Saturday, May 2, 2009

Une Histoire de …

Fan de la série H devant l’éternel (mais si, vous connaissez tous cette série exceptionnellement drôle avec, en autre, Jamel et Eric et Ramy, et que nous regardions avec Pierre et Marianne, des heures durant…), j’ai décidé de reprendre une idée de cette sitcom pour mon article de fin de semaine, en ce 3 mai. En effet, tous les épisodes de l’ancienne série phare de Canal + avaient pour titre « Une histoire de… ». Alors, en tant que bon fan, j’ai décidé de copier, de reprendre cette idée si vous préférez, pour faire tourner l’intrigue de mon résumé du dimanche autour de cela. Ready ? Go !!

Une histoire de travail…

Souvenez-vous… Semaine dernière. Mauvaise nouvelle. Fin du Lemon. Fin des illusions. Et pourtant… Cette semaine sonnait comme un renouveau pour moi. J’étais bien décidé à trouver du boulot, à me faire violence, à me lever tous les matins en me disant, « Cette fois Arnaud, tu vas trouver ! » Je me suis dit ces choses, du lundi au vendredi, en vain ! Pourtant, ce n’est pas faut d’avoir essayé. Je veux bien que les gens disent, ou pensent, des choses si j’étais fainéant, si mon rythme hebdomadaire était de 5 CV déposés, mais ce n’est pas le cas, et c’est loin de l’être. J’arrête. De compter. D’y croire. De me battre. Et puis non, je n’arrête pas. Cette force intérieure, qu’inconsciemment vous me donnez, me pousse à continuer de me lever le matin avec le sourire, la foi, l’espoir. On se croirait presque dans un appel du 18 juin, et du Général De Gaulle disant « Arnaud a perdu une bataille, mais Arnaud n’a pas perdu la guerre ». La guerre, ma guerre, contre le chômage, continue. C’est la première fois de ma vie qu’il m’arrive de chercher aussi longtemps du boulot. De part mon CV, mes expériences, ou mes contacts, je n’ai jamais eu à passer des jours et des jours avant de trouver du travail en France, dans ce milieu de l’hôtellerie que je connais tant, et que j’apprécie tellement. La donne est différente à l’autre bout de la planète. Au risque de me répéter, oui, je continuerais durant la semaine qui arrive, de poser des CV, de faire part de mes envies, de mes motivations, de tout cela. Mais toutes ces choses sont à la fois fatigantes et décourageante. Quand les agences d’intérims, aussi nombreuses soient-elles, vous disent « Désolé Monsieur, nous avons très peu de demandes en ce moment », je fais quoi ? J’insinue par ce désespoir que ces agences représentent pour moi du boulot quasiment assuré. J’y postule en dernier recours, mais en sachant que cela ne pourrait, en cas de réponse positive, que combler mes loyers et mes courses. Et bien même pour ça, les portes sont fermées. Un élan de motivation digne des plus grands moments du sport français m’envahi. Je me bats, car je ne baisse pas les bras pour « si peu ». Et puis, ces problèmes restent vraiment minimes à mes yeux. Ma traversée du désert, au niveau du boulot, avant celle du pays, ne doit en aucun cas occulter les moments agréables que je passe ici. Tout serait mieux avec un job, mais c’est sans, tant pis, ca viendra. Et puis, un petit espoir est revenu. Ziad. Lundi après midi, je l’ai appelé. Sans aucune arrière pensée, j’ai juste voulu lui exprimer mon extrême reconnaissance pour tout ce qu’il m’a apporté. Comme je vous l’ai dit la semaine passée, je ne veux pas garder une image négative de lui, il a bien trop fait pour cela. Il me dit que c’est gentil, qu’il apprécie, et qu’il m’appelle lundi prochain (demain, ndlr), une fois revenu de l’étranger. Je ne comprends pas vraiment, mais prends note. En rentrant à la maison le soir même, je vois qu’il m’avait envoyé un mail le matin de ce coup de fil, disant « accepter mes excuses, mais que le respect, et il est important que je le sache, demeure une chose primordiale ». Le patron du citron géant ajoutant « Beaucoup de choses positives pour le Lemon Bar se sont passés ces derniers jours, je t’appelle quand je rentre d’Italie, lundi prochain. » Ne comprenant toujours pas quelles excuses j’ai du faire, et pourquoi il évoque des notions de respect, je reprends un mince espoir, et me met à rêver de presser à nouveau des citrons. Ce job ne vous fait pas rêver, mais il pourrait rapidement redevenir mon gagne pain…

