Wednesday, November 11, 2009

Et un qui nous fait cent...


Voilà, cette fois, c’est bien fini. Depuis le 3 novembre, je suis donc en France. Mon année australienne est terminée, c’est dur de l’accepter, mais c’est simplement la réalité. Retour en France, là où le temps est maussade, là où les gens sont moins accueillants, là où on râle tout le temps. Oui, mais la France reste mon pays. Pour être honnête, je ne pensais pas être triste en rentrant. Et pourtant, l’Australie me manque. Bien entendu, j’ai été l’homme le plus heureux du monde en revoyant ma famille et mes amis, même si mon manque d’expressivité a du les surprendre. Mais je m’étais habitué au confort de la vie là bas. Le pays va me manquer, les gens avec… Voilà le bilan de mon année, un bilan écrit, sur plusieurs points, pour tenter de rester organisé. Bonne lecture, c’est la dernière…

Vous allez tellement me manquer...
La première chose que je retiens durant mon année, au-delà même des paysages, ce sont les gens qui j’ai eu la chance de rencontrer. Etant de nature assez timide, je ne pensais pas m’ouvrir autant, et partir en disant au revoir à tellement de monde. Malheureusement, ces rencontres restent souvent furtives, il est toujours difficile de rester en contact, mais il y a toujours ceux qui comptent plus que d’autres, et pour qui ont ferait beaucoup d’effort pour connaitre le plaisir de les voir à nouveau. Dans mes rencontres australiennes, il y a mon podium, composé de Luce, Gourcuff et Juliette. Luce, je ne vais pas commencer à en parler, sinon j’écrirai des heures, mais elle est et restera la personne la plus importe et la plus attachante que j’ai rencontré durant cette année. Elle a la chance d’être encore là bas, il lui reste quelques mois, quelques longs mois d’ailleurs, mais durant lesquels elle va pouvoir voyager. Gourcuff et Juliette sont également de très belles rencontres. J’ai vécu avec la première, voyagé avec la deuxième. Deux filles au tempérament assez trempé, mais tellement cool au final. J’ai aimé leur présence et j’ai aimé pouvoir compté sur elle. Et bien entendu, il y a tous les autres. Je ne pourrais tous les citer, car ils sont assez nombreux, mais ils ont tous compté pour moi. Je veux parler des gens comme Laeti, Ziad, Tiziana, Manu, Pepper, Thomas, John, Faye, Kelly, Mélodie, Yuki, Nils, Ingrid, Eric, Edmond, Florent, Simon, Junko, Justin, Enzo, Carlo et tant, et tant, et tant d’autres. Je suis incapable de citer tout le monde, pardonnez mes oublis, ils ne sont, bien entendu pas volontaire. Mais des noms, je pourrais en coucher 50 sur une feuille de papier si je prenais le temps de réfléchir. Ce sont parfois des gens que l’on rencontre lors d’une simple soirée, mais avec qui on rigole bien, sans trop savoir pourquoi. Comme une envie de se revoir, mais qui n’arrivera jamais. Comme une envie de rester en contact, mais qui dure quelques semaines seulement. C’est l’histoire des rencontres australiennes. Je savais comment cela allait se passer dès le début. Et pour avoir fait plusieurs saisons dans l’hôtellerie, je sais aussi combien ces rencontres, dont les au revoir sont programmés depuis le début, sont nombreuses mais malheureusement sans suite. Et pourtant, elle forge le caractère, car rencontrer des gens de tous les horizons, partageant tous des histoires et des points de vue différents, ca enrichi énormément, du moins c’est ma façon de voir les choses. Je souhaiterai simplement remercier tous les gens que j’ai pu côtoyer ici… Et j’ai soulevé l’idée d’organiser, l’an prochain, un rassemblement, une fête, avec les gens de mon voyage. Ce sera compliqué, mais pourquoi ne pas en rêver…

