arnaud, fait toi plaisir, hop je change de ticket pour 20$ de plus, ce n’est pas grave. Je décide d’accès mon tour tennistique autour des nos petits français. Et bien je ne serais pas déçu. J’ai vu, chez les filles, Mauresmo et Razzano, toutes deux victorieuses, et chez les mecs, pour ce qui connaissent le tennis, j’ai vu Gasquet, Simon, Monfils, Tsonga et Clément. Un match de tennis ne durant pas dix minutes, je n’ai pas pu voir les matchs en entier, excepté un ou deux, mais j’ai tourné et j’étais content. J’ai parlé à deux mamies australiennes pendant longtemps aussi, une d’entre elles devaient avoir 80 ans et connaissez le tennis comme je connais le foot ! L’autre assurait l’entrée dans les stades, et on a parlé de la France, pour changer. En parlant de France, le nombre de français présents ici était impressionnant ! Y’en avait partout avec des maillots de l’équipe de France de foot, j’ai croisé des Zizou, des Henry, ou des Trézéguet. J’ai également pu faire une photo avec Gasquet et Simon, et récupéré deux trois autographes à droite à gauche. C’était une super journée, j’ai kiffé et me suis offert un ou deux souvenirs. C’est non sans regrets que j’ai regagné l’aéroport, et l’avion avait, encore, quelques dizaines de minutes de retard. En plus, je pense que le pilote fêtait son baptême du feu de l’atterrissage, ce qui m’a valu quelques petites frayeurs. Arrivé à la maison à minuit, j’étais vraiment trop fatigué pour écrire mon blog, d’où le début du retard.

Vendredi 23 janvier : Levé vers 9H30, j’avais prévu d’aller au sport dans la matinée, puisque je ne commençais qu’à 16 heures l’après midi. Durant trois jours, on partait à un événement avec Gourcuff. J’entends par là que le second Lemon, transportable, allez être placé dans un jardin, où était fêtait le nouvel an chinois. Mais à 10H, Ziad m’appelle et me demande de venir à 11H30, car il faut aller chercher le citron, l’installer, et tout et tout. Le sport attendra ! Et nous voilà en route avec Ziad vers l’entrepôt où est posé le Lemon. On s’arrête d’abord faire deux trois courses, et sur la route on parle de tout et de rien, comme d’habitude en somme ! Puis nous voilà sur la route, avec un citron géant attaché derrière une voiture ! Je dis à Ziad « J’imagine les gens dans leur voiture, au téléphone avec leur femme –Oh chérie, y’a un citron géant sur la route- et sa femme répondre –Mais qu’est ce que tu as encore fumé !- » Bref, on rigole bien, c’est marrant, on manque de le perdre une ou deux fois en route, mais on arrive tant bien que mal au jardin où l’événement est organisé. Début des galères ! On passe deux heures à installer le truc ! C’est super chiant à faire, faut soulever le Citron à bout de bras pendant que l’autre met des trucs en dessous, faut le bouger, le baisser, le tourner… Et la bestiole pèse tout de même 400KG ! Bref, à 17 heures, et après une bonne heure de nettoyage car c’était horriblement sale, Gourcuff me rejoint et on ouvre enfin le Lemon. Entre 17H et 23H, heure de fermeture, on n’a pas arrêté une seconde, mais vraiment pas, incroyable ! Du début à la fin, une queue d’une vingtaine de personnes, qui gonflait, se dégonflait et ainsi de suite. Pas une seconde de repos je vous dis ! Résultat, un beau 1000$ qui redonne le sourire à tout le monde. A minuit on rentre, Ziad nous paye à tous le taxi, mais je préfère rentrer à pied pour me reposer l’esprit.

Samedi 24 janvier : C’est l’anniversaire de Laetitia ! Mais ça, on verra plus tard, on n’a pas vraiment le temps d’y penser. Avec Gourcuff on a rendez vous à 9H30 pour le second jour de l’événement. Ca s’annonce moins animé que la veille car il fait super chaud aujourd’hui. L a matinée n’est pas trop mauvaise, mais il est vrai qu’à partir de midi, les gens se font plus rares. Il fait 40° à l’extérieur, et à l’intérieur du Lemon, on étouffe. Le soleil donne exactement à l’intérieur du Lemon, alors je vous laisse imaginer la chaleur incroyable. Rarement j’aurai eu aussi chaud de toute ma vie, je transpire sans rien faire, et jusqu’à 17 heures c’est invivable. Quand c’est calme, on sort à tour de rôle avec Gourcuff pour aller s’asseoir à l’ombre cinq minutes pour souffler un peu. That’s amaising ! La soirée est calme aussi, et en étant ouvert six heures de plus que la veille, on fait le même chiffre d’affaire, pour vous dire que c’était vraiment plus calme ! Par contre, à Darling Harbour, où est installé le citron habituel, les filles, Sabine et Julie, ont fait exploser le compteur. Quasiment 2000$ ! Il y a un gros week-end au Convention Center situé juste à côté, où 5000 personnes étaient attendues, et avec la chaleur, le Lemon Bar, situé dans le shopping center, et donc avec la clim, est un bonheur pour tous ! De notre côté, on finit vers 23H, et Ziad emmène Gourcuff et moi diner. On va dans un genre de baraque à frite, mais la plus réputée de Sydney. On goûte LA spécialité locale, enfin. Ca s’appelle Pie and Peas. C’est un genre de pâté de pomme de terre, mais avec de la viande à l’intérieur uniquement, puis sur le dessus de la purée de pomme de terre, des petits pois, et de la sauce. C’est l’équivalent du « Fish and Chips » anglais, je veux dire c’est la spécialité, mais ce n’est pas exceptionnel, même si c’est plutôt bon. Merci Ziad ! On rentre à l’appart vers 0H30, et Laeti m’appelle pour me demander de venir boire un verre pour son annif ! Gourcuff n’est vraiment pas bien et part se coucher, de mon côté je rejoins Laeti. On va dans une boite avec ses collègues de boulot, et quelques potes français. On s’amuse, on danse, on boit, et ca fait un bien fou de sortir, enfin, en boite ! Un mois et demi que je suis là, et c’est la première fois que je fais vraiment la fête. J’adore ! On rentre à cinq heures du mat’ avec Laeti, bien éméchés, mais peu importe. Dans trois heures je me lève, mais vraiment, peu importe !

Dimanche 25 janvier : Le réveil est difficile, et deux dolipranes feront office de petit déjeuner. Aujourd’hui c’est le dernier jour de l’événement, et ca s’annonce animé car la température est douce (30° tout de même), et c’est aujourd’hui le nouvel an chinois. On travaille effectivement pas mal, y’a du monde, on ne se repose pas mais il n’y a pas la queue comme vendredi soir. Disons qu’on a toujours des clients, mais avec des périodes un peu creuses. Dans l’ensemble, on est tout de même plutôt satisfait du week-end car le Lemon y aura gagné de l’argent. C’est bien, ca redonne le sourire à Ziad, même si il ne l’avait jamais perdu, et c’est bon de ne pas se tourner les pouces au boulot. On ferme vers 23 heures pour cette dernière journée, et il faut ramener le citron à la maison ! Après une heure de package avec Ziad, le temps de le fermer correctement, de remettre les roues et touti counti, on part avec Gourcuff et Ziad. Direction la maison, où Ziad nous pose avant qu’il ramène le citron à l’entrepôt. Sauf que, sauf que… Sur la route, le citron s’ouvre, et par deux fois on doit s’arrêter pour le fermer. Les gens ont du me prendre pour un psychopathe car j’étais sur la route accroché à un citron, pour faire du poids pour que Ziad le ferme ! On arrive tant bien que mal, vraiment mal en fait, à la maison. Ziad me dit qu’il faut trouver une solution car il ne peut pas laisser le citron ouvert s’il est tout seul, il lui faut une ficelle pour le fermer. Au bout de cinq minutes de réflexion, je dis à Ziad que j’ai une brillante idée ! Je lui explique que je vais me mettre à l’intérieur du citron, et que je tiendrais le fil censé fermer le citron, de manière à ce que celui-ci ne s’ouvre pas ! Ziad rigole, et me dit « Let’s go ! » Gourcuff part de son côté se coucher, et me voilà assis dans le citron, sur la route ! C’est marrant, je rigole tout seul dedans, sauf que le bidon d’eau se renverse, donc je suis trempé, que c’est super lourd, que j’ai mal au bras et aux mains à cause de la ficelle, et que je suis assis par terre, et c’est pas confortable. Quand Ziad passe sur un dos d’âne, c’est pas mal non plus ! A un moment, il m’appelle et me dit en français avec son accent prononcé « Très bien Arnaud, t’es un champion, continue ! » Et je lui dis « Hurry up, hurry up ! (Dépéchez vous, dépéchez vous !) ». On arrive après une bonne grosse demi-heure à l’entrepôt, Ziad m’ouvre et me dit « Alors ? » Je lui réponds « Whaou, that’s awesome, c’est mieux que Space Moutain ! » Il rigole, on range le citron, et il me ramène chez moi. Sur le chemin, je lui dis que c’était marrant, que c’était le meilleur jeu vidéo de ma vie, que je m’en souviendrais à jamais, et que ca me fera des choses à dire pour mon blog ! Je rentre à la maison à 2H du matin, exténué de fatigue. Laeti vient de rentrer du taf, on discute, je lui explique le truc, elle explose de rire, on parle aussi de la soirée de la veille de son anniversaire, on en rigole encore. Elle me dit que maman l’a appelé, et j’y avais pensé. Comme j’avais plus donné de nouvelles pendant une semaine, mais vous comprenez maintenant pourquoi, je m’étais dit que maman essayerai de m’appeler. Mais j’ai changé de numéro et je n’ai pas eu le temps de la prévenir ! Donc je m’étais dit que peut-être elle téléphonerai à Laeti comme je lui avait donné le numéro. Maman, je vais bien, et pardon à tous pour mon absence !

