Saturday, May 30, 2009

Voyage familial: Jours 5 et 6, Ayers Rock

Après quatre jours à Sydney, nous nous sommes envolés en ce 28 mai pour Ayers Rock, ville située au centre du pays. Deux jours de prévus dans le désert, histoire, essentiellement, de découvrir le fameux Mont Uluru et ses alentours. Deux jours, c’est court, mais suffisant. La météo, peu clémente, ne nous a pas forcément aidé non plus, mais on ne peut pas toujours s’en prendre au temps. Ayers Rock restera comme un souvenir mitigé. Explications de ce sourire contrasté, tout de suite. Enjoy la suite de nos aventures, et de nos péripéties !

Jour 5 : Uluru, de pluie et de soleil

Ce jeudi matin sonnait comme une nouvelle étape, celle du départ de Sydney. Faisant, une fois n’est pas coutume, preuve d’un mince égoïsme, j’étais heureux car mes vacances pouvaient enfin débuter. Elles commençaient même de bonne heure. En pleine nuit, Isabelle venait ainsi taper à notre porte pour nous annoncer qu’il était 7H30 du matin, et que le taxi nous menant à l’aéroport arrivait à 8H00. Maman sautait de son lit, mais, sûr de moi, je regardais mon portable qui affichait 3H40. Fausse alerte, mais on en a profité pour bien la chambrer. Une heure plus tard, j’étais debout, pour regarder la finale de la Champion’s League. Le Barça l’emportait, la journée débutait idéalement. Après avoir quitté le Goldsbrough Appartment, notre avion a décollé sur les coups de 9H30, pour un vol de plus de trois heures. La demi-heure de décalage existant entre les deux villes ne bouleversait pas notre sommeil, loin de là. Dès la phase d’atterrissage, nous avions compris ce qui nous attendait : Uluru, et le reste du monde. L’aéroport était plus petit que celui de Limoges, même que celui de Avalon – Melbourne je suis sûr (les plus assidus de mon blog comprendront). Une petite piste, du sable partout autour, le désert à perte de vue, et une maisonnette en guise d’aérodrome. Le temps de récupérer notre voiture de location, une Toyota Aurion, et nous voilà en route vers l’hôtel. Au moins, se perdre relevait d’un exploit international. Une seule route, au milieu du néant. Un déjeuner rapidement avalé, puis une installation dans la chambre plus tard, nous arrivions à nos premières surprises. Ayers Rock n’est en fin de compte qu’une pseudo ville créée autour du Mont Uluru, pour augmenter le tourisme, et faciliter un accès qui n’existait pas vingt ans en arrière. Dans les années 80, il fallait en effet se rendre à Alice Springs, à 500 kilomètres d’ici, et prendre une voiture pour prendre des clichés de la spectaculaire montagne. Alors, dans cette mini ville, qui tourne autour d’un cercle d’une dizaine de kilomètres, tout est cher, forcément. Loin de moi l’idée d’être avare ou quoi que ce soit, mais le paquet de Tim Tam monte à 4.80AU$ quand on le paye autour de 2AU$ dans notre belle ville de Sydney. Après cela, il a fallu accueillir un second problème. Maman et moi ayant un grand lit pour nous deux, j’ai demandé à la réception de le transformer en deux petits lits. C’est alors que deux asiatiques nous ont apporté un lit supplémentaire, pliable, et sur lequel je dors. Ca me fait rire, mais ca va que ce n’est que pour deux nuits. Après tout, l’aventure, c’est l’aventure. Et l’aventure, c’est pas d’Internet, c’est mieux comme ça. Troisième surprise, on continue, la météo. Capricieuse dès notre arrivée, le froid et la pluie avaient obligé les organisateurs de la soirée qui était prévue à annuler ce fameux dîner au pied d’Uluru. Tout cela était remis au lendemain, si les conditions météos le permettaient. Alors, nous avons pris notre courage à deux mains, et sommes partis visiter les lieux en voiture. Le soleil refaisait son apparition, comme par enchantement, et quinze minutes de voiture nous amenaient à trois heures de grand plaisir. Après avoir payé l’entrée dans le parc, nous nous sommes approchés du géant rouge, célèbre image de l’Australie. On a tourné autour pendant quelques longues minutes, en voiture et à pieds, histoire de prendre de beaux clichés, de profiter du spectacle, et d’apprécier le moment présent. Uluru, c’est vraiment impressionnant. Culminant à 340 mètres de haut, et s’étalant sur 10 kilomètres de diamètre, on se sent vraiment tout petit à côté. Au bout de quelques temps, nous sommes repartis un peu plus loin, au Culturel Centre situé à côté. Ce centre regroupe plein d’informations sur les aborigènes, leur style de vie, leur histoire, leur présent aussi. D’ailleurs, il est dit partout qu’ils demandent à tous les touristes de ne pas gravir le mont, par respect pour leur culture, car c’est un lieu absolument sacré pour leur peuple. Pourtant, 35 personnes y ont déjà trouvé la mort en voulant l’escalader. La bêtise humaine n’a d’égale que les idiots qui le composent… Quelques petites minutes de voiture plus tard (Tonton a conduit tout le long, on tournera), nous sommes allés nous mettre au peu plus loin, en face de la montagne, à l’heure du coucher de soleil. C’est marrant de voir Uluru changer de couleur en si peu de temps. Des photos, encore des photos. Des souvenirs, encore des souvenirs. Du bonheur … encore du bonheur ! Le retour a l’appartement était agréable, j’avais la tête pleine d’images, et le lendemain promettait d’être une journée encore plus remplie…