Voyages voyages…
« De toute manière, je pense rester à Sydney, bosser, améliorer mon anglais et rentrer ». Voilà ce que je disais, en novembre 2008, aux gens qui me demandaient ce que j’allais faire en Australie. Voyager ? Pourquoi faire ? Non, je vais à Sydney, je pose mes grosses valises, et je ne bouge plus.
Et puis, finalement… Melbourne, Great Ocean Road, Ayer Rocks, Kakadu National Park, Darwin, Katherine, Cairns, Brisbane, Gold Coast, Byron Bay, Whitsundays Island, Nouvelle Zélande, Fidji. J’en ai vu, du pays. Je ne pensais pas en voir autant, je ne pensais pas me balader autant, mais les gens m’y ont motive, au fur et à mesure. Je crois que le déclic est venu en avril. Quand Gourcuff est revenu de son mois de vacances, des images plein la tête, des étoiles dans les yeux et des « Oh nono, faut que j’te raconte » toutes les cinq minutes. Et puis ensuite, Maman est venue, accompagner de tonton Patrick et tata Isabelle. Premier gros voyage. Car si je m’étais rendu à Melbourne à deux reprises, c’était seulement pour des manifestations sportives. Et cette fois-ci, c’était de vraies vacances. De belles et grandes aventures. Après quelques jours à Sydney, nous avons pu voir le Mont Uluru, l’un des symboles de l’Australie, ainsi que les Monts Olga. Spectacle impressionnant, mais que dire de la grande barrière de corail de Cairns, ainsi que sa rainforrest. Trois jours là bas, mais trois jours qui sont passés très vite. La Grande Barrière de Corail est tout simplement un spectacle à couper le souffle. Puis, un autre avion nous a emmené à Darwin où nous avons visité l’immense Kakadu National Park, avant de faire du canoé dans les Gorges de Katherine. Des moments exceptionnels, magiques. Cette-fois ci, j’ai décidé que je devais en voir davantage, qu’il fallait que je voyage de moi-même, que je profite d’être aussi loin pour tout voir. Alors, m’est venu l’idée de me rendre dans des pays voisin. Et j’ai proposé à Miss Juliette de m’accompagner. Nouvelle Zélande et Fidji seront nos destinations. La première restera ma préférée. Ma préférée de mon année, au-delà même de tous les paysages que j’ai pu voir en Australie, excepté, peut-être, Whiteheaven beach. Car la Nouvelle Zélande, du moins l’ile du sud, celle que j’ai visité, c’est un nouveau paradis tous les kilomètres. Incroyable, fabuleux. Malheureusement, le temps était court, une petite semaine. Et il faisait froid, mais ca a fait le charme de ce séjour chez les kiwis. De Christchurch à Christchurch, nous avons fait une belle boucle pour escalader des glaciers, voir des plages de sable noirs, faire des centaines de photos, faire du jet boat, visiter des fjords, et bien d’autres choses encore. Mon dieu que le temps est passé vite dans ce pays unique est sublime. Je me suis juré d’y retourner un jour. Vous savez, la Nouvelle Zélande offre la possibilité de venir un an avec le même visa que celui que j’ai utilisé pour venir en Australie. Alors forcément, l’idée trotte dans ma tête…
Quelques jours après, direction les iles Fidjis. C’est également une destination très courue par les backpackers, les voyageurs comme on nous appelle en Australie. Après le froid des kiwis, voici le chaud des iles. Nous avons visité deux iles différentes sur place. Waya Lalai et Korovou. Paradoxalement, j’ai beaucoup moins accroché que lors de mon passage en Nouvelle-Zélande. Je ne suis pas quelqu’un qui aime rester inactif, je ressens toujours un besoin de bouger, de faire quelque chose, et aux Fidji, ce n’est pas vraiment le cas. Alors attention, cela ne remet en rien le plaisir que j’ai eu d’aller là bas. Les paysages sont absolument magnifique, les gens très accueillants, et le climat divin. La semaine est également passée très vite, et après avoir attrapé de nombreux coups de soleil il fallait rentrer sur Sydney à nouveau. Here we go again. Les vacances suivantes avaient lieu sur la Great Ocean Road. J’approchais à grands pas de mon retour en France. J’avais envi de voir encore des choses dans ce grand pays, notamment la côte est. Et on m’avait également parlé de cette route située entre Melbourne et Adélaïde, appelée la Great Ocean Road. Je pensais en premier lieu me rendre en avion à Melbourne, puis descendre dans un tour organisé. Mais, en en parlant, j’ai rapidement trouvé trois compagnons de voyage, en personnes de Mélodie, Pepper et Yuki. Alors, nous avons loué un van, et en avant les aventures ! Durant quatre jours, nous avons découvert la partie sud de Sydney, beaucoup de kilomètres, mais qui en valaient largement la peine ! Après une première journée « route », nous avons passé une bonne partie de la seconde à Melbourne, deuxième plus grande ville australienne. Puis, enfin, nous avons pris le chemin de cette fameuse Great Ocean Road. Paysages splendides, nature incroyable, kilomètres avalés. Tant de choses à voir en seulement 200km, dont les célèbres 12 apôtres, où nous nous sommes arrêtés longuement. Tant de choses à faire, dans cet immense pays qui nous réserve des surprises au fil des jours, au fil des semaines, au fil des voyages. Oui, je suis amoureux de l’Australie, et j’avais choisi, avant de prendre l’avion pour la France, que je n’avais pas fini de me balader à travers l’ile continent. Alors j’ai repris la route, encore une fois.
Sauf que cette fois-ci, des bornes y’en avait vraiment beaucoup. De Sydney à Cairns, 3000 et quelques kilomètres nous attendaient, en seulement dix jours. Pour se faire, pour visiter la partie la plus touristique du pays, nous étions trois, dans un van loué pour deux personnes. Je vous ai déjà compté les mésaventures qui nous sommes arrivés, les péripéties et tout ce qui s’en suit, alors, au sein de ce bilan, je souhaite seulement me concentrer sur ce que nous avons eu la chance de voir, car il s’agit bien d’une chance. Notre première étape avait lieu à Byron Bay. Ce village un peu hippy est un mythe pour les touristes, une histoire à lui seul. Nous l’avons traversé, et avons marché autour de son phare, au lieu précis du point le plus à l’est de toute l’Australie. Après une belle plage, des belles vagues, et de bons coups de soleil, direction le nord, encore et toujours. Surfer’s Paradise, Brisbane, Noosa. De jours en jours, les paysages défilent, les photos avec, les souvenirs, déjà, se créent. Tout va très, trop, vite. Nous voilà déjà aux iles Whitsundays, un paradis terrestre. Et plus particulièrement Whiteheaven beach. Une plage de sable blanc, instant d’éternité au bord de cette eau turquoise, de cette nature à découvrir, de ce soleil, comme une invitation à ne plus partir, une invitation au simple plaisir d’être ici. Whiteheaven beach, Whiteheaven beach, Whiteheaven beach… La simplicité est parfois la plus belle des choses. Une plage, une simple plage… Ensuite, retour sur la route, pour monter à Cairns. Je ne tiendrais pas un traitre mot sur ce saut en parachute avorté au dessus de la grande barrière de corail, je retiendrai seulement ce barbecue avec Pierre et Valentine, très bon moment pour terminer un voyage sublime… Et puis, pour finir ce chapitre sur les voyages, je n’oublie pas ces trois jours du côté de Jervis Bay en compagnie de Luce et d’un couple d’amis. Voir encore des plages de sable blanc, bronzer un peu, partager de bons moments, et voir des kangourous en pleine nature. Voir l’Australie et mourir…

