Sunday, May 24, 2009

Home sweet home

Je l’attendais depuis longtemps, ce 24 mai 2009. Deuxième des trois grands caps de mon voyage en Australie, coincé entre le Grand Prix de Formule 1 du 29 mars, et mon anniversaire, c’est certainement le plus intense. En marge de ce bonheur dominical, ma semaine a été relativement calme. Pas mal de trainage, beaucoup de fatigue, et un décompte qui se termine enfin. Un dernier week-end dans cet appartement que j’aimais tant, et qui restera, à jamais, comme le premier de ma vie. Dans cinq heures Maman, tonton et tata atterrissent, alors je pense aussi énormément à Papa, Marianne, et Pierre, qui n’ont pas pu venir…

Adieu, bel appartement

C’est comme une page qui se tourne. Cinq mois et dix jours après mon arrivée dans cette chambre, et par conséquence, dans cet appartement, je pars, non sans regret. C’est étrange, cette façon nostalgique que j’ai, toujours, de remuer les bons souvenirs pour en oublier les mauvais. C’est étrange de se dire qu’on quitte un endroit qu’on a tellement aimé, parfois détesté, mais au final adoré. C’est étrange aussi, d’y être resté aussi longtemps, alors que j’aurai pu (du ?) le quitter à plusieurs reprises. C’est étrange, enfin, de se dire que le calme, la tranquillité, et la simplicité de cet appartement ne sont désormais que souvenirs et nostalgie. Car oui, ce lieu à vivre va me manquer. Je me souviens encore, cinq mois et des brouettes en arrière, les galères à trouver un logement, propre, bien aménagé, proche de la ville. Puis, il y a eu celui-ci. Sur les cinq à avoir emménagé au début, je suis donc celui qui y sera resté le plus de temps. On ne sortira pas les chiffres, pour éviter le ridicule du stéréotype nostalgique qui compte les jours, les heures, les minutes… L’envie de m’en manque pas. Cinq mois, huit colocs différents, deux garçons, six filles. Ca en fait de l’argent, quand on y pense, mais ça en valait certainement la peine. J’ai souvent loué les mérites de cet endroit que j’apprécie tant. C’est d’une simplicité rare, mais il faut croire que la complexité et le point fort des appartements du centre ville. Ici, trois chambres, deux salles de bain, une belle pièce à vivre, et du calme, enfin. Pas de gens dans le salon, pas de gens sur le balcon, pas non plus quinze personnes par chambre. Ca me fait peur, quand j’y pense, de devoir trouver un nouveau logement quand j’aurai finit de voyager, le 7 juin. Car j’ai depuis vu quelques « lieux à vivre » de certains amis, faut s’accrocher. Je n’en fais pas une généralité. Je dis juste que ici, je suis (j’étais) très bien tombé. Et j’espère que le dieu du logement m’orientera correctement vers Gumtree pour pouvoir trouver quelque chose de bien. En tout les cas, voilà, c’est fini. Je termine avec quatre colocataires étrangers, ce qui est un point très positif. Sur les quatre, deux vont vraiment me manquer, et deux me laisseront totalement indifférents. C’est méchant, mais surtout réaliste. John et Faye, le couple d’anglais, ont été des gens adorables avec moi pendant tout ce temps. D’ailleurs, ils comptent également quitter cet appartement. Nous sommes, dans tous les cas, appelés à nous revoir. Je leur ai laissé ma valise, y’a pas intérêt qu’ils partent avec !!! Plus sérieusement, ils m’ont dit que s’ils trouvaient un appartement avec deux chambres, ce qu’ils cherchent, je pourrais rester quelques nuits chez eux, le temps de trouver autre chose. Me lever en milieu de semaine à 4H30 pour voir la Champion’s League avec John va me manquer aussi. Tout comme la bonne humeur naturelle de Faye. Les rencontres éphémères, here we go again… Les gens passent, les souvenirs restent. Des souvenirs, dans cet appartement, j’en ai des dizaines, voire davantage. Comme ce barbecue tout jaune, organisé au mois de mars, et qui avait rencontré un franc succès. Ou encore ces nombreuses bouffes à la maison, entre potes, juste histoire de passer du bon temps, tous ensembles. Ou encore ces soirées avec Laeti et Gourcuff, à ne rien faire sinon parler, rigoler, et manger des Tim Tam. Plus encore ce nombre d’heures incalculables que j’ai pu passer à la salle de sport, à la piscine, ou simplement sur mon canapé à lire l’Equipe. N’oublions pas ces nombreux colis reçus, envoyé par plusieurs membres de ma famille, tout comme tous vos courriers, pour lesquels je vous remercie. Je suis vraiment nostalgique. Ce n’est qu’une page de mon voyage qui se tourne, et avant de fermer ce chapitre, j’avais décidé d’organiser une dernière petite fête à la maison, en ce samedi 23 mai.


Toute l’équipe de la journée crêpes !