Jour 6 : Entre colère et déception …

… Promettait seulement ! Les choses commençaient pourtant idéalement. Après une bonne nuit, et un réveil matinal, nous prenions la route pour rejoindre les Monts Olga, au parc Kata Tjuta, situé à une grosse demi-heure d’Uluru. Moins célèbres, mais sûrement plus belles, ces montagnes nous offrait un vague paysage, surprenant, et immensément impressionnant. Nous avons eu l’occasion de beaucoup marcher autour du site, malgré un froid polaire et un vent glacial, qui n’a, au final, pas vraiment calmé nos ardeurs de découvertes en tout genre. Au bout de quelques heures de photos et de surprises, nous avons pris la route retour. Sur le chemin, nous avons croisé des dromadaires … à défaut de trouver des kangourous, malgré des panneaux indiquant leur présence sur les lieux. En rentrant à l’appartement, la mauvaise nouvelle tombe. Le bureau d’informations nous informe que le diner prévu au pied d’Uluru, annulé la veille, et encore reporté, la faute à une météo capricieuse. Pourtant, exceptés deux trois nuages menaçants, le soleil se montrait bien moins timide que le jour précédant, et notre colère se mêlait à l’incompréhension. Maman, remontée comme jamais, voulait, je cite, « casser la tête à la bonne femme de l’agence ». Le déjeuner de midi avait calmé son côté Mike Tyson, et nous avons quand même été exprimer notre mécontentement aux gens concernés. Du coup, notre après midi ne ressemblait plus à grand-chose. Il y a tellement peu de choses à faire sur ce site que nous étions désabusés. Hormis prendre la voiture et faire 100 bornes pour trouver une ville, il n’y avait strictement rien à faire. Alors, pour tuer un peu le temps, nous sommes retournés au Culturel Centre de Uluru. Histoire de faire conduire tata Isabelle, puis maman au retour. Même pas peur ! Non j’déconne, on a flippé à l’arrière avec tonton, mais on est en vie, c’est bien l’essentiel ! De retour dans notre cher lieu perdu, nous avons été faire un p’tit resto, histoire d’atténuer notre tristesse vis-à-vis de cette annulation étrange. D’ailleurs, cette « cafétéria » s’est avérée être une idée farfelue, avec un service qui laissait vraiment à désirer, et, cerise sur le gâteau, ils nous ont fait manger dehors, par 7 ou 8 degrés. Comme dit tonton « Jusqu’au bout ! ». Je donne l’impression de ne pas avoir apprécié ce séjour à Ayers Rock, mais c’est surtout que mon sentiment est mitigé. C’est absolument à faire, car c’est un endroit génial, immense, et où l’on admire quelques secrets de la nature, mais c’est aussi une vraie machine à fric. Qui plus est ce n’est certainement pas la meilleure période de l’année pour s’y rendre, mais on est toujours tributaire de la météo, encore plus quand il s’agit d’activité d’urnes prévues à l’extérieur. Il faut garder le côté positif de ces deux jours, et retenir la découverte. C’est une nouvelle étape de notre voyage en Australie, et, personnellement, c’est une vraie façon de souffler. Après quasiment six mois ici, je découvre enfin une partie de ce gigantesque pays. L’Australie nous accorde d’ailleurs de très nombreuses autres surprises, et belles surprises, que l’on ne demande qu’à découvrir. Alors, pour assouvir nos envies, nous prenons l’avions en ce samedi matin pour Cairns. Quatre jours, trois nuits, une civilisation, un programme alléchant, et … une météo qui s’annonce très bonne. Gardons le sourire, il ne faut surtout pas dire que Ayers Rock était un échec. C’était une expérience mitigée. Le reste ne sera, j’en suis persuadé, que du bonheur. Arrivée à Cairns samedi, journée sur un voilier le jour suivant ! Alors comme dirait Michel Drucker, vivement dimanche…