Sydney la magnifique
Sydney, ma ville d’adoption, a été le lieu où j’ai passé le plus de temps durant cette formidable année. Au-delà des sept déménagements, au-delà de quelques problèmes, au-delà de tout ce qui tourne autour du fait de vivre dans une si grande ville (4 millions d’âmes), je retiens tellement de bonnes choses. Je retiens tellement de découvertes, tellement de tranquillité, tellement de plaisir, tellement de mouvement. Sydney, comment pouvoir la résumer en quelques mots ? Cela me semble, au départ, impossible, mais je vais tenter d’en tirer quelques lignes, de n’en retenir que l’essentiel. Sydney, une si grande ville qui parait être un village. Je ne saurai comment expliquer par des mots l’aspect apaisant de l’endroit, où grouille les hommes d’affaires et les buildings. Que dire ? Tellement de découvertes ici, entres les nombreuses plages visitées, les soirées arrosées, les rencontres journalières, les journées à marcher seul dans la ville. Des plages, je retiens notamment Bondi, la fameuse plage mythique, avec ses hommes bodybuildés, et ses surfeurs qui arrivent de partout. Je retiens la marche qui part de Bondi et qui se termine à Cogee, superbe balade en bord de mer, où l’on passe par Paramatta et Bronte, marche que l’on a faite avec Luce lors de mon dernière jour, et où l’on a vu une exposition artistique un peu spécial. Je retiens Manly Beach, et cette balade de cinq heures que j’ai fait, seul, un jour de juillet. Je retiens Palm Beach, l’un de mes tous meilleurs week end là bas, vécu avec Luce, dans un cadre splendide. Je retiens Watsons Bay, que j’ai tellement adoré, un lieu exceptionnel, tranquille, reposant, à part. Je retiens aussi le Royal National Park, où j’ai passé une journée avec Florent et Simon, un jour de match de rugby Australie – France. Je retiens Cronulla Beach, la plage, je pense, la plus grande de Sydney, qui n’a finalement rien d’exceptionnel, mais où tout semble démesuré. A Sydney, au-delà des plages, je n’oublie rien. Je n’oublierai pas la faune, pas présente en ville, mais que j’ai découvert au travers de l’Aquarium, le Wildlife World ou encore le fameux Taronga Zoo, lieu offrant une vue sublime sur la ville. Je n’oublie pas non plus toutes mes soirées passées là bas, à Kings Cross, Darling Harbour, où en ville, tout simplement. Je n’oublie pas les anniversaires, les farewell party… Je n’oublie pas non plus l’Opera, le Harbour Bridge, le Botanic Garden, les musées gratuits, les feux piétons qui font du bruit quand tu traverses, et tout le reste. Non, de Sydney, je n’oublierai rien, jamais…