Lundi 26 janvier : Aujourd’hui c’est l’Australian Day ! L’équivalent, vous l’aurez compris, de notre 14 juillet national ! Je suis en repos, enfin, ca fait vraiment plaisir ! Pas grand-chose de prévu, vraiment du repos. Du sport, et dans la soirée y’a un feu d’artifice à Darling Harbour, que j’irai admirer.

PS : Mon nouveau numéro est le 04.16.93.12.21.

Bisous !

Sunday, January 18, 2009

What else n°2 : La France me manquera…

Quand j’y pense, je ne sais jamais qu’est ce qui a motivé ce voyage au bout du monde. L’Australie n’a jamais été à mes yeux, contrairement à mes colocataires, et aussi à ce que beaucoup de gens pensent, un rêve, une fin en soit. Ce séjour longue durée qui sépare ma destination d’arrivée de 16000Km de mon pays natal a donc été décidé sur le tard, comme une envie soudaine, une pulsion intensive née d’une motivation de base : atteindre un niveau linguistique quasi-parfait. Et voilà, maintenant j’y suis, giresse (Alain pour les incultes !). Mais pendant la durée de cette expérience, aussi belle soit elle, la France, mon pays que j’aime tellement malgré les problèmes qu’il connait en ce moment, va me manquer pour différentes raisons. Enumérons les donc…

La famille : Je suis, et j’ai toujours été, très famille. Papa, Maman m’ont tellement apporté que mon départ a été dur pour eux comme pour moi. A 21 ans, je pense qu’il était temps pour moi de « couper le cordon », même si je suis déjà parti à plusieurs reprises durant plusieurs mois loin d’eux et sans les voir, du côté de ma chère petite ville de Sainte Maxime. Mais au final, peut-être que ce besoin de m’éloigner et de prendre mes distances à jouer dans la décision de cette destination. J’aime mes parents et les chéri plus que tout, le fait de vouloir me prouver que je peux vivre loin de ma famille n’est pas méchant pour les gens concernés, c’est juste un besoin que j’ai ressenti, comme un cap à passer pour atteindre une maturité plus grande encore. Cela peut paraître idiot, égoïste et déshonorant, mais je ne le ressens pas comme ça. En rentrant en France, je prendrais du plaisir à revenir à la maison, à repasser des moments avec eux, car ce sont les personnes qui me manquent et me manqueront le plus. D’ailleurs, je serais l’homme le plus heureux du monde quand Maman viendra dans quelques mois me voir et que nous irons jouer les baroudeurs limougeauds ensemble dans la vaste cambrousse locale. Quand à Papa, j’aimerai, et il l’apprend certainement en le lisant, qu’on se fasse un week-end foot dans un grand stade européen à mon retour. Aller voir un Manchester-Chelsea, un Real-Barca, un Inter-Milan, bref un truc kiffant et inoubliable ! Ensuite, il y a ma sœur. Marianne et moi c’est comme Stone et Charden. Tu ne dis pas tiens, bonjour Stone ! Tu dis, tiens bonjour Stone et Charden. Et bien là c’est pareil ! Tu dis, tiens salut Marianne et Arnaud. T’as compris ? Oui Arnaud ! Allez hop, dégage ! (On verra ceux qui connaissent leurs classiques…). Ma petite sœur, c’est bizarre à expliquer. Elle me manque car sans elle je rigole moins, je m’amuse moins, je chambre moins aussi. La plus fidèle de mes écouteuses de blagues manquera à mon quotidien par son rire, mais aussi par ses caprices et ses nombreuses demandes aussi variées qu’imprévisibles ! Mais maintenant qu’elle a ma voiture, plus de soucis ! Je veux juste que les gens fassent attention à Marianne, c’est tout ce que je demande ! Il y a également Pierre. Malgré nos distances et nos centres d’intérêts différents, il est toujours l’homme de la situation quand j’ai un souci dans de nombreux domaines. Son départ de la maison m’a d’ailleurs rendu plus proche de lui, et j’espère qu’en revenant il aura réussi ses concours. Du coup, il ne sera peut-être plus dans la plus belle ville de France, Limoges bien entendu, mais dans la capitale française du football, Paris vous l’aurez compris ! Ensuite, et enfin, il y a les autres membres de la famille ! Mes grands-parents, à qui je rendrais visite dès mon retour et que je remercie pour les lettres que je reçois de leur part, mais également tous mes oncles, tantes, cousins et cousines qui me lisent, m’encouragent et attendent des souvenirs australiens ! Ne vous inquiétez pas, y’en aura pour tout le monde ! (Bon, Arnaud, c’est écrit, t’es obligé de le faire maintenant !).

Les ami(e)s : Ce serait long, beaucoup trop long même, de citer tous les gens de mon entourage qui vont me manquer. Alors, je citerai Aurore, Maud, Kentin, Ludo, et bien d’autres encore. Disons que je cite les personnes les plus importantes à mes yeux que je côtois à Limoges. J’aurai pu, et certainement dû, parler de certaines personnes rencontrées cet été en saison, des gens qui étaient dans ma classe au lycée ou en BTS, des voisins, des vieilles connaissances, des potes du foot… Bref, la liste, exhaustive à souhait, serait longue et je risquerai de faire des déçus si je citais une dizaine de personnes. Alors je préfère n’en nommer que quatre, pardon pour les autres, mais je n’oublie personne et les ami(e)s qui comptent pour moi se reconnaitront sans aucun souci !

Le sport : L’Australie est, comme chacun sait, une terre sportive. Surf, rugby, plongée, cricket, golf, tennis, footie (vous savez, ce sport bizarre qu’ils pratiquent ici et qui ne comportent pas vraiment de règles, se jouant à deux équipes de vingt je crois, et proposant un savant mélange de football, rugby, basket, et autres sports collectif !)… Y’en a pour tous, ou presque. Le football, plus communément appelé soccer sur l’île continent, n’est pas en reste, certes, mais on ne peut pas dire qu’il soit roi au pays des kangourous. Alors, on peut dire que le football me manque. Le vrai, le beau, celui qu’on voit en Europe. En tant qu’amoureux du ballon rond et de sport en général, il fait parti des petites choses du quotidien que je n’ai pas et qui peuvent m’ennuyer par moment. Heureusement il y’a findu… euh Internet (net, net !). Cela me permet tout de même de suivre les résultats du Psg, plus ou moins brillants (…), mais aussi de voir les buts en vidéo, puisque j’ai beau scruter les programmes télé en long en large et en travers, pas de trace de « Téléfoot », « Jour de foot » ou encore « Stade 2 ». Bref, ce n’est pas grave, peut-être, mais rien n’est moins sûr, que je serai moins « drogué » de ballon rond en rentrant (mais n’y comptez vraiment pas !). Concernant les autres sports que j’aime, ca va. Pour preuve, encore une fois, je vais aller voir un tournoi de tennis du grand chelem et un grand prix de Formule 1. Peut-être même que cet été j’assisterai à un Australie- Nouvelle-Zélande en rugby. Alors disons que je n’ai pas à me plaindre.