Un autre œil sur mon blog…

Patrick : J’ai été surpris par le mont Uluru ainsi que par Kata Tjuta et ses monts Olga. La nature est surprenante, et nous permet de nous poser des questions sur le mystère de sa création. Autour, rien ! Le bush, la steppe. Au détour d’un virage, surprise, des dromadaires ! Mais, malheureusement, point de kangourou à l’horizon. Le soir, au coucher du soleil, le mont Uluru révèle toute sa beauté avec ses changements de couleurs. Ayers Rock, proche de ces deux sites, et une oasis, au milieu de nulle part, mais … les chinois sont quand même présents !

Isabelle : J’ai découvert le far-west australien. Seuls deux monts dominent cette zone pratiquement plate. La couleur rouge est dominante, ainsi que le vert. Le temps n’était pas avec nous pour découvrir le mont Uluru devant un ciel bleu. C’est une zone idéale pour les randonneurs et les marcheurs. A bientôt pour de nouvelles aventures ! PS : Nous avons conduit Odile et moi, à gauche ! Quelle aventure !!! PS2 : Les hommes n’en sont pas morts, malgré une peur « rouge » !

Maman : Deux sentiments dominent. Premièrement, l’émerveillement devant le mont Uluru, haut de 340 mètres, sachant qu’il y en a autant dans les terres, à l’image d’un iceberg. Montagne sacrée des aborigènes, peuple dont nous avons pu effleurer la culture ancestrale, admirer quelques toiles et respecter leur croyance, elle nous a dévoilé toutes ces magnifiques couleurs, au coucher d’un soleil timide. Nous avons également fait une belle balade aux monts Olga, au milieu du désert. Le second sentiment qui m’anime demeure dans le fait que l’implantation de cette zone commerciale, que l’on peut renommer « Attrape touristes », au vue des prix pratiqués, me choque au milieu de ce paysage. Tout y est très cher. Même pas un bottle shop à l’horizon, et nous avons du boire l’apéritif autour de l’américasition et du Coca. Mais, je suis néanmoins très heureuse d’être venue car c’est l’autre symbole de l’Australie, avec l’Opera House de Sydney.



Prochain article, mardi soir, ou mercredi matin :-)

Wednesday, May 27, 2009

Voyage familial: Jours 1 à 4, Sydney

Chose promise, chose dû, je continue d’écrire durant mon voyage. Chose promise, chose dû, je vais tenter de faire un article par ville. Nous avons donc passé trois jours et quatre nuits à Sydney, début de notre périple. Maman, Isabelle et Patrick sont arrivés fatigués dimanche soir, mais je pense qu’ils ont adoré ce petit tour dans cette magnifique ville. Au programme, beaucoup de marche à pied, beaucoup de photos, beaucoup de découvertes, et surtout beaucoup de souvenirs. Retour sur trois journées plutôt chargées, car visiter Sydney en si peu de temps relève de l’exploit…