Et tout le reste, ou presque
Il m’est absolument impossible de tout dire sur le blog. Impossible de me souvenir de tout, impossible de tout citer, impossible de vous saouler des jours avec ça. Je suis, depuis mon retour, dans ma bulle. Je n’en suis pas encore sorti, retravailler m’aidera à ça, mais pour l’instant, je suis encore en Australie. Si on m’avait dit que je travaillerai dans un citron géant pendant dix mois, j’aurai rigolé. Et pourtant, ce Lemon Bar aura donc était mon gagne pain pendant des mois, c’est lui qui m’a permis de voyager à droite à gauche, de vivre et de payer mon loyer. C’est ce Lemon qui m’a fait rencontrer beaucoup de gens, qui m’a permis aussi de m’assumer complètement au boulot, qui m’a permis aussi d’apprendre qu’il ne faut, finalement, jamais faire confiance. Malgré une fin vraiment pourrie, je ne regrette rien dans ce Lemon Bar. Je ne retiens que ce que je veux retenir, mais je ne veux pas vivre avec des regrets. Alors gardons ces jours à Darling Harbour, ces soirées à rigoler avec Ziad, ces balades à droite à gauche, cette australienne qui me demande en mariage un soir de rave party, cette soirée homo où des mecs me touchaient le cul, ces accidents sur la route, ce soir là où je me suis assis dans le Lemon sur la route pour éviter qu’il s’ouvre. J’en ai tellement, des souvenirs…
Et si on m’avait dit que je verrais autant d’événements sportifs, j’aurai souri aussi. Jamais je n’aurai pensé, avant de partir, aller voir l’Open d’Australie de tennis, alors que je n’avais jamais vu un tournoi du Grand Chelem, ou même un simple match de tennis. Jamais je n’aurai pensé revenir à Melbourne pour y voir le Grand Prix de Formule 1, formidable spectacle sportif, pour l’ouverture de la saison du championnat du monde. J’ai également découvert le fameux footie, ce sport un peu étrange qui se joue à 18 contre 18 et dont j’ai vu une rencontre un soir de juin dans les travées du stade Olympique de Sydney. Ce stade Olympique, appelé l’ANZ Stadium, où je suis retourné une semaine plus tard pour voir la France se faire écraser par l’Australie lors d’un match amical de rugby. Moins amical, puisqu’on comptant pour les tri-nations, Australie – Nouvelle Zélande m’a offert, au-delà du simple fait d’assister à une rencontre entre deux des plus grandes nations du monde du sport ovale, le Haka, et ca je peux le dire.
Et si on m’avait dit tellement d’autres choses. Que les australiens sont les gens les plus adorables que j’ai rencontré. Que le froid, là bas, ca n’existe pas. Que les français sont différents les français qui vivent en France. Qu’on pouvait rencontrer autant de gens supers en si peu de temps. Qu’on pouvait découvrir autant de choses en si peu de temps. Que je voyagerai autant. Que je découvrirai tellement d’aspect de la vie. Que je pourrai me débrouiller seul. Que je resterai autant de temps. Que je n’apprendrai pas l’anglais. Que je déménagerai autant. Que je serais triste les premiers mois. Que je serais triste en partant. Que je voyagerai autant. Que je verrai le père Noël faire du jet ski. Que je vivrai le nouvel an à Sydney. Que je connaitrai les résultats du loto avant la France. Que je rencontrerai des tennismans connus. Que je ferai 10000 photos. Que j’étais autant assoiffé de découvertes. Que les gens me soutiendrais autant… Si on m’avait dit tellement de choses… Si, tout simplement, on m’avait dit que l’Australie me ferait grandir…

Voilà, le blog est terminé, et ce dernier article est donc le numéro 100, c’est involontaire, vraiment, mais c’est assez bien comme ça. Je remercie tout le monde, tous les gens qui m’ont lu, qui ont commenté, ou même qui sont simplement passé une ou deux fois. Beaucoup de monde m’en parlé de mon blog, même des gens que je ne connaissais pas. Je suis ravi, et quelque part fier, d’avoir tenu ce journal pendant un an, d’avoir écrit autant de choses, même si sur la fin le nombre de lecteurs baissaient de plus en plus, je me doute que mes romans ont du parfois vous barber un peu. Merci à tous, et, qui sait, on recommence l’an prochain au Canada…


Monday, November 2, 2009

Ce n'est qu'un au revoir...


Bonjour à tous! En tant que grand fainéant, vous avez tous pu remarquer que je n’ai pas fait d’articles en milieu de semaine. Oui, c’est vrai, j’aurai pu, j’ai eu du temps, mais ce sont mes dernières semaines et je veux en profiter encore et toujours, donc un peu moins de temps pour écrire mon blog. Ceci étant, vous retrouvez votre résumé hebdomadaire que vous aimez tant, je le sais, et qui va vous parler de mes derniers jours passés. Entre diners, soirées, et au revoir, il s’est passé quelques petites choses intéressantes ces sept derniers jours. En avant !

