Voyage voyage ! Plus loin que la nuit et le jour...

Pim Pam Poum, voilà les news ! A une semaine de l’arrivée de la famille, l’excitation monte d’un cran, mais je n’en demeure pas moins concentré sur mon actualité de la semaine passée. Du boulot, enfin, de la détente, beaucoup, et un voyage, encore. Des projets, à nouveau, des rencontres, toujours plus, et un départ, pour changer. Tout cela en quelques lignes, va falloir garder les mots les plus importants, sinon je me sentais partis pour quatre pages. Merci à tous pour votre fidélité constante et très touchante! Venons-en au fait. Pim Pam Poum, voilà les news…

Vous reprendrez bien du jus de citron !

Cette semaine a été en grande partie marquée par la reprise du boulot. Moins de trois semaines après notre vrai – faux divorce, nous nous sommes retrouvés avec Ziad, affichant l’un et l’autre un grand sourire qui en disait long. Oubliant toutes ces péripéties, nous avons longuement discuté mercredi après midi, quand il est venu me rendre visite pour parler du futur du Lemon Bar. Une semaine plus tôt, comme je vous l’avais annoncé sur mon blog, il m’apprenait que la société refusait que l’unité australienne ouvre sur des marchés, dénonçant le côté « social » de la chose. Coup de tonnerre, et énième rebondissement. Iren, la supérieure de Ziad dans la hiérarchie citroniale, a décidé de prendre les devants. Elle a donc signé, de son plein grès, des contrats avec deux marchés. Cela me permettrait, à mon retour du voyage avec Maman, Tonton et Tata, de retravailler trois jours par semaine. J’ai dit à Ziad que cela m’intéressait fortement. Dans tous les cas, je ne prends que très peu de risques, pour ne pas dire aucun. En effet, à mon retour à Sydney, je verrais si j’ai un boulot au Lemon Bar. Si le cas inverse se produit, je prendrais mes valises et partirait voyager un petit peu. Par contre, si effectivement ce qu’il dit est vrai, alors je resterais dans cette ville que j’aime tant. Jusqu’au 22 juillet, pour être précis, veille de mon départ en Nouvelle Zélande avec Miss Juliette. Cette information est donc à prendre avec des pincettes, car vous le savez, je suis déjà tombé de haut avec Ziad. Mais ce fut un réel bonheur de le retrouver, et on a fait comme si de rien n’était, déconnant de suite l’un avec l’autre. Après cette rencontre en milieu de semaine, nous devions nous retrouver le week-end pour un événement avec le Lemon. Pour l’occasion, je ne me trouvais pas seul à travailler. Lise, mon amie française dont j’ai déjà évoqué l’existence (la fille qui vient de Pont l’Evêque, comme la boite de nuit dans Disco…), cherche un boulot pour rester à Sydney. J’ai donc proposé à Ziad de l’embaucher. J’ai dit « Mais Ziad t’y est fou, il faut vendre la caravane !! » et il m’a dit « Banco » (mais qu’est ce qu’il raconte ? Révisez vos classiques…). Donc Lise a été introduite dans cette belle société toute jaune en ce week-end du 16 – 17 mai. Nous sommes partis à North Sydney, samedi matin, dans la fraicheur matinale de Sydney, et de ses 15°. Après trois quarts d’heure de route, nous arrivions à destination. L’événement était tout petit, avec une scène pour un concert, et des stands, essentiellement de bouffe. Le samedi était très, très calme. Un vent violent avait du calmer les ardeurs des gens souhaitant venir, et les plus téméraires se refusaient à boire un jus de fruits froid par ces températures polaires. Le point positif du côté calme de la journée est que Lise a pu apprendre facilement les rudiments de ce dur métier. Et en fin de journée, je dois avouer qu’elle commençait à bien connaitre les cocktails, les prix, machin patin couffin. Il faut dire que dans deux semaines, elle sera seule sur les marchés, car je serais en plein voyage, et c’est donc bien mieux pour elle de tout apprendre rapidement. Elle apprend vite, « good girl » comme je lui dis souvent. Rentré à la maison vers 19H, je n’avais vraiment pas fait long feu avant d’aller me coucher. Le lendemain matin, Ziad me récupérait encore à 7H. Nous avions changé le Lemon d’emplacement, et la journée s’annonçait plus busy. Lise me rejoignait sur les coups de 10H, et nous ne nous sommes pas ennuyés. C’est l’autre point positif du week-end, elle a du gérer ses premiers coups de stress, car beaucoup de clients affluaient l’après midi. Les deux jours n’étaient pas géniaux du point de vue du business, mais nous avons passé de bons moments, et ca fait surtout un bien fou que de pouvoir retravailler. Je ne vais pas vous cacher que pour le portefeuille aussi, cela est intéressant. En tous les cas, le Lemon Bar a une nouvelle employée, si Lise accepte la proposition de Ziad. J’en saurais davantage à mon retour. Pour ma part, il est quasiment certains que si je travaille tous les vendredis – samedis – dimanches comme me l’a proposé mon patron libanais, je resterais un mois et demi de plus à Sydney. Et bien loin de moi l’idée de me dire que ce serait un calvaire. J’aime cette ville, alors autant en profiter avant d’aller définitivement voyager.