Jour 1 et 2 : Commençons par l’essentiel

Dimanche soir, 20H30. Après plus d’une heure trente d’attente du côté de l’aéroport, je les vois enfin débarquer. Maman en tête, suivie de près par tonton Patrick et tata Isabelle, ont passé les misères douanières et autres bagages pour rejoindre le hall des arrivées. J’embrasse maman, que je n’avais pas vu depuis près de six mois. Tous sont fatigués, alors, après avoir rejoins notre appartement, nous partons faire deux trois courses, puis tout le monde au lit. Au passage, l’appartement où nous sommes logés durant ces trois jours et vraiment très classe. Un premier niveau où se trouve cuisine aménagée, et grand salon avec vue sur Darling Harbour, tandis qu’à l’étage inférieur se trouve deux chambres, avec deux salles de bain. Rien à dire, vraiment. Le lendemain matin, Patrick et moi sommes matinaux, en émergeants sur les coups de neuf heures. Problèmes, les dames ne se lèvent qu’à 11H, et le programme de la journée s’en trouve réduit. Néanmoins, elle sera loin d’être peu prolifique en découverte. Première visite de la journée, le National Museum Maritime. Situé à Darling Harbour, c’est un grand musée, sur la marine donc, et gratuit de surcroit. Nous y passons une bonne grosse heure, c’est très agréable. Nous montons notamment dans un petit bateau qui fut l’objet principale de l’exploit d’une jeune navigatrice australienne qui, en 1987, avait été la première femme a faire le tour du monde en étant seule. Elle avait mis six mois, et le musée avait ensuite racheté ce bateau. Je n’avais pas eu l’occasion de me rendre encore dans cet endroit, où pas eu l’envie, mais je dois avouer que j’y ai passé un bon moment, fort agréable. Après un déjeuner rapidement avalé, nous avons flâné quelque peu à Darling Harbour. L’occasion pour mes touristes de découvrir ma place préférée de la ville, où le calme est légendaire, malgré l’attrait touristique important. Nous nous sommes ensuite rendus au Queen Victoria Building, dans le centre de la ville, histoire de traverser ce célèbre centre commercial vieux comme le monde, et typiquement local. Sur le chemin, j’avais déjà converti nos trois aventuriers au fameux Tim-Tam, et la boite est descendue tellement rapidement que je n’ai aucun doute quand à leur adhésion à cette secte. La longue Georges Street nous a, après un passage éclair à Martin Place, enfin amené à Circular Quay. Les appareils photos étaient alors de sortie pour voir le Harbour Bridge, ainsi que son célébrissime voisin, Sydney Opera House. Les gouttes de pluie apparaissaient malheureusement pile poil à ce moment là, et les clichés ont du s’écourter. En revenant vers Circular Quay, nous sommes allés visiter le Musée d’Art Contemporain de la ville. L’exposition, signée d’une artiste japonaise de 80 ans, était, je dois avouer, très spécial. C’est de l’art moderne, énormément abstrait, parfois étrange. Il faut croire que l’art ne s’explique pas vraiment, je comprends encore plus ce point de vue après être sorti de ce musée, heureusement gratuit. Nous avons par la suite rejoins, après un dernier café et l’achat de 2340 cartes postales de maman, notre appartement. Un petit diner, précédé d’un apéro, pour clôturer une bonne première journée. Promis demain, on commence plus tôt !