La cuisine : Ah ca, c’est quelque chose ! La bonne bouffe française a tenté, mais seulement tenté, de faire des émules du côté de Sydney, en vain. Ainsi, la mayonnaise, les cornichons et bien d’autres choses sont… sucrées ! ‘Sont fous ces australiens ! Les bons petits plats concoctés par mon chef cuisinier de Papa, mais aussi par Maman, font défaut à mon quotidien. J’aime bien cuisiner, mais les produits ici ne sont pas de qualités, où alors ils sont chers. Pareil pour le vin. La piquette australienne ca va bien deux minutes, mais dès qu’on veut un petit bourgogne qui paye pas de mine, il faut avancer une bonne cinquantaine de dollars, excusez du peu ! Quand à tout ce qui est fromage, ca-ta-stro-phe ! Hors de prix, et encore ce n’est pas terrible. Le bon camembert, Président si possible (…), s’est perdu sûrement en route, tandis que les bleus et autre fromage de chèvres n’ont ici de ressemblance que le nom. Oui, définitivement, il me tarde de manger de bonne baguette française, avec du foie gras, des magrets de canards, de la mayokid (je rigole ca va !)… En attendant, on se rabat sur les « Tim-Tam » et autres cochonneries, et défaut de manger équilibrer !

La France : La France en elle-même va me manquer. Non pas les français, d’une car il y en a énormément ici, de deux car ce ne sont pas les personnes les plus agréables au monde, mais le pays en lui-même. Prendre ma voiture, me balader, visiter, aller à la mer, à la montagne, voir passer le tour de France… J’aime mon pays, et je suis définitivement fier d’être français… et chauvin par la même occasion. Car en bon tricolore que je suis, je défends mes couleurs corps et âme ! « Allez les bleus » comme on dit, et « Vive la France, vive la république ! ».

Je pense avoir fait le tour des choses qui vont me manquer. Du côté de l’actu, rien, vraiment rien à raconter depuis la dernière fois. La petite routine qui va bien, et que je bouscule par le biais de ces petits articles sortant de l’ordinaire. J’en ai encore pas mal en stocks pour vous tenir en haleine et pour que vous n’oubliez pas mon blog ! D’ailleurs, je vais faire un article, comme demandé, sur ce qui m’a marqué à Sydney, quelles différences j’ai pu remarquer avec la France… Et je voudrais également organiser une FAQ (Foire Aux Questions). Ainsi, je demande à tous, pour une fois, un petit effort de commentaires sur cet article. Ainsi, sur celui-ci, vous m’écrivez toutes les questions qui vous passent par la tête sur ma vie, ce qui se passe, comment c’est… Je répondrais à toutes vos curiosités, exceptées celles qui seront traitées dans le sujet parlant de la vie ici. J’attends vos questions, et vous aurez vos réponses…

A bientôt…

PS : J’ai enlevé la musique du blog, car effectivement c’était toujours la même et que je ne savais pas quoi mettre en remplacement. Pour combler le vide, j’ai mis un petit sondage, and i’m waiting for your answer (en gros, pour ceux qui comme ma sœur, oué oué fait pas la maline tu parles pas anglais tu parles pas anglais, et change pas de sujet ! Bref pour ceux qui manient la langue de Shakespeare comme je manie un cerceau, cela signifie que j’attends vos opinions !)

Wednesday, January 14, 2009

Des news, enfin des news!

Après quelques articles sortants de l’ordinaire, j’ai décidé de revenir un peu à nos moutons, et aux articles plus « classiques », le temps pour moi de vous dire où j’en suis sur différents points. Etant donné que la vie devient un peu toujours la même, je ferais davantage d’articles pour présenter diverses choses, tout en gardant un petit résumé de mes news par moment. Pour ne pas vous laisser seuls, je vous promets de continuer à écrire au moins tous les trois jours, en attendant mieux. Et mieux, ce sera probablement des photos prochainement, espérons…


Le boulot : Au boulot, tout continue d’aller pour le mieux. Le travail est, il est vrai, rébarbatif, mais l’ambiance me plait. C’est cool, pas prise de tête, on peut souvent parler avec les clients de la pluie et du beau temps, donc ca va, y’a aucun soucis par rapport au travail. J’aimerai, comme tous mes collègues, travailler davantage (travailler plus pour gagner plus comme dirait notre président), mais on se contente de ce que l’on a. Et puis vu l’activité en ce moment, on ne peut pas vraiment demander des heures supplémentaires. Le shopping center est vide toute la journée, les clients se font rares, et les chiffres d’affaires baissent de jour en jour. Mais il ne faut pas baisser les bras. J’espère que l’on va remonter la pente, mais il est vrai que leur emplacement au sein de la galerie marchande n’est pas propice à la vente. S’ils ouvrent le kiosque, qui sera situé en plein food court, c’est sûr qu’on aura beaucoup plus de clients, et qu’on fera des heures. Prenons donc notre mal en patience, tout arrive à point à qui sait attendre comme dirait Gourcuff !


L’appartement : En parlant de Gourcuff, la transition, encore une fois, est toute trouvée. A l’appart, l’ambiance reste quelque peu électrique. Mais bon, les tensions s’apaisent dans la mesure où le dialogue n’existe plus, ce qui à défaut d’entrainer une entente entre colocataires fabuleuse, évite au moins de s’engueuler. Et puis, laissons faire le temps, rien de sert d’en parler ad vitam aeternam, d’autant plus que les filles ne savent pas encore si elles vont partir ou pas. Alors on continue cette vie, c’est pesant pour tous, mais on en sortira peut-être tous grandis. De son côté, Gourcuff est quasiment sûr de partir mi février au plus tard. C’est du moins ce qu’elle a annoncé à Ziad (notre boss), et on devra donc lui dire au revoir d’ici un mois. Laeti va pas trop mal de son côté, même si au boulot ce n’est pas la fête car elle bosse de moins en moins et qu’elle va devoir trouver autre chose pour avoir un meilleur matelas financier et davantage de fonds pour subvenir à ses envies de voyage.


L’actualité locale : Ici, il fait chaud. Et même, très très chaud ! Aujourd’hui, mercredi 14 janvier, il fait 36°, un soleil de furieux, et une chaleur étouffante. Et demain, il fera la coquète température de 40° à l’ombre, excusez du peu ! Si avec une température pareille des gens ne viennent pas boire des trucs frais comme nos petits cocktails du LemonBar, c’est à ne plus rien n’y comprendre ! Ca devrait se calmer prochainement, du moins je l’espère, car mon corps n’a jamais vraiment supporté la chaleur, et encore moins quand elle atteint des proportions pareilles ! Sinon, pas grand-chose du côté de l’actu locale ! Y’a eu trois attaques de requin au large de Sydney durant cette dernière semaine, donc une sur l’une des plages où l’on peut se rendre facilement. Aucune des trois personnes n’est morte, et ca ne me fait pas vraiment peur dans la mesure où ces méchantes bêbêtes aux dents plus longues que les miennes se baladent plutôt au large. Y’a également un tournoi de tennis qui se déroule en ce moment à Sydney pour que les joueurs se préparent pour l’Open d’Australie, où je serais dans huit jours. Je suis pressé d’y être car c’est excitant, et en plus ca me permettra de sortir un peu du quotidien pendant une journée. Aussi, le gazole ici coûte désormais moins de 50 centimes de dollars australiens le litre. Vous divisez par deux, et cela vous donne le prix en euros. Oui, effectivement, ca fait rêver !