Après le froid néo zélandais, le show…

… fidjien ! Je vous avais dit la semaine passée avoir réservé mes vacances en Nouvelle Zélande avec Juliette du 23 au 31 juillet. Oui mais voilà, on ne voulait pas s’arrêter là. Trois jours après notre retour sur Sydney, on redécollera vers les Fidjis cette fois-ci. Ces îles, dont tout le monde dit le plus grand bien, semble être paradisiaques et reposantes. On s’y rendra donc du 3 au 9 août, dans l’objet d’un tour qui nous permettra de découvrir quelques secrets de cet archipel. Je suis tellement pressé de vivre ces deux semaines superbes. L’avantage de ces tours réside dans le fait qu’on n’aura à s’occuper de rien, on sera là seulement pour profiter, photographier, « enjoyer », rêver. Ce sera mes secondes vacances, après celles débutants dans une semaine. Pourquoi les fidjis ? Quitte à être en Australie, autant faire un tour sur quelques lieux voisins. Par contre, je vais m’arrêter là. Je n’ai ni gagné au loto, ni braqué une banque australienne. Tiens, ca me donne des idées ça… Quoi ? Vous avez jamais joué au loto ? En tous les cas, c’était l’un de mes sourires de la semaine, ce voyage, que j’ai booké à l’agence « Flight Center », comme le tour en Nouvelle Zélande. J’ai d’ailleurs bien sympathisé avec l’agent qui s’est occupé de moi pour ces deux voyages, car j’ai passé beaucoup d’heures avec lui. Il m’a fait rire dès notre première « interview ». Je lui présente mes projets, et il me sort un paquet de Mentos de sa poche, et avec le p’tit sourire en coin il me dit « Mentos ? ». J’aurai parié qu’il avait des actions. C’est un jeune, très cool, et j’ai du lui apporter de belles commissions, alors tu m’étonnes qu’il m’apprécie !

Farniente, détente, attente…

J’ai pas mal trainé à droite à gauche en semaine. Je suis allé à la plage par deux fois. Lundi dernier, avec Henry et Camille, deux français rencontrés depuis peu, nous sommes allés à Manly, au Nord de Sydney, par ferry. Une après midi assez calme, plutôt sympa. Puis le mercredi, encore avec Camille, c’est Bondi qui nous a accueilli. Je me suis d’ailleurs baigné, je pense pour la dernière fois. La mer est bonne, mais quand on sort on a vraiment l’impression d’être un Mr Freeze ! Je profite de ces deux détours sur le sable pour dire que je vois beaucoup trop de français depuis une semaine. Il faut absolument que je replonge en immersion totale. Mais c’est dur, car je connais peu d’anglophones. Mon niveau linguistique s’améliore, même si je n’en suis toujours pas satisfait. Ca viendra, avec le temps. Pas grand-chose d’autre à signaler, si ce n’est peut-être une après midi à la con avec Alexis. On a juré de se faire une journée « photos n’importe quoi à Sydney ». On a juste touché aux prémices. La vidéo en bas de la page vient de cette journée. En parlant d’Alexis, je fais toujours un peu la fête, même si je me suis calmé ce week-end, avec le boulot. Il faut savoir se montrer raisonnable, mais c’est vrai que Sydney by night est tellement tentant qu’il est dur de résister à ses charmes. Le soir, quand je suis seul chez moi, je n’ai qu’une envie, c’est de bouger ! En parlant de mouvement, je vais finir cet article en vous signalant le futur départ de Laetitia. Après une dizaine de jours à la maison, elle part mardi faire son trip. Au programme, du rêve, des milliers de kilomètres, mais surtout beaucoup d’incertitudes. Mais elle est tellement surprenante que je suis persuadé qu’elle se débrouillera comme une chef. Elle part en VDI comme elle dit, comprenez « Vacances à Durée Indéterminée ». Je lui souhaite un bon voyage, elle qui se languissait depuis si longtemps de cette date butoir du 19 mai. Au rang des mouvements, j’ai aussi du trouver un remplaçant pour ma chambre. Après deux ou trois coups de fils infructueux, j’ai trouvé preneur. Je lui ai d’ailleurs dit que le prix de la chambre était de 250$, contre les 200 que je paye en ce moment. Il en était ravi, me disant que c’était un prix super attractif. Cette augmentation permet surtout à Faye et John de payer moins cher. Il emménage dimanche, dans la journée, jour de l’arrivée de tout le beau petit monde ! C’est si loin, et si proche…

Albert Londres disait, "L'humanité est divisée en deux catégories : ceux qui ont des meubles et ceux qui ont des valises." J’ai trouvé cette phrase sur un forum, et je voulais finir là-dessus.

A bientôt…