Jour 3 : Un kilomètre à pieds, ça use, ça use…

Chose promise, chose dû (décidément…), le réveil a sonné à 8 heures en ce mardi matin, car le programme devenait vraiment chargé. Un petit déjeuner rapidement avalé nous donnait suffisamment d’énergie pour partir vers la ville, où Guide Nono avait prévu plusieurs activités alléchantes. Première mission, rejoindre Hyde Park. La première demie heure de marche de la journée, au travers de la ville, nous mettait donc en condition pour la journée. Puis un bus (faut pas exagérer non plus), nous conduisait à Bronte Beach, petite plage du sud de la ville. Mes trois hôtes ont pu au moins remarquer que les chauffeurs de bus de la ville sont vraiment de grands malades. On a manqué quelques accidents, mais au bout d’une bonne demi-heure nous sommes arrivés à destination, et, c’est un miracle, sain et sauf. Notre balade débutait ici. Rapidement avalée, car petite, Bronte Beach laissait place, après un petit quart d’heure d’ascension, à Tamarama beach, encore plus modeste, mais à mon sens beaucoup plus charmante. Nos jambes n’étant pas fatiguées, nous continuions jusqu’à Bondi Beach, la très célèbre plage de la ville. Tout le long du parcours nous avons pu admirer de magnifique panorama sur l’océan, et le ciel bleu azur nous offrait des perspectives grandioses. J’avais déjà fait cette marche à plusieurs reprises, mais c’est toujours un réel plaisir. Notre balade matinale aura donc durée une bonne heure et demie, laquelle fût conclut par la « dégustation » d’un fish and chips sur les bords de Bondi. Une glace plus tard, nous avons attrapé un bus pour rejoindre Hyde Park, en plein cœur de la ville. La traversée du parc terminée, et après avoir vu des gens jouer sur l’échiquier géant, nous sommes allés visiter la Saint Mary’s Cathedral. Un moment agréable, où l’on se sent tout petit vis-à-vis de ce géant de pierre, où règne calme, passion … et touristes. Puis notre chemin nous a conduit au Royal Botany Garden, géant de flore, et havre de paix. Sur notre route, nous nous sommes rapidement arrêtés au Art Gallerie of New South Wales où étaient exposées des peintures anciennes émanant des quatre coins du monde. Mais le temps nous était compté, et nous ne nous sommes pas attardés. Nous avons flâné une grosse heure au sein du parc, où j’adore aller me poser pour attraper le calme, malgré la promiscuité de la ville. Les fleurs, les arbres, les perroquets, et … les chauves souris ! Après cette agréable balade, nous sommes allés marcher un peu dans le quartier des Rocks, renommé en tant que quartier historique de la ville. Puis nous sommes rentrés tranquillement vers notre logement. Comme la veille, l’apéro précédait un bon repas, et, comme la veille, la nuit commençait de bonne heure !





Jour 4 : Prenons de la hauteur … avant de partir !

En ce dernier jour dans cette magnifique ville de Sydney, nos esprits de grands randonneurs s’étaient donnés rendez vous tôt le matin pour profiter au maximum … de la pluie australienne. Après un petit détour du côté de Darling Harbour et avoir pris quelques clichés de bateaux aussi beau que le ciel était gris, nous sommes descendus vers le sud. Direction Chinatown, le temps d’une petite balade pour que mes hôtes photographient la fameuse porte d’entrée de ce quartier asiatique sur laquelle est inscrit « Within the four sea, all men are brothers ». Un beau message d’amour en ces temps difficiles. Une longue marche à pied nous a ensuite emmené faire deux trois courses, histoire de ne pas rentrer les mains vides de cette ville que j’aime de plus en plus. Quelques rues plus tard, et sous les gouttes locales, nous avons rejoins l’entrée de la Sydney Tower, cette tour située en plein milieu de la ville et qui offre, à l’image de la Tour Eiffel, un panorama sublime sur les alentours. Après une ascension digne de l’Alpe d’Huez, les portes de l’ascenseur ont laissé place à une vue géniale sur tout Sydney. Nous sommes restés une bonne demi-heure, histoire de prendre des photos sympathiques, surtout d’aussi haut. J’ai notamment pu voir, à ma plus grande joie, mon appartement, grâce aux jumelles de tonton. Un bon déjeuner plus tard, mais surtout avalé au lance pierre, le temps étant compté, nous sommes redescendus de quelques étages pour aller faire une activité appelée Oztrek. Rappelant étrangement le fameux cinéma 3D du Futuroscope, et leurs sièges qui bougent comme on dit étant minots, ce petit film nous a offert un aperçu de Sydney par les airs, dans un premier temps, avant d’aller se balader dans le reste du pays. Nous avons ainsi était … à Uluru, dans la grande barrière de corail, ou encore dans le Kakadu National Park. C’est assez marrant dans le sens où c’est exactement notre programme pour la suite de notre voyage. Sur les coups de 14h, nous avons rejoins Circular Quay, pour attraper le ferry rejoignant la plage de Manly, au nord de la baie. La demi-heure de bateau a permis à mes touristes familiaux de prendre des photos de l’Opéra et de l’Harbour Bridge depuis la mer. Car sinon, Manly, personnellement, je n’ai jamais vraiment accroché. Nous nous y sommes baladés un petit peu, le temps de prendre un café, puis nous avons effectué le chemin retour. Isabelle et moi nous sommes bien endormis dans le ferry. La nuit tombante, nous nous sommes montrés sages en rentrant à l’appartement pour cette dernière soirée. Un ultime apéro suivi du diner, et demain matin, nous décollons. Demain matin, les vacances débutent pour moi, enfin. Ceci étant, ce fut un grand plaisir de faire découvrir les charmes de la ville à maman, tonton et tata, même si le laps de temps nous étant imparti ne fut pas suffisant pour tout voir.