Mes idées de tour : Depuis quelques semaines, je commence aussi à regarder ce que je pourrais faire comme tour de l’Australie. Je n’ai jamais été un grand baroudeur, et mon but premier en venant en Australie était d’améliorer mon anglais en restant à Sydney. Mais il est vrai qu’après avoir parcouru 16000km en avion, autant en faire quelques autres pour visiter d’autres places. Je regarde ainsi les tours organisés, mais également la possibilité qui me serait offerte de voyager de ville en ville par avion, les vols intérieurs n’étant pas vraiment chers. Je souhaiterai partir tourner autour de ce pays en octobre, avant de rentrer en France. Sauf que, sauf que… Maman m’a dit qu’elle voudrait venir, et qu’elle va probablement venir avant juillet, entre avril et juin pour être précis. Elle resterait une quinzaine de jours ici, en voyageant à travers un tour organisé. Elle a pris des renseignements pour savoir si je pourrais me joindre à ce tour, et l’agent de voyage lui a dit qu’il n’y avait pas de problème. Tata Muriel, ma marraine, pourrait également ce joindre à nous, et on partirait de Sydney pour faire Melbourne, Adélaïde, Alice Springs, Darwin et Cairns. Ca pourrait vraiment être sympa, il ne me resterait qu’à poser une semaine de vacances auprès de Ziad et tout serait OK. Alors pour l’instant rien n’est sûr, rien n’est payé, rien n’est arrêté, mais l’idée fait son petit bout de chemin. Papa ne peut pas venir car le vol est trop long, mais bon, c’est la vie ! Je vous tiendrais au courant quand j’en serais davantage !


A part ça : La transition est encore toute trouvée car je voudrais remercier papa et maman pour leur colis. J’ai reçu pleins de bonbons que j’ai partagé avec tous mes colocs, ainsi qu’un t-shirt du psg et une souris (d’ordinateur, je tiens à préciser), du Psg également. Donc merci beaucoup à vous, ca m’a fait plaisir, tout comme le petit mot qui l’accompagnait. Merci également à ma grand-mère Yvette pour sa lettre qui m’a fait plaisir, ca remonte le moral des nouvelles des proches ! Tiens, on parlait du Psg, et bien heureusement que je suis en Australie pour voir tout cela avec un peu plus de recul. Car la défaite subite à Bordeaux dimanche (4-0) m’aurait mis dans une colère noir si j’étais en France. Pour la petite histoire, Yoann Gourcuff, un génie de Bordeaux, a marqué un but splendide. Et le lendemain matin, Sophie, alias Gourcuff, déjeunait devant son pc avec la télé allumée. Et Pujadas a dit « Un but exceptionnel de Gourcuff… ». Sophie, qui ne regardait pas la télé a levé la tête et à dit « Quoi ? Qui m’appelle encore ? ». Sacrée Gourcuff ! Concernant Internet, je devrais l’avoir d’ici la semaine prochaine à la maison (je préfère désormais utiliser le conditionnel quand je parle de l’accès internet…), si tout va bien, et je pourrais donc mettre des photos sur mon blog, comme promis depuis plusieurs semaines ! Je sais que j’ai du retard, mais vous ne raterez rien, et durant certains articles du « What else », vous aurez même droit à des vidéos ! C’est à peu prêt tout. Je me suis accordé un extra ce matin en achetant un jeu pour mon PC, Football Manager 09, un petit plaisir pas si courant. Bon, le contre effet Kisscool c’est que je dois manger des pâtes pendant trois semaines du coup mais bon… Ca va, je rigole ! Ah, dernière chose, Bastien et Marine, des potes de Limoges mais qui étaient également au Beauvallon ces deux dernières années avec moi, seront sur Sydney dans quelques jours, et on pourra donc aller faire un tour ensemble, peut-être du côté des Blue Mountains. Je pense avoir fait le tour de toute mon actualité du moment, il me reste à vous souhaitez une bonne journée, ou bonne nuit j’en ai aucune idée, et je vous dis à très vite.


PS : Si vous voulez apprendre à cuisiner facilement, aller sur http://www.cuisine-copam.fr/ . Il y a des recettes géniales et très bien expliquées ! Un certain « Christian Quillet » qui fait ça, il doit toucher en cuisine je pense ! Mon papa c’est le meilleur !

Sunday, January 11, 2009

What else N°1: Présentation des colocs!

Vous vous souvenez que je vous ai demandé, il y a de cela quelques jours, quels sujets vous aimeriez voir être abordé dans mon blog, au travers d’articles sortant du quotidien. Donc voilà le premier épisode de ce bousculement de quotidien, et pour débuter, voici une présentation de Laetitia et Gourcuff. Je vous avez promis un petit mot sur tous mes colocs, mais comprenez que vu le contexte actuelle, présentez Sabine et Julie me semble compliqué… Enjoy cette nouvelle interview, d’ailleurs ca commence à me plaire le journalisme !


Alors en premier lieu, je vais vous demandez une présentation rapide de vous !

Laetitia : Hi dear ! Moi c’est Laetitia, j’ai 22 ans et je suis australienne depuis un mois et demi mais d’origine espagnole. J’ai rencontré Nono cet été, j’ai essayé de le semer en partant à 16000Km mais il m’a retrouvé (sic). J’aime les Tim Tam (environ 15 par jour, ndlr), dormir, les koalas, la plage et sa farniente ainsi que les Lemon-strawberry (citron-fraise, nono traducteur à votre service !) du LemonBar. Je suis également toulousaine d’adoption, ville où j’étudie le droit.

Gourcuff : Moi c’est Sophie, j’ai 25 ans. J’habite à Toulouse où je ne fais pas grand-chose car j’ai finit mes études, d’où mon voyage en Australie. J’aime jouer au scrabble. Sinon j’ai une deuxième passion, c’est le Keno ! Le scraaaaaaaaaaaaaabble !


Parlez-moi de votre vie ici, ce que vous faites, votre journée type…

Laetita : Ma vie ici se résume à mon travail, au restaurant le Georges, non pas un pauvre resto campagnard, tenu par les paysans du coin, Georges et Lucette, mais un restaurant classe aux influences méditerranéennes, situé sur la baie de Darling Harbour. L’ambiance qui y règne est chaleureuse et un brin délurée, et je baigne au sein d’une équipe polyglotte. Depuis que je suis à Sydney, je suis devenu matinale ! Je profite ainsi chaque matin d’un petit déjeuner pris en regardant l’horizon australien… De temps à autre, Nono me pousse à la salle de muscu où je dépasse mes limites physique durant 40 minutes (si on enlève les pauses, Laeti ne fait du sport que 5 minutes, ndlr), récompensées ensuite par un jacuzzi bien mérité. A part ça, je tiens également un blog à mes heures perdues (ici) et prend toujours le temps de garder un contact régulier avec mes proches, parfois tant bien que mal, étant donné les difficultés à avoir internet ! Dès que je le peux, j’aime m’évader dans les nombreux espaces verts que compte la ville, ainsi que sur les magnifiques plages alentours. Je souhaitais également ajouter que je souffre de quelques insomnies la nuit, mais heureusement, au petit matin, l’haleine fort matinale de Gourcuff m’aide à me rendormir aussitôt.

Gourcuff : Je travaille dans un citron. Au départ c’était plutôt cool mais maintenant c’est moins agréable car le boulot y est rébarbatif. Lors de mes days off, j’aime me balader dans la ville et visiter ce qui est à visiter, au plus grand désarroi de mon genou fraichement opéré. Le matin, j’aime prendre mon café en allant sur internet pour checker mais mail. A mes heures perdues je fais un peu de tricot, et j’aime regarder un film effrayant le soir avant de me coucher. Sachant que je dors avec Laetitia, mon film d’horreur se poursuit durant la nuit.


D’accord, très bien ! Changeons de sujet, pourquoi avoir choisi l’Australie comme destination ?

Laetita : Pourquoi pas ? C’est un rêve un peu fou que j’ai fait étant petite. Les hasards de la vie ont permis de le concrétiser cette année. Par ailleurs, ma nécessité d’améliorer mon anglais m’a conduit dans ce beau pays anglophone à quelques 16000 petits kilomètres de ma chère patrie. Et j’avais également envi d’engager un combat de boxe contre un kangourou pour voir si j’étais plus forte que lui !

Gourcuff : J’ai gagné au loto. A la suite de cela, j’ai décidé d’aller chercher un pays où voyager en faisant tourner la mappemonde. Mon index s’est arrêté sur l’Australie. J’ai beau eu dire « Oh non, pas encore » maman a répondu « C’est le jeu ma pauvre Lucette » ! Trêve de plaisanterie, c’est un rêve d’enfance car j’ai une fascination pour ce pays depuis de nombreuses années.


Qu’est ce que vous aimez à Sydney ? Et qu’est ce qui vous a marqué également depuis votre arrivée ?