Au revoir, à bientôt, on s’appelle…
N’étant pas vraiment à Sydney la semaine prochaine, je pars encore me balader quelques jours, j’ai décidé de revoir un peu tout le monde cette semaine. Je parle bien entendu des gens que j’avais envi de voir, de leur dire que c’était cool d’avoir partagé des moments avec eux. Les premiers à qui j’ai du dire au revoir étaient donc John et Faye, anciens colocataires de Pyrmont, la belle époque ! Ils m’avaient invité à manger mercredi soir dans leur bel et grand appartement situé du côté de Glebe, un quartier assez tranquille de la ville. Ils me proposaient de venir avec Luce, et nous avons passé une très bonne soirée. Je pense qu’ils taquinent un peu en cuisine tous les deux faut dire, alors je n’ai pas été surpris de pouvoir aussi bien manger. J’étais content d’entendre également que John avait retrouvé un boulot, ce qui lui permettait d’envisager un avenir ici, car depuis qu’il avait terminé son premier contrat, le besoin de rentrer en Europe pour faute d’emploi se précisait. Mais tout va bien dans le meilleur des mondes. Je retiens d’eux tellement de chose. Leur gentillesse, leur simplicité, leur générosité. Le calme de John qui colle avec l’excitation journalière de Faye. Comme toujours, on s’est promis de se revoir un jour, mais c’est toujours dur de pouvoir être sûr de ce genre de choses. On verra ce qu’il se passera quand ils rentrent, après tout, Londres, ce n’est pas si loin ! Jeudi, un nouvel au revoir m’attendait. Ziad, mon cher Ziad ! Nous avons été mangés à Bondi Beach, dans un petit restaurant sympa. Mais peu importe le lieu, où ce que l’on a mangé, c’était bien de pouvoir se revoir et de pouvoir se remémorer tous les bons souvenirs que l’on a en commun. Toutes les aventures dans ce « Fuck*** lemon », les fous rires, les choses simples. Nous avons survolé l’histoire de l’argent de mon dernier salaire, il n’était pas au courant, était assez abasourdi, et m’a dit qu’il était de toute manière prévu depuis quelques semaines que Rocky ne garderait pas son Lemon, car il ne véhicule pas l’image de la société comme la maison mère voudrait qu’il le fasse. Ca fait davantage brasserie que bar si vous voyez ce que je veux dire. J’ai rapidement dit à Ziad que je ne voulais pas en parler davantage, de peur de devenir limite agressif. Alors sont revenus les sujets plus souples, les histoires drôles du Lemon. Nous sommes restés à table environ deux heures, et sommes repartis en ville. Dans la voiture il me dit « On va faire du business ensemble Arnaud ». Je me montre alors surpris, et il ajoute « On va lancer la vente de Tim Tam en France ». J’explose de rire, bien entendu, mais il me regarde sérieusement et m’assure qu’il est sérieux, blablabla. Ziad tout craché. Ca m’a fait sourire, et je pense vraiment qu’il y croit. On s’est dit au revoir assez vite, j’appréhendais ce moment car même si il n’a pas toujours été très clair avec moi, c’est quelqu’un avec qui j’ai tout de suite accroché, au-delà même de l’aspect boulot. Comme un ami, plus âgé, mais un ami. Ziad, alalalala, Ziad, quelle histoire à lui seul !
Vendredi, je continuais ma tournée d’adieux. Cette fois-ci, c’est Tiziana que je voulais voir. Tiziana, mon allemande préférée, rencontré dans le Lemon Bar un jour d’événement busy. Elle bosse désormais dans la rue, elle donne des flyers aux gens pour faire la promotion d’un restaurant. Rien de bien passionnant comme boulot me diriez-vous, mais pas mal pour se faire quelques petites pépettes. Bref, nous nous sommes retrouvés pendant sa pause, dans l’après midi, et avons été boire un café pour parler de tout et de rien. C'est-à-dire qu’elle parle souvent de ses histoires de mecs, mais bon, c’était cool de la revoir. Elle va me manquer « meine Schwester », elle qui souhaite obtenir rapidement une résidence permanente. Si elle reste ici, ce sera compliqué pour se revoir, mais si, ce que je ne lui souhaite pas puisque ce n’est pas son choix, elle rentre en Allemagne, alors j’aurai plaisir à lui rendre visite. Une fois qu’elle retournait au boulot, j’ai rejoint Mélodie, en ville également. Mon ancienne coloc de Castlereagh Street, avec qui j’étais notamment parti sur la Great Ocean Road. En pleine période de révisions pour ses partiels, car elle étudie ici, nous avons pu passer un peu de temps autour d’une glace et de Darling Harbour. Histoire, là encore, de remémorer des souvenirs, des rires, des aventures. Tout ce beau monde va bien me manquer, mais ils ne sont pas les seuls…

Dans le reste de l’actualité…
L’actualité n’a pas été très chargée cette semaine. Beaucoup de temps passé avec Luce, notamment lundi où nous nous sommes faits une journée shopping du côté de Bondi Junction. Mais également dimanche, qui restera à mes yeux comme l’une de mes journées les plus réussies dans mon année australienne. Tout était simple et agréable. Une belle balade de Bondi Beach à Bronte Beach pour débuter la journée. Se tient le long de cette walk (qu’on a faite maman quand tu es venue), une exposition artistique, un peu étrange je vous le conçois, mais assez intéressante par moment. C’était de l’art très contemporain, donc forcément spécial. Du genre une cinquantaine de paires de chaussures qui partent d’une colline pour arriver jusqu’à la mer. Où des yeux, incrustés dans une roche regardant l’océan. Le seul hic est qu’il y avait un monde de fous, et que se promener au milieu des tous ces touristes était compliqué. Mais nous avons fait une belle balade d’environ deux heures, puis, à l’heure du lunch, nous avons pris de quoi piqueniquer dans un endroit que je ne connaissais pas, toujours sur Bondi Beach. L’Australie, où l’art de découvrir tous les jours de superbes endroits. Après une après midi plage, nous sommes partis en ville pour boire un verre du côté de l’Opera Bar, lieu select de Circular Quay, avant de finir en mangeant du kangourou aux Rocks. Tout était tellement bien ! C’est bien, les choses simples… La veille, le samedi, je me suis rendu, toujours avec Luce, à une « housewarming », comprenez une pendaison de crémaillère, qu’organisait Fabien, un ami de Luce, du côté de Hurstville, banlieue pommée de Sydney. C’était une soirée plutôt sympa autour d’un barbecue, avec quelques français, notamment Guillaume et Justine (Jervis Bay), et la soirée s’est déroulée tranquillement. Pas grand-chose de plus à raconter durant cette semaine où j’ai fait un peu de shopping en guise de souvenir ! La fin approche, les larmes aussi…