Un autre œil sur mon blog…

Maman : Je trouve que Sydney est une très grande ville, mais qui ne donne pas cette impression globale. Il n’y a pas énormément de circulation. Je comprends tout à faire qu’on puisse choisir d’y vivre, et elle ne me déplairait pas, bien au contraire. D’un point de vue architectural, je n’ai pas trouvé cela exceptionnel, dans le sens où c’est très moderne. Sydney n’a, par exemple, pas le charme de Paris. J’ai également été étonnée par cette population très jeune, et les golden boys courent les rues. Tous sont bien habillés et ont l’air sympathique. Nous n’avons pas été extasiés par leur nourriture, et on se fait, malgré tout, au vin local. J’embrasse tout le monde que je connais, et je ne sais pas encore si je vais rentrer. J’ajoute un gros câlin à mon mari, Marianne et Pierre.

Isabelle : Sydney représente bien une ville nouvelle où l’espérance des immigrants est de trouver l’eldorado par le biais d’une vie agréable. Les gens sont respectueux entre eux, donc accueillants. Les quartiers de Darling Harbour et du CBD me font penser à New York et Manhattan. La culture est facilement accessible à tous par le biais des musées gratuits. On y rencontre une population jeune et cosmopolite. Nous avons pu visiter les plages de Bronte et Bondi beach qui sont certainement des lieux de villégiatures pour les habitants de la ville. Les Sydney’s siders sont très sportifs, on y croise facilement des joggeurs et des marcheurs, ainsi que ces cyclistes. Pour terminer, je tiens à remercier Arnaud de nous avoir fait visiter cette magnifique ville où l’on se sent bien. Petit coucou et gros bisous à Nico et Marion.

Patrick : C’est une ville très propre, et qui a la particularité d’avoir un golf qui coupe cette ville en deux, par le biais du Harbour Bridge. La gente féminine est largement dominante. J’ai remarqué l’absence quasiment totale, d’enfant en bas âges, et la présence significative de chinois. C’est dans l’ensemble une ville très agréable et rassurante. Bonjour à tout le monde.



Sunday, May 24, 2009

Home sweet home

Je l’attendais depuis longtemps, ce 24 mai 2009. Deuxième des trois grands caps de mon voyage en Australie, coincé entre le Grand Prix de Formule 1 du 29 mars, et mon anniversaire, c’est certainement le plus intense. En marge de ce bonheur dominical, ma semaine a été relativement calme. Pas mal de trainage, beaucoup de fatigue, et un décompte qui se termine enfin. Un dernier week-end dans cet appartement que j’aimais tant, et qui restera, à jamais, comme le premier de ma vie. Dans cinq heures Maman, tonton et tata atterrissent, alors je pense aussi énormément à Papa, Marianne, et Pierre, qui n’ont pas pu venir…