Laeti : J’aime Sydney et son caractère décontracté, le rythme de vie effréné et à la fois si relaxant qui y règne, mais aussi sa grande diversité florale. Ainsi, on peut trouver de nombreux espaces verts et plages, qui invitent à la rêverie, au dépaysement, mais également à la relaxation. J’aime découvrir à chaque coin de rue des animaux insolites qui rappelle que nous vivons dans un pays riche par la grande qualité de sa faune. Je suis également toujours autant émerveillée par la vue superbe que l’on a sur la ville depuis Darling Harbour, ainsi que par les couchers de soleil que l’on peut admirer depuis la terrasse de notre salon. Ce qui m’a marqué le plus depuis que je suis ici et la gentillesse ainsi que la générosité dont font preuve tous les australiens. Ils sont toujours à l’écoute, toujours souriants, mais aussi toujours cool. Ils sont l’exacte antithèse de la population française (sic). En ce sens, j’apprécie également la simplicité des démarches administratives qui représentent un gain de temps énorme et épargne mes nerfs, la patience n’étant pas une de mes qualités premières. Je kiffe également les Tim Tam, les chocolats chauds du Gloria’s Jean Coffee ainsi que les gros bidons de 2L de jus d’orange ne rentrant même pas dans le frigo !

Gourcuff : La première chose qui me vient à l’esprit, même si ce n’est pas vraiment un truc qui fait rêver, ce sont les tim-tam, ces délicieux petits gâteaux australiens qui me font penser au « Pingouins » que je mangeais étant jeune. J’ai bien évidemment fortement apprécié Sydney Opéra House et Harbour Bridge, monuments inévitables de Sydney, et lieux de rêves pour la photographe en herbe que je suis ! Les plages sont aussi l’un des lieux que j’aime fréquenter à Sydney, et mon corps, mon dos en particulier, en a fait les frais, puisque j’ai pelé énormément dès ma première exposition au soleil. Une petite chose qui m’a marqué, au milieu de nombreuses autres, c’est le fait qu’il n’y est pas de voitures françaises circulants dans le coin. Logique vu la distance, mais ça fait toujours un peu bizarre.


A contrario, qu’est ce que vous n’aimez pas, ou qui ne vous plait pas ici ?

Laeti : J’ai horreur d’attendre cinq minutes à chaque feu rouge, ce qui me pousse un peu plus chaque jour à la fraude, jusqu’au jour où je me ferais écrasée. Je n’aime pas me réveiller avec le bruit des voitures qui passent à toute allure sur la route proche de l’appartement. La météo change tout le temps, ca aussi ca me gonfle (sic), je ne sais jamais comment m’habiller le matin, ni comment organiser mes days off. En tout cas, il y a toujours un petit vent frais venant nous rappeler que nous ne sommes pas sur une ile tropicale. Je commence également à faire une overdose des chinois, dû aux trop nombreux yeux bridés qui pullulent dans cette ville ! En conclusion, je dirais que trop de chinois tue le chinois !

Gourcuff : Il y a, à mon gout, beaucoup trop de chinois dans la ville. Je ne fais pas preuve de racisme, loin de moi cette idée, mais ca brouille mon quotidien de voir autant d’asiatiques en une petite journée. Je ne suis également pas fan de la façon de conduire des australiens, souvent agressive et c’est désagréable dans le sens où l’on manque souvent de se faire écraser quand on traverse une rue.


Parlez nous désormais de votre voyage ! Vous avez un plan définit, des dates, un itinéraire ?

Laeti : Je n’aime pas l’idée de devoir planifier un voyage à l’avance, et préfère me laisser guider au fil des rencontres que je ferais et des opportunités qui s’offriront à moi. Cependant, mon budget n’étant pas celui de Rotchschild, je me dois d’établir un itinéraire préalable afin de savoir combien de temps je vais encore devoir astiquer des couverts au vinaigre… Mon parcours rêvait serait donc le suivant. Tout d’abord, j’aimerai faire la classique, mais néanmoins mythique, côte est, en remontant jusqu’à Brisbane. En continuant vers le nord, je m’arrêterai à Fraser Island, plus grande ile de sable au monde, où les paysages sont grandioses. De là, j’aimerai rejoindre les iles Whitsundays et partir pour trois jours sur un voilier pour découvrir ses fabuleuses plages de sable blanc aux eaux translucides. Puis je me rendrais à Cairns faire un peu de plongée sur la grande barrière de corail, rien de très original, et me perdre dans la forée dense de Cape Tribulation (j’ai lu tous les guides de voyages australiens qui existent en français !). Je souhaite, dans la continuité, rejoindre Darwin, ville situé au nord du nord. C’est une ville tropicale où grouillent les petites bébêtes, raison pour laquelle je ne m’y attarderai pas. Cependant, l’immense Kakadu National Park y est proche, et je compte bien le visiter. Il ne me restera ensuite plus qu’à partir en excursion de trois jours pour Alice Springs, ville centrale du pays, découvrir le fameux désert rouge si typique des cartes postales australiennes. Pour finir, je compte repartir sur la côte ouest, au départ de Broome, en redescendant jusqu’à Perth, découvrant ainsi plages désertes, animaux en tous genres, paysages époustouflants, j’en passe et des meilleurs… Enfin, je quitterai l’ouest pour rejoindre Adelaide, au sud, où je passerai quatre jours avant de rejoindre Melbourne, réputée pour son caractère très européen, mais qui semble valoir le détour. Je voudrais quitter Sydney et entamer ce trip début juin, pour le finir deux mois et demi plus tard. Je me baladerai aussi bien en bus qu’en avion, mais pourquoi pas également… en van !

Gourcuff : Je souhaite partir de Sydney direction Melbourne. Je prendrais ensuite la direction d’Adelaide où je ferais une escale de quelques jours. Ces villes ne sont pas les plus typiques de l’Australie, mais elles sont à faire car ce sont des places agréables pour les touristes. Perth sera l’étape suivante de mon voyage, et je quitterai la ville pour rejoindre Alice Springs, au centre. Le désert, ces couleurs rouges et la rencontre avec de vrais australiens est l’une des choses importantes dans mon trip à travers ce grand pays. Darwin sera ma prochaine ville d’accueil. C’est LA capitale australienne des aborigènes, et c’est pourquoi j’y porte une attention toute particulière. Cairns puis Brisbane seront mes deux derniers point de chute. Cairns essentiellement pour la grande barrière de corail, comme tout le monde le sait, et Brisbane pour la ville en elle-même, mais également pour la Gold Coast et Surfers Paradise. Mon départ est prévu autour du 15 février pour une durée maximale de deux mois. Je souhaite voyager en avion ou bus, mais avec une préférence pour le premier cité.


Un prochain voyage, après l’Australie, est-il envisageable ? Et vers quelle destination ?

Laeti : J’aimerai tant, si cette chance m’est donnée, découvrir l’Amérique latine continent cher à mon cœur, et plus particulièrement le Pérou, la Bolivie, le Mexique…

Gourcuff : La Réunion pourrait, si l’opportunité s’y présente, être ma future destination. Une amie m’a montré des photos de cette ile, où les paysages sont délicieux, et où le rêve est une réalité.


En conclusion, chères colocataires, avez-vous un petit mot de la fin, une citation du jour ?

Laeti : Je tenais à remercier Nono, mon journaliste intrépide qui tape sur son ordinateur à la vitesse de l’éclair, et dont la bonne humeur et les attentions quotidienne parviennent toujours à me redonner le sourire (Je n’ai rien inventé, Laeti l’a dit elle-même! Bon je lui dois juste 50$ maintenant!). Et pour finir, une petite citation que j’ai trouvé ici : Un Tim-Tam et ca repart !

Gourcuff : Pas grand-chose à rajouter, juste un petit au revoir. Ma citation ? Tout arrive à point à qui sait attendre…

Merci beaucoup à vous deux pour ces réponses, et merci pour mes lecteurs !

PS : Sinon ici, rien de bien transcendant à raconter, d’où la création de cet article. Le boulot ca va, c’est toujours aussi cool et je m’entends toujours aussi bien avec mon patron, Ziad. A l’appart, bah les tensions sont toujours aussi importantes malheureusement, mais on s’y fait, ça fait désormais partie du quotidien. Vivement que cette situation change néanmoins, vivement…

Thursday, January 8, 2009

Leçon de journalisme!

