On y va crescendo!

Une semaine connait souvent, je l’ai dit et je le répète, des hauts, et des bas. Ce qui est bien, parfois, c’est qu’on parte de très bas pour monter très haut. C’est ce qui c’est passé pour moi cette semaine. Elle avait commencé par une mauvaise nouvelle lundi à 8H00 du matin, elle se finit par un joli dimanche après avoir fait la fête avec les copains le lundi matin à 7H00. Voici le résumé, une fois n’est pas coutume, en retard, de ces sept derniers jours !

Deux jours difficiles

Lundi matin, 8H00. Malgré les boules Quies qui s’embourbent dans mes oreilles tous les soirs pour éviter d’être réveillé par la bruyante route qui longe mon appartement, j’entends parfois des sons qui m’empêchent de dormir. Ainsi, en ce lundi matin, c’est Daft Punk qui me réveille, ce qui signifie que mon téléphone sonne. C’est Ziad. Il m’avait promis qu’il me passerait un coup de fil ce jour-ci. On parle un peu, mon anglais est d’ailleurs l’anglais du matin, et rapidement il en vient au fait. Le Lemon Bar est finit. L’Italie a refusé l’idée des marchés, ne voulant pas « faire du social » selon les termes utilisés par les occupants de la maison mère. Je travaille donc dans deux semaines pour un week end événementiel, puis c’est terminé. Je m’y attendais, mais quand on l’entend ça fait mal, bien plus mal. Réveillé, je ne peux me rendormir et j’allume donc mon pc. Le temps de rejoindre lequipe.fr et de voir que le Psg a perdu. Oui, ce lundi matin était vraiment à oublier !! La nouvelle que m’apprend Ziad me perturbe, et perturbe mes plans. Je pense beaucoup en ce lundi à ce que je vais pouvoir faire, ce qui va se passer dans les prochains mois, tout ça me trotte dans la tête. Lundi et mardi sont des journées difficiles, où le moral ne va pas plus haut qu’un cul-de-jatte qui saute à pied joins. Malgré les soirées, je parcours péniblement ces heures de réflexion. En plus de ça, la chance ne me sourit pas. J’ai fait réparer ma porte cassée. Après être venu cinq fois, le charpentier l’a fini lundi. Tout content d’avoir une porte qui puisse se fermer, je me sens soulagé, ne serait-ce que vis-à-vis de ma caution. Sauf que mercredi… L’agent immobilier qui fait visiter mon appartement, en vente, casse ma porte car il n’y a pas fait attention du tout. Je lui dis qu’il est hors de question que je paye, le ton monte, mais je garde mes opinions. Je n’ai rien fait, alors il répare et il paye. Finalement, après deux jours de négociations, il accepte. D’ailleurs, jeudi, trois chinois sont venus enlever cette fameuse porte, et m’ont dit qu’ils revenaient dimanche. T’imagine le délire !

Un voyage en guise de sourire…

Toutes ces péripéties n’entament en rien ma motivation. Celle qui fait que je me bats (Comme Joël Bats :cool: ) pour rester malgré tout cela, et que je serais fier de moi en rentrant en France. J’en rencontre encore, des gens qui viennent pour trois, quatre mois. Souvent par choix personnel. Parfois par manque de boulot. Je suis persuadé de rester au minimum jusqu’à fin juillet. La raison de cette date est la suivante ; un voyage en Nouvelle Zélande. C’est la bonne nouvelle qui relance ma semaine, mercredi après midi, après avoir vagabondé dans la ville pour poser des CV durant la matinée. Je m’étais déjà rendu 2/3 fois dans l’agence de voyage « Flight Centre » pour avoir des renseignements sur cette destination. Et puis j’ai trouvé quelqu’un qui était également intéressé. Juliette, ma limougeaude ! Après avoir tourné autour des prix, des activités, et des dates, on tombe sur un tour organisé qui semble être très bien pour nous autres backpackers. On partira donc du 23 au 31 juillet, dans le froid de ce pays divisé en deux iles. Nous irons visiter celle du sud, apparemment bien plus réputée. Notre avion décollera donc de Sydney direction Christchurch. Après une nuit à l’hôtel, nous partirons avec un groupe de jeunes pour une semaine de bus, de découverte, de paysage, de photos ! I can’t wait ‘til this trip ! C’est si loin, et si proche à la fois. Et, cerise sur le gâteau, je passerai donc un certain 30 juillet du côté des kiwis !!! Promis que je ferai le haka pour fêter ça. Qui plus est, ma journée d’anniversaire et également celle de la St Juliette, comble du bonheur ! Dans la soirée de ce beau mercredi, Laeti a débarqué. Virée comme une malpropre de son appartement, elle m’avait demandé si elle pouvait dormir à la maison jusqu’à son départ en voyage. Elle est donc SDF chez moi ! Hé oh, ce n’est pas l’armée du salut non plus ! Tout se passe bien, bon ce n’est pas toujours facile pour l’un comme pour l’autre de partager le lit, mais on s’y fait. Et le 18 elle partira faire son trip, elle est excitée comme un puce ! Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seul, le réveil du jeudi matin était fort agréable. Un coup de fil de Ziad. Une réouverture du Lemon. Des heures de boulot assurées. Des plans qui changent à nouveau. Un sourire qui revient. Mais beaucoup de méfiance ! Voilà pour Ziad, qui m’a donc annoncé que les marchés allaient voir le jour dans deux semaines. Mais j’attends de voir, je suis tombé de trop haut pour me permettre de foncer les yeux fermés ! Allez, on y croit, ca va aller ! Mais pour être honnête, inconsciemment, je me suis mis à rêver de cette nouvelle opportunité. Elle me permettrait de rester quelques semaines supplémentaires à Sydney après le voyage de maman, pour pouvoir gagner de l’argent et voyager plus longtemps. Encore une fois, tout cela ne reste qu’hypothétique, et le conditionnel trouverait son bonheur dans ma situation. En soirée, ce jeudi, nous sommes allés sur un bateau ! Beaucoup de français ! Etant malade sur ce moyen de locomotion, j’avais pris mes précautions et mes médicaments avant le départ. Tout s’est très bien déroulé. Pendant deux heures on a navigué, de nuit, dans la baie de Sydney, pour admirer cette ville que j’aime tant, sous son côté nocturne, et parfois méconnu. Le milieu de semaine était donc très agréable. Les soirées continuent de s’enchainer, les pas de danses et les rencontres avec.