Monday, October 26, 2009

Et ça continue, encore et encore...


Salut à tous! Après Nono à la Great Ocean Road, Nono sur la côte Est, voici un autre voyage, mais tout aussi agréable, du côté de Jervis Bay. Ce sera le principal attrait de cet article qui ne tourne qu’autour de quelques jours, puisque je suis revenu de mon trip en van seulement jeudi soir. Le temps de faire un bon barbecue vendredi, puis nous avons pris la route le soir pour rejoindre Jervis Bay. A quelques semaines de la fin, je continue de me faire plaisir en voyage, et c’est tant mieux. Peut-être que quelques kilomètres seront encore parcourus avant mon retour, qui sait…

Un barbecue, premiers au revoir…
Vendredi, quelques petites heures après mon retour de Cairns, j’avais décidé d’organiser un petit barbecue du côté de Bronte Beach, plage située quelques minutes après Bondi. Raison de ce barbecue ? Et bien, qu’on se le dise, mon retour approche à grand pas, et à quelques semaines du vol interminable, revoir tous les gens que j’ai envi de voir en même temps relève quasiment de l’exploit. Alors, j’avais décidé cette date qui collait pour pas mal de monde, les indispensables. Si seulement j’avais du inviter tous les gens que j’ai rencontré ici et que j’aurai eu envi de voir, je ne veux pas imaginer combien de gens auraient partagé ce moment important. Car pour moi, organiser ce que l’on appelle ici une « farewell party » était important, comme pour boucler la boucle, qui n’est ceci dit pas encore totalement bouclée. Etaient donc invités, et présents, John et Faye, mes amis colocataires de Pyrmont, Yuki, Mélodie, Carlo, mes colocataires de Castlereagh, mais aussi Edmond, Ingrid et Justine, amis de divers horizons, sans oublier le meilleur pour la fin, bien entendu, Luce. Luce qui m’aidait, en ce vendredi très ensoleillé, à faire tout d’abord les courses pour pouvoir tenter de nourrir toutes ces bouches affamées. Saucisses, bébé saucisses, boulettes de viande, pain, chips, sauce, garlic bread, on a tout ? En avant ! Sauf que, ici comme ailleurs, la ponctualité n’a pas d’heure ! Alors, j’avais demandé à tout le monde d’arriver sur les coups de 11H, et les gens sont venus de façon très éparpillés, mais ils sont tous venus, et c’est bien là l’essentiel. Mélodie nous a rejoint en premier, avant que John, Faye, puis tous les autres, arrivent également. Nous avons tous ensemble passé un bon moment, agréable, malgré le vacarme de tous ces chinois qui sont partout, mais surtout à Sydney. John avait d’ailleurs amené un ballon de foot, j’ai pu retaper dans ma baballe, comme un chien qui était en manque de courir partout. Mais surtout, j’ai eu des messages de sympathie de plusieurs personnes, même si je repense voir la plupart de ces gens, mais pas tous en même temps. Faye m’a même offert un mini fouet. Elle est vraiment folle elle, je crois qu’il n’y a qu’elle pour offrir ce genre de truc spécial. Elle est géniale ! Ca fait du bien de revoir un peu tous ces gens, de partager des moments simple, de sourire et de repenser à tous les moments qu’on a vécu tous ensemble. Nous sommes restés plusieurs heures autour du barbecue, à discuter tranquillement, puis nous avons migré un peu vers la plage. Je devais m’éclipser sur les coups de 15H30, car je devais prendre la route pour rejoindre les vacances. Mais je retiens le geste des gens qui se sont déplacés, j’ai passé un bon moment, et je les remercie tous. C’était vraiment sympa, agréable, et tellement simple !

















Jervis Bay, encore des découvertes…
Si je devais prendre la route de bonne heure, c’est que j’avais un week-end vacances de prévu. Il faut dire que dix jours sur la côté est du pays ne m’avais apparemment pas suffit, il m’en fallait encore et toujours plus. Il y a un bon moment que cette idée nous trottait dans la tête, à Luce et moi, de partir là bas, de passer un week-end dans ce lieu réputé pour ses belles plages et ses kangourous. La première fois que nous devions nous y rendre remonte, je pense, à juillet. D’annulation en report, nous sommes finalement arrivés à cette fin octobre pour prendre la décision d’y aller, à Jervis Bay. Nous partions en compagnie d’un couple d’amis à Luce, Justine et Guillaume, que j’avais déjà rencontré à plusieurs reprises. Ils me rejoignaient sur les lieux du barbecue vendredi après midi, et nous prenions donc le volant pour le sud de Sydney, à bord d’une Ford Focus plutôt agréable. La route était assez longue, car nous nous sommes pris tous les embouteillages de la ville, puis un peu de pluie, et enfin, nous avons galéré à trouver un endroit où dormir. Nous trouvions finalement un motel dans la ville de Ulludulla, et c’est autour de Mc Donald et d’une partie de Uno que la soirée s’est déroulée. Puis au lit, le cubis de vin rouge ayant, encore, fait son effet.