J’ai toujours rêvé d’être journaliste. Alors aujourd’hui, pour bouleverser ce quotidien du blog, qui n’est d’ailleurs, et je m’en excuse, plus vraiment un quotidien, j’ai décidé de créer une interview entre moi et moi-même, pour parler de mes journées autrement. Tu ne devais pas présenter tes colocs Arnaud ? Si, mais j’ai appris ces dernières heures que Sabine et Julie quitteraient l’appartement d’ici un mois logiquement, le temps pour elles de trouver un autre travail, plus loin, plus onéreux. La raison de leur départ est mon humble personne selon elles, on aura tout entendu…


Nono magazine : Alors Arnaud, parle nous de ces derniers jours à Sydney, comment ca va physiquement et mentalement ? Tu as récupéré des petits soucis du quotidien ?
Arnaud : Ca va ca va, on fait aller. Physiquement je me repose, j’ai fait beaucoup de sport ces derniers temps, et j’ai décidé de couper avec l’activité physique intense pendant quatre ou cinq jours. Je reprendrais l’entrainement demain, histoire de ne pas oublier ce que j’aime néanmoins. Dans l’ensemble je vais bien physiquement, au Lemon on ne fait pas vraiment d’effort, y’a seulement les longues marche à pied occupant mes journées qui me permettent d’avoir le droit d’être fatigué en début de soirée. Moralement, on fait aller. J’ai eu le mal du pays ces derniers jours, et l’ambiance, devenue détestable, à l’appartement ne prête pas à aller mieux. Mais on fait aller, j’essaye toujours de relativiser, de me dire qu’être en Australie n’est pas donné à tout le monde, et que donc il faut en profiter un maximum. Néanmoins, parfois, il m’arrive de me demander ce que je fais bien là et je me dis que la France me manque. Bon aller, disons que je donne un petit 8/10 pour la forme physique et 5/10 pour le moral. Mais je reste persuadé que ce dernier saura se montrer davantage compétitif d’ici un gros mois. C’est triste à dire, mais le départ des filles semblent être la meilleure des choses.


Nono Magazine : Et bien la transition est toute trouvée ! Ce départ, qu’est ce qui l’a précipité, que s’est-il passé rapidement ?
Arnaud : Et bien c’est un peu étrange. Julie et moi n’avons, c’est sûr, jamais été les meilleurs amis du monde. Nos opinions divergent sur tous les points, nous ne sommes jamais d’accord, et il semble vraiment compliqué que nous trouvions un terrain d’entente durant la suite de notre colocation. Mais il y a de cela 4 jours je crois, une dispute éclate entre nous. Nous nous disons toutes les choses que nous devons nous dire, et je soupçonne notamment les filles de piquer de l’argent dans la caisse du Lemon Bar. Je reconnais avoir dit cela, mais je ne l’ai pas balancé en l’air. Durant la même conversation, j’ai le droit à plusieurs critiques comme « radin, égoïste, lèche-cul, immature », et je passe quelques noms d’oiseaux. Ca en reste là, mais c’est définitivement cassé. Le lendemain, j’entends parler par Gourcuff et Laeti que les filles veulent partir car elles ne gagnent pas assez d’argent ici, et que faire du « fruitpicking », comprenez « cueillette de fruits » leur permettrait de mieux assurer leurs arrières. C’est la raison invoqué aux filles. Et puis, hier soir, je décide d’aller parler à Julie. Je m’excuse en premier lieu si je les ai soupçonné à tort de vol, et je lui propose qu’on fasse des efforts pour que ça aille mieux. Mais elle ne veut rien entendre, et encore moins s’excuser de ce qu’elle a dit de son côté. Selon Julie, j’ai 100% des torts, et si elle quitte Sydney, car elle m’en parle enfin, c’est entièrement à cause de moi. Je lui rétorque seulement que si à 25 ans elle s’assume pas ses échecs sans les mettre sur le dos de quelqu’un, elle n’avancera jamais. Cette fois, c’est finit finit ! Pas grave, vivement qu’elle s’en aille, au moins on ira mieux. Sabine partira également, ça m’ennui davantage dans la mesure où je m’entendais bien avec elle, mais bon, pas grave.


Nono Magazine : Et bien, il y a de l’action à la maison ! Et le travail dans tout ça ? Pas trop dur de continuer à bosser malgré toutes ces tensions ?
Arnaud : Ah le travail ! La cause de notre différent avec Julie ! Et bien le travail, ca va pas mal merci ! Elias est donc rentré en Italie (non sans difficultés dues aux chutes de neige sur toute l’Europe), mais Ziad assure le spectacle. Il continue de nous faire rire, et je m’entends toujours à merveille avec lui. Il m’explique qu’on pourrait trouver une solution pour mon travail. En effet, j’ai un Working Holiday Visa, et avec ce genre de visa je ne peux pas travailler plus de 6 mois pour le même employeur. Mais Ziad pense avoir trouvé une solution, alors on verra. Il me reparle de la Gold Coast. C’est l’un des endroits les plus prisés de l’Australie avec sa plage « Surfers Paradise », situé vers Brisbane, au nord de Sydney. Il voudrait m’y envoyer, avec l’une des filles, une semaine durant pour former les gens au Lemon Bar s’ils en ouvrent un là bas, ce qui semble être en bonne voie. Ca me ferait bien plaisir, et ca serait une sorte de « récompense » des services que je leur ai rendus depuis que je travaille ici. Sinon je bosse moins désormais, suite à la demande pour que chacun d’entre nous fasse autant d’heures. Mais pas grave, encore une fois c’est dommage de partir là-dessus, mais si les filles quittent Sydney, Gourcuff et moi on fera beaucoup d’heures, et on pourra mettre davantage d’argent de côté, ce qui peut être intéressant.


Nono Magazine : L’argent, toujours l’argent ! Tu arrives à placer ou tu dois te priver ? Et puis, cet argent placé, pour quoi faire ?
Arnaud : Avec des semaines comme la dernière, j’ai largement de quoi placer de l’argent. Mais avec une trentaine d’heures uniquement, il sera plus dur pour moi de faire des économies. Je vais me « restreindre » niveau bouffe. De toute manière, je ne fais pas d’extras en dehors, donc mon argent ne coule pas trop ca va. Je réussi à m’en sortir, et puis je sais que si il y a besoin, j’ai toujours les comptes en France pour venir faire la roue de secours. Mais je me suis promis que je n’y toucherai pas. Alors continuons de travailler, de montrer qu’on veut faire des heures, et puis ca ira mieux bientôt, c’est sûr. Il faut savoir s’accrocher par moment. Et bien le moment est venu !


Nono Magazine : Bon on a parlé de Julie et Sabine, par le biais de leur départ, alors Laeti et Gourcuff, comment vont-elles ?
Arnaud : Pas trop mal, merci pour elles ! Laeti se porte bien, elle semble être en forme, même si elle est très fatiguée psychologiquement par ce qu’il se passe à la maison. On réfléchit aussi ensemble à l’éventualité de faire notre tour de l’Australie ensemble, mais cela semble compliqué dans la mesure où nos dates ne coïncident pas vraiment. Niveau travail, elle a beau se plaire énormément au sein de son équipe, et le resto a beau être fait pour elle dans le sens où c’est classe et raffiné, elle ne fait pas assez d’heures. C’est frustrant car quand il y a moins de monde, les patrons l’appellent toujours pour lui supprimer son shift, au dernier moment. Mais elle va se battre, et ca va aller, je ne m’inquiète pas pour elle, c’est une battante ma Laeti, une Mohamed Ali en puissance ! Gourcuff c’est différent. Elle aussi est gavée par ce qu’il se passe, mais c’est surtout des petits soucis financiers qui viennent perturber son rêve australien. Elle est en train de planifier son voyage, son tour, qu’elle souhaite faire bientôt. Et oui, elle va aussi quitter l’appartement. D’ici fin février. Et je ne cache pas ma déception dans le sens où elle me donne une put*** de pêche quand ça ne va pas. Mais bon, elle a raison, si Sydney l’ennui dans le sens où elle n’est pas venue pour vivre de telles galères, autant qu’elle tourne, et comme elle dit, elle pourrait revenir dans deux ou trois ans pour quelques mois de pures vacances…