Adieu, bel appartement

C’est comme une page qui se tourne. Cinq mois et dix jours après mon arrivée dans cette chambre, et par conséquence, dans cet appartement, je pars, non sans regret. C’est étrange, cette façon nostalgique que j’ai, toujours, de remuer les bons souvenirs pour en oublier les mauvais. C’est étrange de se dire qu’on quitte un endroit qu’on a tellement aimé, parfois détesté, mais au final adoré. C’est étrange aussi, d’y être resté aussi longtemps, alors que j’aurai pu (du ?) le quitter à plusieurs reprises. C’est étrange, enfin, de se dire que le calme, la tranquillité, et la simplicité de cet appartement ne sont désormais que souvenirs et nostalgie. Car oui, ce lieu à vivre va me manquer. Je me souviens encore, cinq mois et des brouettes en arrière, les galères à trouver un logement, propre, bien aménagé, proche de la ville. Puis, il y a eu celui-ci. Sur les cinq à avoir emménagé au début, je suis donc celui qui y sera resté le plus de temps. On ne sortira pas les chiffres, pour éviter le ridicule du stéréotype nostalgique qui compte les jours, les heures, les minutes… L’envie de m’en manque pas. Cinq mois, huit colocs différents, deux garçons, six filles. Ca en fait de l’argent, quand on y pense, mais ça en valait certainement la peine. J’ai souvent loué les mérites de cet endroit que j’apprécie tant. C’est d’une simplicité rare, mais il faut croire que la complexité et le point fort des appartements du centre ville. Ici, trois chambres, deux salles de bain, une belle pièce à vivre, et du calme, enfin. Pas de gens dans le salon, pas de gens sur le balcon, pas non plus quinze personnes par chambre. Ca me fait peur, quand j’y pense, de devoir trouver un nouveau logement quand j’aurai finit de voyager, le 7 juin. Car j’ai depuis vu quelques « lieux à vivre » de certains amis, faut s’accrocher. Je n’en fais pas une généralité. Je dis juste que ici, je suis (j’étais) très bien tombé. Et j’espère que le dieu du logement m’orientera correctement vers Gumtree pour pouvoir trouver quelque chose de bien. En tout les cas, voilà, c’est fini. Je termine avec quatre colocataires étrangers, ce qui est un point très positif. Sur les quatre, deux vont vraiment me manquer, et deux me laisseront totalement indifférents. C’est méchant, mais surtout réaliste. John et Faye, le couple d’anglais, ont été des gens adorables avec moi pendant tout ce temps. D’ailleurs, ils comptent également quitter cet appartement. Nous sommes, dans tous les cas, appelés à nous revoir. Je leur ai laissé ma valise, y’a pas intérêt qu’ils partent avec !!! Plus sérieusement, ils m’ont dit que s’ils trouvaient un appartement avec deux chambres, ce qu’ils cherchent, je pourrais rester quelques nuits chez eux, le temps de trouver autre chose. Me lever en milieu de semaine à 4H30 pour voir la Champion’s League avec John va me manquer aussi. Tout comme la bonne humeur naturelle de Faye. Les rencontres éphémères, here we go again… Les gens passent, les souvenirs restent. Des souvenirs, dans cet appartement, j’en ai des dizaines, voire davantage. Comme ce barbecue tout jaune, organisé au mois de mars, et qui avait rencontré un franc succès. Ou encore ces nombreuses bouffes à la maison, entre potes, juste histoire de passer du bon temps, tous ensembles. Ou encore ces soirées avec Laeti et Gourcuff, à ne rien faire sinon parler, rigoler, et manger des Tim Tam. Plus encore ce nombre d’heures incalculables que j’ai pu passer à la salle de sport, à la piscine, ou simplement sur mon canapé à lire l’Equipe. N’oublions pas ces nombreux colis reçus, envoyé par plusieurs membres de ma famille, tout comme tous vos courriers, pour lesquels je vous remercie. Je suis vraiment nostalgique. Ce n’est qu’une page de mon voyage qui se tourne, et avant de fermer ce chapitre, j’avais décidé d’organiser une dernière petite fête à la maison, en ce samedi 23 mai.


Toute l’équipe de la journée crêpes !