La journée du lendemain commençait tranquillement. Nous partions faire quelques courses pour un petit déjeuner presque healthy, puis nous prenions la route de Jervis Bay, ou plus précisément Hyams Beach. Là bas, nous avons pu apprécier le soleil, le sable blanc, l’eau turquoise. Je me suis un peu retrouvé à Whiteheaven Beach, en plus petite, mais dans les mêmes couleurs. Luce me disait que l’endroit lui faisait penser à Fidji, là où elle avait passé des vacances en juillet en compagnie de … Justine et Guillaume, bah oui, ca se tient, forcément. Nous restions quelques heures à la plage, histoire de bronzer. Enfin, de bronzer, sauf pour moi. Je dois avouer que je n’ai pas été très prudent, ou très futé, c’est au choix, durant mon trip en van, puisque je n’ai jamais mis une goute de crème, et que mon bronzage, pourtant très beau, commence à partir sous forme de pelures. Forcément, peler, c’est tout de suite moins sexy. Mais bon, j’ai joué au con, j’ai perdu. Et oui, c’est le jeu ma pov’ Lucette. Revenons en donc à nos moutons, ou à notre voyage, c’est selon, et reprenons un peu la route. Notre prochaine étape avait lieu quelques kilomètres plus loin. Nous entrions alors dans le Booderee National Park, où nous souhaitions voir plusieurs attraits touristiques de l’endroit. Le premier d’entre eux était un lighthouse. Du moins, ce qu’il en reste. Lighthouse = phare, pour les gens qui ne parlent pas anglais, même en lisant mon blog depuis onze mois, ce que je trouverais, au passage, permettez moi, scandaleux ! Le Cape St George Lighthouse, bâtit en 1854, était tombé en ruine, ou avait plutôt était détruit en 1900. Car il éclairait mal le nord de la baie de Jervis Bay, mais éclairé l’est, qui devait l’être par un autre lighthouse. Ils ont donc décidé d’en construire un nouveau, et de laisser en ruine celui-ci. Ceci étant, cela donne un aspect touristique à la chose. Autour du fameux phare, des points de vue impressionnants. Nous avons pu y prendre quelques clichés, la vue était vraiment belle. Mais, nous sommes jeunes, fougueux, pressés, et assoiffés d’en voir toujours plus. Alors nous reprenions la route, direction Murrays Beach, après un détour par une crique magnifique, vraiment superbe, mais dont j’ai perdu le nom. C’était au bout d’une route perdue, où vagabondaient aborigènes et voitures cassées. Murrays Beach, donc, a été le fruit, là encore, des clichés de nos appareils photos, décidés à enregistrer les plus belles images possibles. Le sable chantait sous nos pieds, moment agréable, que j’avais déjà connu à Surfers Paradise et Whiteheaven Beach. L’eau, par contre, était bien froide, il relevait de l’exploit de se baigner, du moins pour nous, frileux frenchie, puisque quelques téméraires fous furieux allez se taper quelques longueurs par une mer à 5°. Assez de plage, place… à une autre plage. Moins belle, mais plus impressionnante, Cave Beach était notre nouvelle destination. En arrivant sur la plage, pourtant, tout à l’air sympa. Sauf qu’en y descendant, nous remarquons la présence, nombreuse, d’oiseaux morts, par je ne sais quel phénomène. Noyés ? Tués ? Grippe A ? Indigestion de Mc Donald ? Suicidaires après avoir vu le palmarès de Marseille sur les quinze dernières années ? Bref, il y avait bien une raison à ces dizaines d’oiseaux morts. L’image était assez sordide, voire triste, et malheureuse. Nous continuons notre route vers les caves qui entourent cette plage. Nous avons pénétré dans l’une d’entre elles, mais rien de spécial à y voir. Alors nous avons quitté cette plage, avec l’image en tête de ces oiseaux, morts. C’était triste à voir, vraiment, prenant et blessant. Pour finir la journée sur une meilleure note, nous sommes allés nous balader à Huskisson, qui est l’une des plus grandes villes du coin. Une petite balade champêtre, puis nous sommes partis rejoindre un camping que nous avions booké le matin pour y passer la nuit. Nous avons fait un bon petit barbecue, un bon petit Uno, après avoir regardé Toy Story à la télé avec Guillaume. Il était l’heure d’aller au lit, près pour la dernière journée.