Nono Magazine : Bon, et bien en voilà des nouvelles fraîches ! Sinon « what else » durant ces derniers jours ? Des petites anecdotes à raconter ?
Arnaud : Et bien hier, j’étais en repos. Et cela fait quelques temps maintenant que je me suis promis une « journée touriste ». Je suis donc parti sur les coups de midi, armé de mon appareil photo, faire le tour de la ville. J’ai fait Darling Harboug, Chinese Garden, le centre, Hide Park, et j’ai visité une magnifique cathédrale. D’ailleurs Maman, j’y suis resté longtemps et m’y suis recueilli, tu peux être fier de moi. Je ne sais pas si c’est la distance, mais j’ai l’impression d’être davantage croyant depuis que je suis ici, et des envies d’aller à la messe un dimanche matin sont apparues en moi ! Sauf que je travaille tous les dimanches matins ! Bref, dans la suite de l’après midi, Gourcuff m’a rejoint et on s’est baladé dans les Rocks, le plus vieux quartier de Sydney, là où on peut avoir des vues fantastiques sur l’Opéra et le Harbour Bridge. L’appareil photo a fortement chauffé, et tant mieux ! A part ça et bien ce matin j’ai reçu une carte de la Corrèze, et plus précisément de Teyssonnière ! Alors un immense merci à tous ceux qui ont signé cette carte, ca m’a donné la pêche, et j’ai pu afficher un grand sourire durant le moment où je la lisais. Merci beaucoup, ca m’a énormément touché. Dans la matinée de ce 8 janvier, je me suis également enfin décidé à sortir ma carte bancaire française pour une bonne action. Papa, écoute ça ! Le dimanche 29 mars, je serais dans les tribunes du Grand Prix de Formule 1 de Melbourne pour la première épreuve du championnat du monde de la spécialité pour la saison 2009. A moi les Alonso, Hamilton, Raikonnen, waouh j’en suis aux anges, et je suis tellement pressé ! Entre ça et l’Open d’Australie, je vais enfin vibrer ici ! C’est à peu prêt tout. J’ai vu les infos en France, ca va pas fort niveau météo apparemment, mais Laurent Romechko avait l’air confiant quant à une amélioration soudaine. Et oui, tous les matins vers 9H30, le journal de David Pujadas passe sur une chaine australienne, c’est devenu comme un rituel pour Gourcuff et moi !


Nono Magazine : Et bien je pense qu’on a fait le tour, mais on se retrouvera car cette interview m’a bien plu ! OUn dernier mot avant de nous quitter ?
Arnaud : O
ui, je remercie tous mes lecteurs qui me soutiennent, et j’ai bien pris en compte leur demande quant aux articles spéciaux à faire. Concernant les choses qui me marquent ici, et les différences avec la France, c’était en projet, avec une petite surprise en supplément. Mais ce ne sera pas avant un bon 15 jours – trois semaines comme on dit par chez moi ! Du point de vue des photos, j’ai une toute petite connexion ici pour le moment, et je vas m’acheter une clé USB Modem pour avoir davantage de puissance et de vitesse d’ici une semaine, ce qui permettra de vous en mettre, à votre plus grande joie, je sais ! Merci encore à tous, portez vous bien, et à très vite, moins de quatre jours, promis !

Monday, January 5, 2009

Une parenthèse bien méritée!

Après un mois à Sydney, une certaine routine commence à s'installer. Pour la briser, surtout par le biais du blog et pour éviter donc de vous écrire tous les jours ce qu'il se passe au boulot et à l'appartement, j'ai décidé d'intégrer de nouvelles rubriques au blog. Je vais donc prochainement vous présenter toutes mes colocatrices le temps d'un article, puis je vous présenterai mon appartement, mon travail... Et puis, quand des choses importantes seront à dire, je reprendrais le cours normal de mon écriture.

J'écris donc cet article pour vous demandez ce que, au bout d'un mois, vous pensez de ce blog. Que dois-je changer, ajouter, supprimer? Quels sujets aimeriez vous voir être abordé, je me ferai un plaisir de le faire. Voilà, plus de gens répondrons, et plus je pourrez tous vous satisfaire, donc merci de faire un petit effort commentaire sur cet article ici présent.

Par grand chose à signaler ces derniers jours. Je vais, comme prévu, faire beaucoup moins d'heure à partir de cette semaine, j'ai eu une grosse grosse engueulade avec Julie, au moins on a dit ce qu'on avait à se dire mais on ne s'adresse plus la parole, on peut pas tout avoir non plus. Et voilà, je suis en train de me demander si je vais aller regarder le grand prix de Formule 1 à Melbourne fin mars.

Voilà, en attendant de vous lire, je vous fais tous de gros bisous, et vous dit à très bientôt!

PS: Maman, dis moi tes days off de la semaine s'il te plait, j'essayerai de me débrouiller pour t'appeler.

Friday, January 2, 2009

2009, comme mon code postal!

2008 s’est terminée sur une soirée difficile à oublier, 2009 commence sur les chapeaux de roues ! Retour sur ces dernières heures qui ont marqué la fin de l’année de mes 21 ans, mais aussi le début d’un nouveau millésime qui se passera pour ma part en Australie, pour une bonne partie d’entre celui-ci. Au passage je souhaite encore une bonne et heureuse année à tous mes lecteurs, et à tous mes non lecteurs aussi, car certains ne me lisent pas car ils n’ont pas accès à mon blog, mais ne les oublions pas, et je les embrasse bien fort…

Mercredi 31 décembre 2008. La matinée débute, encore une fois, par une bonne séance de sport, musclée cette fois-ci. Puis on se prépare tous à une journée de ouf. On débute tous (j’entends par là Julie, Sabine, Gourcuff et moi) à 14H pour finir aux alentours des 2 ou 3heures du matin. Laetitia bosse dans son resto où elle débute à 17heures et fait la fermeture. On est sur le pont, près comme jamais ! La journée s’annonce énorme, écoutez plutôt. Deux LemonBar seront installés pour l’occasion. Un à l’intérieur où je serais avec Gourcuff. On servira seulement des petites boissons, toutes à cinq dollars, et la carte sera restreinte à cinq cocktails aux choix, tous sans alcool. Par contre, y’aura du monde tout le temps, excepté à 21H et minuit, horaires des deux feux d’artifices. A l’extérieur, Sabine et Julie serviront les boissons alcoolisées, toutes à neuf dollars. Elles seront sur la place où les gens viennent pour voir le feu d’artifice de Darling Harbour, ma place préférée de Sydney, l’endroit où je travaille. Elles devraient avoir encore plus de monde, car l’alcool se boit beaucoup en Australie à cette occasion, comme partout en fin de compte. Pour communiquer, on aura des talkies-walkies, comme ça si Gourcuff et moi voulons trinquer à la Vodka, y’aura juste à demander. Des gens seront aussi aux alentours des citrons pour aller nous recharger en citrons, oranges, eau… tout ce dont on aura besoin en somme. La soirée s’annonce énorme, on risque de faire un chiffre d’affaire de furieux, et nous on sera payé au black à 27$ de l’heure, donc tout bénéf ! On sera tous en congés le lendemain, on pourra donc se reposer tranquillement. Le seul truc, c’est que Gourcuff et moi , nous ne verrons pas les fireworks car on sera à l’intérieur. En travaillant à l’extérieur, les filles le verront, c’est un point négatif, mais ça fait partie des aléas du milieu. De toute manière j’ai tellement pris l’habitude de bosser à chaque réveillon du premier de l’an que ce n’est pas grave, c’est Sydney, mais j’ai aussi besoin d’argent pour faire ce que je veux faire.


A 14heures, on arrive au LemonBar. En arrivant, Zi Ad et Elias (prononcez « Elia ») font la gueule. Ils nous annoncent que Coca-Cola, qui gèrent l’événement, a annulé notre installation à l’extérieur au tout dernier moment. On aura que le citron intérieur, on va perdre beaucoup d’argent, mais ils restent au final, comme toujours, joviaux. Pourtant, y’a pas vraiment de quoi ! En plus, du coup on sera quatre dans le citron, on risque de se marcher dessus, car déjà à trois ça fait beaucoup, mais alors à quatre ! Un prendra les commandes, les passera au second qui pressera les fruits, puis le passera au troisième qui mettra la glace, qui le passera enfin au dernier qui mettra l’eau et shakera avant de donner le verre au client. Quelle organisation ! Par contre, ce qui est super, c’est que du coup on pourra voir les deux d’artifices. Deux irons voir celui de 21heures, et les deux autres celui de minuit ! L’après midi se passe bien, c’est cool, y’a du monde mais rien d’exceptionnel non plus, ca tourne bien. Je me montre juste un peu maladroit, comme avec ce shaker plein de Lemon-Strawberry que je fais exploser par terre, à la plus grande joie de mes trois collègues qui se retrouvent avec les jambes rouges ! Voilà pour les accidents. A 20h, on va manger des pizzas, deux par deux. Le Lemon continue de bien tourner, et il y a beaucoup de gens, de moins en moins nets d’ailleurs, on sent que l’alcool commence à se ressentir dans la façon des gens de parler et de se comporter. Elias vient nous voir à un moment et nous demande une bouteille d’eau vide. Il revient un quart d’heure après et nous dit « Ca, c’est l’eau de Lourdes, l’eau du Christ ! » et il explose de rire. En gros il nous a rapporté une bouteille de vodka pour que l’on puisse trinquer tous ensemble. On boit ainsi quelques verres, en plein service, mais rien de méchant car on a notre boulot et faut pas pousser mémé dans les orties, même si je n’ai rien contre mémé.