Une histoire de soirées

Pour continuer de vivre ma vie australienne, parfois agitée, souvent intéressante et prenante, je ne cesse de participer aux petites soirées organisées par mon ami Alexis. Lundi, je suis allé ainsi à l’Empire, mardi au Gaff, puis World Bar, et mercredi à nouveau à l’Empire. Ces noms ne vous évoquent certainement rien, mais ce sont juste des endroits où je m’amuse, où je rencontre des gens, et où je passe du bon temps … tout cela gratuitement, encore et toujours. Et puis, Alexis est parti. Rassurez-vous, il revient demain ! Mais pendant cinq jours, il a été vers Byron Bay, au nord. Il m’avait d’ailleurs proposé de venir avec lui, mais restriction budgétaire oblige, j’ai joué mon pantouflard et suis resté à la maison, bien au chaud. Il m’avait, ceci étant, laissé quelques consignes. Si je voulais sortir, je devais appeler Lise, ma p’tite française que je vous ai présenté en milieu de semaine. Pour mieux la présenter, j’ai un scoop, international ! La ville où vit Lise en France est mondialement connue ! Vous connaissez tous Chamonix ?? Et bien, désolé de vous décevoir, mais ce n’est pas là du tout ! Essaye encore ! Le fromage Pont L’évêque, AOC au passage, est issu de la ville d’où cette jeune fille de 22 ans est originaire ! Héhé ! Mais ca ne s’arrête pas là ! Vous avez tous vu, je présume, le film Disco, avec Franck Dubosc. Attention, ce qui suit ne s’invente pas, c’est du lourd ! Ah un moment les trois danseurs font un concours dans une boite à … Pont l’Evêque !!! Elle n’est pas belle l’histoire ? Ca va, je sais que tout le monde s’en fout, mais la dédicace est passée ! Pour en revenir aux soirées avec Lise, nous ne sommes sortis que dimanche soir. Faut dire qu’elle m’a posé un lapin jeudi, vendredi, et samedi. Je conçois que samedi il pleuvait des cordes, mais excepté ce jour, les autres, elle n’a pas assuré !! Bref, en ce dimanche 3 mai, nous avons énormément parlé, et cela fait du bien de se rapprocher de certaines personnes. C’est une fille cool, que je suis ravi de connaitre, vraiment. Pour combler ces « absences » de soirées, en milieu de semaine, je me suis rendu jeudi soir dans un « apéro français ». Une soirée exclusivement française, c’est triste mes amis, c’est triste ! Mais ca fait tellement de bien de parler la langue de Molière sans se soucier de savoir si tout le monde comprend ce qui se dit. Mon monde à moi, durant cette soirée, était composé de deux jeunes filles. Ingrid (non, on lui a déjà faite toutes les blagues, merci…), et Luce. On a passé des heures à bavarder, à raconter nos histoires, à se connaitre. Un feeling intéressant est passé, et nous sommes certainement appelés à nous revoir prochainement ! Les soirées sont toujours animées du côté de Sydney, c’est normal, à 21 ans il serait triste de toutes les passer devant la télévision…

Une histoire de tatouage

Mercredi soir, Empire. Alexis vient me voir et me dis « t’as vu, j’ai fait un tatouage !!! » Il ne s’agit, en fait, que de peinture faite par un artiste qui dessine avec une encre qui part au premier lavage. Après quelques minutes de réflexion, je décide de me lancer. Je lui explique ce que je veux. Après une vingtaine de minutes, je suis assez déçu. C’est trop gros, ca ne se lit pas du tout, et c’est, à mon goût, trop large. Mais peu importe, je voulais une idée, car s’en est une, sur ce que donnerait un vrai tatouage similaire à mon retour en France. On ne pouvait pas lire ce qui était inscrit. J’avais pourtant était clair. Je veux que mon bras soit orné d’un « COPAM » avec une écriture particulière. Copam ? Seuls les gens concernaient comprendrons, c’est trop indiscret et personnel, désolé. Cette expérience m’a quelque peu déçu, mais je garde mon idée au chaud, au cas où.




Une histoire de sport

Faire du sport, c’est la santé, rester sur le canapé c’est la bousiller ! C’est bien connu, le sport est une de mes passions. Je m’oblige même à en faire, pour éviter de prendre trop de poids. Alors, du lundi au dimanche, c’est muscu tous les jours. Je m’y plais, j’y ai mes habitudes à force, je connais même les gens qui y vont. Sauf que, je suis un éternel insatisfait. Envers moi-même, j’entends bien. Alors, après un bon mois de « vacances », je me suis remis à la course à pieds. Vendredi et dimanche, j’ai pris mes baskets, et équipé de ma casquette « PSG », j’ai pu aller trottiner dans les rues de Sydney. Ce n’est pas encore fluide, on sent une fatigue rapide, mais le rythme vient peu à peu. Il faut continuer sur cette voie, et tout (re)viendra tout seul. Keep going Arnaud ! Enfin, refermons cette page sport en signalant que j’ai repris mes insomnies cette semaine. La champion’s league de football, de retour pour les demi-finales, m’a obligé à me lever aux aurores, mais peu importe. Et puis Lyon ne va pas bien, alors je me porte pour le mieux !

Avant de referme ce petit article hebdomadaire, je voulais aussi vous signaler que j’ai pu admirer un feu d’artifice sur Darling Harbour en ce dimanche. Je ne sais pas quelle en était la cause, mais pour être honnête j’ai l’impression que c’est une mode ici, les feux d’artifices ! Toute manière, il n’était pas aussi beau que mon vrai feu d’artifice, vous !

PS : Three weeks to go…







2 comments:

  1. Salut, mon p'tit loup! bon eh bien je vois que tu vas beaucoup mieux maintenant que tu te prends pour le Général de Gaulle, faut arrêter les soirées, une tisane et au lit, mon Nono!
    Pas de bol pour le job, j'éspère que Ziad va penser à toi!!!Ton petit film est sympa, tu as maigri, est-ce que tu manges bien ? (oui, tu sais je suis toujours un peu mère juive!!
    Bon, pour les autres, moi je sais ce que ça veut dire "COPAM", mais chuuuutttt!!
    Bisous, mon ange, plus que qques jours et on se verra, j'espère que les cochons australiens ne choperont pas la grippe!! Bizzzzz, Maman

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  2. Tres bien la video.
    Sympa tes articles, moi qui vis la même aventure que toi, je me surprends à les dévorer. Au fait, les feux d'artifice sur Darling, c'était pour célébrer le 21eme anniversaire de Darling Harbour...
    A plus
    Jeremy

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