Dernière journée, déjà. En ce dimanche, le programme dépendait surtout de la météo. Elle fut capricieuse, malheureusement. Dès le matin, la pluie nous a accompagné, et ne nous a pas quitté. Alors, nous sommes seulement partis rejoindre une plage, située au sud de Jervis Bay, Pebby Beach. La route était longue, car nous faisions limite du tout terrain, mais nous y arrivions finalement. Justine, qui était venue dans le coin deux ans plus tôt, nous disait qu’elle y avait vu beaucoup de kangourous, partout sur la plage, même certains qui faisaient de la balançoire… Oui, je pense que ce jour là elle avait vraiment abusé du cubis de rouge pour le coup. Sauf que ce jour là, il faisait beau. Et que nous, aujourd’hui, il pleut ! Mais nous gardons espoir. Nous n’en voyons pas en arrivant sur la plage, puis, enfin, nous en apercevons sur la gauche. Ils sont même nombreux, je dirais une vingtaine. Nous nous approchons tout doucement, de peur de les faire fuir, mais en arrivant sur place nous nous rendons compte qu’ils ne bougent pas. Alors nous pouvons tranquillement les toucher, prendre des photos, les observer. Luce réalise un double rêve pour sa part. Voir des kangourous en liberté et pouvoir les toucher. Ca fait un. Oui, y’a « et », mais ca ne fait qu’un quand même, tu comprends ? La seconde chose qui a mis des petites étoiles dans ses yeux et d’avoir vu un kangourou avec son bébé dedans. Nous en avons même vu deux. C’était la première fois que j’en voyais aussi, c’est marrant, voire attendrissant comme image. Nous passions un bon moment là bas. Je crois que Guillaume avait un peu peur qu’ils nous sautent dessus, car il se tenait à l’écart, mais dans l’ensemble tout s’est bien déroulé. Nous avons même pu voir une famille complète, la famille « Sautepartout », car ils sautaient partout. Je sais, je suis un garçon plein d’imagination. Nous avons donc eu droit au papa, à la maman, et aux deux bébés. Mais ils se sont tous barrés comme des lapins ! Nous avons ensuite repris notre chemin vers la voiture, puis vers Sydney.

Le week-end fut vraiment fort agréable. Beaucoup de bons moments, malgré la courte durée de ces vacances, beaucoup de belles photos, de belles plages. La journée du samedi était géniale avec ce temps magnifique puisque nous avons pu découvrir pas mal d’endroits différents. Mais paradoxalement, c’est le dimanche que je retiens en priorité, avec cette belle rencontre avec les kangourous. C’est là que l’Australie est un pays à part. Tu sors de Sydney, tu fais quelques kilomètres et tu vois, en liberté, des paysages et des animaux que tu ne vois pas ailleurs. C’est, en partie, là que l’Australie va ma manquer…

Un autre œil sur mon blog…

Guillaume : Je pense déjà que l’on a fait tout ce que l’on avait à faire. Kangourous, McDonald, plages, magasins, la pluie, la conduite de tout le monde, barbecue, la bière. Tout est dans le tic, pas dans le tac. Je retiens plusieurs phrases aussi, comme l’odeur de la pâte à pain, et que finalement, c’est quand même bien fait. Sinon le week-end était très bien, bonne organisation, bonne voiture, bonne gestion, bonne route. Les plages avaient du sable, pas de souci. (Il a de l’imagination ce garçon). On a vu des kangourous morts -sic- . Je peux dire que durant ce week-end, j’étais en pleine bulbitrance (et là, vous êtes tous devant Google à taper ce mot bizarre, mais arrêtez tout de suite, il n’existe pas). Mon moment préféré du week-end, bah j’en sais rien. Je passe une grosse dédicasse au 4.9, à mon scooter Liberty, et aussi à mon club de basket, big up les gars ! J’ai préféré Hyams Beach durant ce week-end, avec ce sable bien blanc.

Justine : Très bon week-end, mais je vais laisser la parole aux autres car je connaissais déjà les lieux, donc je n’ai pas l’émerveillement que vous avez pu avoir en découvrant les lieux. Ceci étant, je n’avais pas conduit, donc c’est cool.

Luce : Bonjour ! Très bon week-end, très très bonne journée hier, moins bonne aujourd’hui, mais j’ai vu mes kangourous. Alors je suis bien containteuh ! Le moins bon moment de ces deux jours c’est que au McDonald je n’ai pas eu le bacon dans mon chicken bacon. Sinon je suis contente de mon week-end car ca fait du bien de sortir de Sydney, de souffler (je tiens à préciser que Luce est revenu des Etats-Unis un jour avant que l’on parte…). J’en pouvais plus, deux jours de suite à Sydney. Je suis containteuh, containteuh. Il fait juste pas beau et je pensais que c’était l’été qui arrivait à Sydney. Je ne vois que de la pluie ! Mon meilleur moment du week-end c’était avec mes kangourous, et particulièrement le bébé dans la poche de la maman car je souhaitais vraiment le voir de mes yeux. Et aussi les plages de samedi, magnifiques, et vive l’Australie, car il n’y a vraiment qu’ici qu’on peut découvrir des endroits comme cela.