A 21H, je vais voir le premier feu d’artifice avec Gourcuff. Et là, c’est exceptionnel. J’ai totalement halluciné de voir un spectacle pareil. Les gens étaient fous, Gourcuff et moi avions un sourire par moment tellement c’était joli de voir cela. Et il n’était pas minuit, donc les gens ne gueulaient pas « Bonne année » dans tous les sens. Elias le regardait aussi avec nous, il semblait également stupéfait. J’ai tout filmé, tout est dans la boite, j’aurais plaisir à vous montrer un tel spectacle dès mon retour. On retourne au Lemon après 17 longues minutes de « prend en plein les yeux », totalement ivre de joie. On reprend le travail, les gens rentrent tous à nouveau dans le shopping center et on se fait bien déchirer pendant deux grosses heures. Entre temps, une copine à Julie est arrivée à Sydney et nous a rejoint pour passer le moment fatidique en notre compagnie. En compagnie de Sabine, elles partent toutes les trois voir l’autre feu d’artifice. Gourcuff et moi sommes absolument seuls dans le shopping center à minuit, on chante à fond « Fout ta cagoule » de Mickael Young, on se souhaite la bonne année, le cœur n’y ai pas vraiment car à l’extérieur c’est la folie. Pour éviter de sombrer dans la déprime, on organise une séance photo tant qu’il n’y a toujours personne. Debout sur le Lemon, en train de faire des pompes dedans, des poses assez cocasses et marrantes, que je montre à Elias à son retour. Il explose de rire, me fait la bise, ainsi que Zi Ad et nous souhaitent leurs meilleurs vœux. Zi Ad dit qu’on va imprimer les photos et qu’on les accrochera au Lemon, ce sera bien marrant je pense. Ils nous disent ensuite de sortir et d’aller voir le feu d’artifice. Ces patrons sont les plus géniaux du monde ! On aura donc vu grâce à eux, et un peu aussi à Coca Cola, les deux fireworks. Pour cela on ne les remerciera jamais assez je pense. On ferme vers 2 heures du matin, et ils nous emmènent boire un dernier verre. Elias commande des shoots de vodka pour tous, avec du citron, du marc de café et du sucre. Il nous fait tester la fameuse méthode pour boire la vodka sans jamais être bourré, comme je vous l’avez expliqué plus tôt. On boit tous notre verre, on rigole un bon coup, et au lit. A 4 heures, je rejoins, enfin, les bras de Morphée (ce n’est pas une australienne que j’ai rencontré hein, juste une expression !).


Jeudi 1er Janvier 2009. En me réveillant, je ne réalise pas encore que l’on a changé d’année. J’ai tellement l’habitude de commencer chaque millésime par un enfilage de pull et de jean, que le simple fait de me balader torse nu perturbe cette idée de nouvelle année. Et pourtant nous y sommes. Je me suis levé tôt, vers 8H30, et je suis parti en ville dans un cyber. Le temps de téléphoner à mes parents, et à Marianne, de souhaiter une bonne année à tous, et retour à la maison. Nous sommes tous, exceptée Laetitia, qui a finit la veille complètement bourrée à 5h du mat’, en repos. Qui dit repos dit plage et farniente ! Nous nous aventurons donc du côté de Bondi beach. Il fait chaud, lourd. On bronze, on se repose, on prend plaisir à ne rien faire et à penser à autre chose, et bien entendu, cela va se soit, on se baigne ! La mer est bonne, il y a beaucoup de vague, mais à à peine cent mètres, des patrouilles anti requins tournent et tournent encore. Même pas peur, je suis un warrior ! Vers 16h, le téléphone sonne. Zi Ad m’appelle, me demande si une des filles, qui font moins d’heures que Sabine et moi, veulent bosser. Julie dit un « non » catégorique, je pensais qu’elle avait besoin d’argent mais bon… Sophie me dit qu’elle a envie, ne serait-ce que pour les remercier d’hier, mais que le temps d’y aller elle n’y sera jamais avant 18H. Sabine enfin, ne souhaite pas s’y rendre car elle est en repos pour la seule fois de la semaine. Je m’excuse auprès de Zi Ad et lui souhaite bonne chance. Je raccroche, je cogite, et comme je commence à me faire un peu chier à la plage, je prends mes clics, mes clacs et mes … flips flaps oui, vous commencez à comprendre mes blagues ! et je file bosser, sur les conseils de Gourcuff. J’appelle Zi Ad, il me dit de sauter dans un taxi et qu’il me remboursera les frais. Une heure plus tard, j’arrive au travail. Elias est seul, mais il y a une queue de ouf, peut-être 30 personnes ! Il me voit arriver, rigole et me lâche en français avec son fameux accent italien « hey, bonne année Arnaud ! ». Je rigole, j’entre dans le Lemon, et là, Hiroshima ! Par terre c’est le bordel, des bouteilles vides partout, toutes les pièces sont tombées, aucun fruits de coupés, rien ! Il rigole et me dit « Je suis seul depuis 11H ce matin, et je n’ai pas arrêté une minute » ! On travaille comme des acharnés pendant cinq heures, la journée la plus dure depuis l’ouverture. A la fin de la journée, on fait la caisse, et … surprise ! 1350$ !!! Soit seulement 150$ de moins que la veille, alors que la veille on a fermé à 2heures ! Un truc de ouf ! Pour me remercier, ils me proposent de venir manger avec eux à Bondi. J’apprécie vraiment, ils insistent mais je refuse, j’ai simplement envie de dormir et de me doucher. La nuit sera longue, enfin !


Vendredi 2 janvier. Pour la première fois depuis que je suis arrivé en Australie, je me lève un minimum tard. A 10H30, j’émerge enfin. La veille, j’ai acheté des boulles Quies qui visiblement ont fait leur effet. La première chose que je fais en me levant, c’est d’allumer internet. Je m’accorde enfin un plaisir personnel, puisque j’achète un billet aller retour pour Melbourne en avion pour le jeudi 22 janvier. Une fois le voyage payé, je réserve également un pass pour une journée complète à l’Open d’Australie, le 22 janvier donc, pour 29 petits dollars. Je suis trop content, je vais aller voir l’un des quatre plus grands tournois de tennis au monde, je suis vraiment satisfait et j’ai hâte ! Je sais que papa va être jaloux, mais je te ramènerai plein de photos ! Je déjeune et part courir. 68 minutes de course à pied, 12 kilomètres et plus de 1000 calories, je suis content, mais je n’ai surtout plus aucune force. Je me douche, mange une grosse assiette de pâte, et pars au boulot. L’après midi au boulot est calme. En rapport avec la veille, c’est une bonne vieille franche rigolade durant six heures. Je travaille un peu avec Gourcuff, on rigole et parle bien, c’est cool. La soirée est vraiment cool, je parle avec Zi Ad et Elias pendant un moment, puis à 10h30, une fois le ménage terminé, je pars du lemon. Je m’arrête sur Internet dans un cyber, je téléphone à la maison, mais aussi aux grands-parents pour prendre un peu des nouvelles. Au lit désormais, car je bosse encore samedi et dimanche, soit pas un seul day-off cette semaine !


PS : La vidéo c’est la fin du feu d’artifice, juste la dernière minute, le bouquet final. C’est un bonus track, cadeau, enjoy it !




Thursday, January 1, 2009

Bonne année!


Un petit message, rapide, pour souhaiter une bonne année à tous mes lecteurs :)

Gros bisous à vous tous, et vous aurez un autre article bien plus détaillé dans la journée je pense, car il est 4 heures du matin ici et je fatigue un peu!

Gros bisous à tous and take care!

Ps: Sur la photo c'est nous quatre plus les deux patrons (l'italien, Elias, accroupi à mes côtés, et Zi Ad debout) !