Faye, John, et moi, au p’tit dej, le dernier…


Après midi bretonne … à Sydney

A la base, cette « farewell », comme on dit ici, comprenez « fête de départ », devait être un barbecue. Mais les récentes intempéries, et les difficultés à organiser ce genre d’événement, m’avaient obligé à changer mes plans la veille. Avec Lise, coorganisatrice en chef, nous avions alors opté pour une après midi crêpes. Après avoir fait les courses le vendredi soir, nous avons mis la main à la pâte le samedi matin. La pâtisserie n’a jamais été mon fort. A vrai dire, pour faire plus global, la cuisine n’a jamais été mon fort. Alors, Lise a fait la pâte, puis on les a fait cuire tous les deux. Je pense qu’on ne s’en est pas trop mal sorti, même si ma petit Lisou se foutait de la gueule de mes crêpes. On était sept, et sept … français ! Je pense que tous ont apprécié. L’après midi était plutôt cool, et après un petit apéro autour de chips et autres tortillas, nous avons pu déguster nos crêpes, accompagnées de vache qui rit, jambon, fromage, Nutella, confiture et autre glace à la vanille. Par la suite, histoire d’éliminer tout ça, nous sommes tous descendus nous détendre au jacuzzi, pour les frileux, et à la piscine, pour les plus téméraires. Une heure plus tard, nous sommes remontés, pour quitter finalement l’appartement. Quelques uns sont partis, et nous avons finalement dîné à quatre, des bonnes pâtes de ma préparation. Ca les pâtes, ca va, je gère la fougère ! Par la suite, nous avons rejoins Luce et sommes allés boire un verre dans le célèbre bar « Three wise monkeys », au cœur de la ville. Ce dimanche était, quant à lui, consacré à faire mes valises, ce qui n’est pas la plus marrante des histoires. Il a fallu trier ce qui devait rester à Sydney, et ce que je devais donner à Maman pour qu’elle le ramène en France. Tu parles d’un casse tête ! Le tout m’a pris quatre heures, et je crois encore que j’ai ma valise qui est trop lourde. Ceci n’est qu’un détail. Je retiens de cette ultime journée dans cet appartement l’english breakfast préparé par mes adorables colocataires John et Faye. C’est la deuxième fois qu’on en fait un, mais que c’est bon. Un genre de cadeau d’au revoir, pas d’adieu.


Le petit déjeuner anglais, préparé par Faye !


Lise et moi, rois des crêpes !



Y’a pas que le week end qui compte !

Dans le reste de l’actualité de la semaine, pas grand-chose, je dois l’avouer. Néanmoins, je retiens deux choses importantes ! La première, c’est qu’après la Nouvelle Zélande il y a deux semaines, les Fidjis datant de dix jours, j’ai réservé, mercredi, … trois semaines en Nouvelle Calédonie ! Non je déconne ! J’ai « seulement » acheté ma place pour aller voir Australie – France en rugby, le 27 juin prochain. J’irai voir ce match amical, même si ce n’est jamais vraiment amical au rugby, au ANZ Stadium de Sydney, et ses 83000 places. On y va à quatre, avec Alexis, Lise et Eric. Le seul hic réside dans le fait qu’Alexis compte supporter l’Australie. Mais on a bien l’intention de lui colorier nos chers couleurs sur la joue. Le second événement de la semaine est le très bon diner que ma Lisou m’a offert. Elle y tenait absolument, soit disant pour, je cite, me « remercier pour le Lemon Bar ». Selon moi, je ne méritais pas un diner, mais ce geste m’a énormément touché. Nous avons dégusté un bon repas dans un restaurant italien très sympa, où on peut dessiner sur les tables, pour la petite histoire. En rentrant, je me suis pris la saucée de ma vie. Une pluie de furieux, j’ai sprinté jusqu’à la maison, mais si j’eu essoré mes fringues dans la baignoire, je l’aurais remplie à l’aise. En parlant de ça, la météo est vraiment capricieuse ces derniers jours, j’espère que le soleil va montrer le bout de son nez pendant les trois jours où nous resterons ici. A part ça, pas grand-chose à signaler. Je tiens néanmoins à remercier Florent et Simon, chez qui j’ai passé une bonne soirée vendredi soir. Un bon apéro dans leur appartement, à North Sydney. A refaire à mon retour comme ils disent. Je pense avoir fait le tour des informations essentielles de la semaine. Je vais maintenant pouvoir aller en ville, boire un café avec Luce, et me diriger tranquillement vers l’aéroport…



PS : Je vais essayer de continuer mon blog pendant ces deux semaines. J’ai pensé à faire un article après chaque ville, donc quatre en tout. Je ne peux rien vous promettre, car je ne sais pas si j’aurais des accès Internet, mais je vais faire mon possible, promis.

PS2 : Il va falloir que j’instaure un Copyright sur mes articles, pour éviter le plagiat. Je plaisante, c’est une remarque que comprendra la personne concernée.

PS3 : Bisous à tous, et à très vite !


2 comments:

  1. les restés à la maison.......May 25, 2009 at 6:39 AM

    bon alors, les nouveaux neo-australiens on n'écrit pas.....
    nous on attend.....

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  2. he ho y'a pus personne.....

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