Le week end, ou l’apothéose du « Arnaud comblé »

Samedi soir, j’avais prévu d’organiser un repas à la maison. Cette idée me trottait depuis quelques temps dans la tête. J’ai toujours été quelqu’un qui aime recevoir. Seulement, je ne sais pas faire à manger, shame on me ! Alors pour l’occasion, Alexis m’avait donné un coup de main dans l’après midi pour préparer deux trois bricoles. Puis on s’est mis au fourneau avec Laeti pour satisfaire nos hôtes. Au programme, saumon fumé avec ses toasts, poulet poêlé et riz sauce poivrons oignons champignons crème fraiche, fondant au chocolat et sa crème anglaise. Si on se la jouait « Un diner presque parfait », je pense que j’aurai cartonné sur le dessert. Tous m’ont dit que c’était un délice. J’étais trop fier de moi, comme une renaissance culinaire pour cet inculte artistique que je représente. Etaient présents à ce diner quatre filles, Laetitia – Lise – Luce et Ingrid, et deux garçons, Alexis et moi-même. Que des français, je sais ! Mais au moins pas de difficultés à se comprendre ! Après avoir finit ce bon repas, nous sommes allés au Cargo Bar faire un peu la fête. Sur les coups de 5 heures, il fallait se montrer raisonnable et rentrer. D’autant plus qu’en ce dimanche, mieux valait-il être en forme. Un tournoi de foot était ainsi organisé à Kings Cross. Je m’étais mis dans une équipe comptant beaucoup de nationalité. Le problème des mes co-équipiers réside dans le fait qu’ils picolaient avant les matchs. Forcément cela se ressent dans les résultats. Une défaite 4-1, un nul 0-0, et une victoire 3-1 plus tard, nous voilà en petite finale. Nous l’emportons 2-1 au but en or, et finissons ainsi sur le podium. Mais l’essentiel était ailleurs. Jouer au foot, être entre mec autour d’un ballon, quel bonheur ! Seul le foot peut rassembler autant de monde, même si on ne parle pas la même langue. Ca m’a fait un bien fou. Et puis, pour la petite histoire, j’ai fini, non sans fierté, meilleur buteur de la compétition avec 5 réalisations sur les six buts inscrits par l’équipe. J’ai demandé à l’organisateur du tournoi mon lapin en chocolat en guise de trophée, mais il ne me l’a pas donné ! Après trois heures de jeu, nous sommes allés dans un bar sur Darling Harbour boire un coup à la santé des vainqueurs. Nous avons vagabondé de bar en bar, et c’est ainsi que je me suis retrouvé à me coucher aux alentours des 7 heures du matin. Entre samedi soir, dimanche soir, et lundi soir, j’ai dormi maximum 10 heures. La fatigue se fait ressentir, je vais calmer le jeu. Mais la jeunesse veut que… je m’amuse et profite. Alors je m’amuse… et je profite !

PS : Two weeks to go…

PS2: Pardon pour le retard, vraiment.