Faye, John, et moi, au p’tit dej, le dernier…


Après midi bretonne … à Sydney

A la base, cette « farewell », comme on dit ici, comprenez « fête de départ », devait être un barbecue. Mais les récentes intempéries, et les difficultés à organiser ce genre d’événement, m’avaient obligé à changer mes plans la veille. Avec Lise, coorganisatrice en chef, nous avions alors opté pour une après midi crêpes. Après avoir fait les courses le vendredi soir, nous avons mis la main à la pâte le samedi matin. La pâtisserie n’a jamais été mon fort. A vrai dire, pour faire plus global, la cuisine n’a jamais été mon fort. Alors, Lise a fait la pâte, puis on les a fait cuire tous les deux. Je pense qu’on ne s’en est pas trop mal sorti, même si ma petit Lisou se foutait de la gueule de mes crêpes. On était sept, et sept … français ! Je pense que tous ont apprécié. L’après midi était plutôt cool, et après un petit apéro autour de chips et autres tortillas, nous avons pu déguster nos crêpes, accompagnées de vache qui rit, jambon, fromage, Nutella, confiture et autre glace à la vanille. Par la suite, histoire d’éliminer tout ça, nous sommes tous descendus nous détendre au jacuzzi, pour les frileux, et à la piscine, pour les plus téméraires. Une heure plus tard, nous sommes remontés, pour quitter finalement l’appartement. Quelques uns sont partis, et nous avons finalement dîné à quatre, des bonnes pâtes de ma préparation. Ca les pâtes, ca va, je gère la fougère ! Par la suite, nous avons rejoins Luce et sommes allés boire un verre dans le célèbre bar « Three wise monkeys », au cœur de la ville. Ce dimanche était, quant à lui, consacré à faire mes valises, ce qui n’est pas la plus marrante des histoires. Il a fallu trier ce qui devait rester à Sydney, et ce que je devais donner à Maman pour qu’elle le ramène en France. Tu parles d’un casse tête ! Le tout m’a pris quatre heures, et je crois encore que j’ai ma valise qui est trop lourde. Ceci n’est qu’un détail. Je retiens de cette ultime journée dans cet appartement l’english breakfast préparé par mes adorables colocataires John et Faye. C’est la deuxième fois qu’on en fait un, mais que c’est bon. Un genre de cadeau d’au revoir, pas d’adieu.


Le petit déjeuner anglais, préparé par Faye !


Lise et moi, rois des crêpes !



Y’a pas que le week end qui compte !

Dans le reste de l’actualité de la semaine, pas grand-chose, je dois l’avouer. Néanmoins, je retiens deux choses importantes ! La première, c’est qu’après la Nouvelle Zélande il y a deux semaines, les Fidjis datant de dix jours, j’ai réservé, mercredi, … trois semaines en Nouvelle Calédonie ! Non je déconne ! J’ai « seulement » acheté ma place pour aller voir Australie – France en rugby, le 27 juin prochain. J’irai voir ce match amical, même si ce n’est jamais vraiment amical au rugby, au ANZ Stadium de Sydney, et ses 83000 places. On y va à quatre, avec Alexis, Lise et Eric. Le seul hic réside dans le fait qu’Alexis compte supporter l’Australie. Mais on a bien l’intention de lui colorier nos chers couleurs sur la joue. Le second événement de la semaine est le très bon diner que ma Lisou m’a offert. Elle y tenait absolument, soit disant pour, je cite, me « remercier pour le Lemon Bar ». Selon moi, je ne méritais pas un diner, mais ce geste m’a énormément touché. Nous avons dégusté un bon repas dans un restaurant italien très sympa, où on peut dessiner sur les tables, pour la petite histoire. En rentrant, je me suis pris la saucée de ma vie. Une pluie de furieux, j’ai sprinté jusqu’à la maison, mais si j’eu essoré mes fringues dans la baignoire, je l’aurais remplie à l’aise. En parlant de ça, la météo est vraiment capricieuse ces derniers jours, j’espère que le soleil va montrer le bout de son nez pendant les trois jours où nous resterons ici. A part ça, pas grand-chose à signaler. Je tiens néanmoins à remercier Florent et Simon, chez qui j’ai passé une bonne soirée vendredi soir. Un bon apéro dans leur appartement, à North Sydney. A refaire à mon retour comme ils disent. Je pense avoir fait le tour des informations essentielles de la semaine. Je vais maintenant pouvoir aller en ville, boire un café avec Luce, et me diriger tranquillement vers l’aéroport…



PS : Je vais essayer de continuer mon blog pendant ces deux semaines. J’ai pensé à faire un article après chaque ville, donc quatre en tout. Je ne peux rien vous promettre, car je ne sais pas si j’aurais des accès Internet, mais je vais faire mon possible, promis.

PS2 : Il va falloir que j’instaure un Copyright sur mes articles, pour éviter le plagiat. Je plaisante, c’est une remarque que comprendra la personne concernée.

PS3 : Bisous à tous, et à très vite !