What else n°21: La vie à Sydney, suite et fin...

On a déjà, vous le savez, évoqué plusieurs sujets au sein des What Else, quand à la vie d’ici. Il y a alors un pot pourri, les autres choses dont je n’ai jamais parlé, celle qui sont pourtant marquantes, car différentes de ce que l’on rencontre en France. Alors, pour le retour du What Else, après trois semaines de disette, j’ai décidé de « m’attaquer » au reste, à tout ce qui n’a pas été dit. C’est assez vaste, mais on va s’y retrouver, vous allez voir. Et puis, si c’est un peu mal organisé, soyez donc indulgent, lisez, et commentez…

La vie australienne
Neuf mois après mon arrivée, j’aurai du adopter le rythme de vie locale, la façon d’être, de faire, de vivre. Et pourtant, il y a des choses auxquelles je ne m’habitue pas. La principale est l’heure des repas, et plus particulièrement le diner. En effet, on passe à table à 18H en Australie, si ce n’est pas plus tôt. Pas étonnant donc de voir les restaurants bondés à cette heure là, celle, à la limite, de l’apéro en France, mais jamais du diner ! En bon européen, je refuse de manger à une heure pareille ! En plein été d’ailleurs, je ne passais jamais à table avant 22H. Désormais, j’ai repris mes habitudes locales, et c’est bien mieux comme ça. D’ailleurs, quand nous travaillons sur un événement avec Rocky, il me demande toujours : « Tu veux manger à l’heure australienne ou française ? ». Ca me fait rire, mais je réponds toujours la seconde proposition. Au niveau du déjeuner, ils sont dans les normes, même si il n’est pas étonnant qu’ils entament le poulet avant midi. Et bien oui, en rentrant du sport. Car les australiens sont très sportif. C’est l’un des autres aspects de leur vie riche et variée. Où que tu sois, tu verras des gens faire leur footing, casquette vissée sur la tête pour les dames, torse nu et musclé pour les hommes. Alors, quand tu es le petit français, tu fais moins le malin à côté des colosses kangourous ! J’ai, à plusieurs reprises, fait du sport en plein air à Bondi Beach, le lieu des corps musclés par excellence. Et bien, j’avais presque honte ! Ils font tous 1m90, sont taillés comme des armoires à glace, et sont bronzés à souhait. Moi j’arrive, tout penaud, short de l’équipe de France, et surtout pas torse nu, de peur de faire rire, et je peine à faire mes exercices, quand eux en font cinquante. Mais bon, dans le fond, je me dis que peut-être que je les bas à PES, car ils ne sont pas très foot, donc j’ai ma chance ! Mais l’aspect sportif de la ville est une chose que j’adore, moi qui aime beaucoup la pratique du sport. Et le contraste est saisissant avec la France, où le sport n’a pas la même popularité, et où les gens fument comme des pompiers. Et oui, en Australie, pas, ou si peu, de fumeurs. Je me demande si ceux qui fument ici d’ailleurs sont tous « les autres ». A savoir les européens et les asiatiques. C’est très agréable quand tu n’es pas fumeur de respirer l’air tranquillement. J’aimais déjà l’interdiction de fumer en boite de nuit en France, alors ici, c’est encore plus agréable de voir que les gens ne fument nulle part ! Même les jeunes ne sont pas des accros comme on peut en voir en France. Les jeunes, qui représentent une part très importante de la population globale, au moins de la ville, voire du pays. Les personnes âgées ne courent pas les rues, à la limite elles marchent. Pour être sérieux, la population est très jeune ici, je dirais une trentaine d’années maximum, en moyenne. Beaucoup de bébés, beaucoup de jeunes, qui finissent les semaines en boite de nuit pour claquer leur salaire. Les jeunes hein, pas les bébés ! Oui, car les salaires sont hebdomadaires ici, pas mensuels ! D’ailleurs, les loyers le sont également. Avoir un salaire à la semaine a des avantages, et des inconvénients. A vrai dire, on a de l’argent plus souvent sur le compte en banque, mais ca incite à le dépenser plus rapidement également. C’est un dilemme pas évident à maitriser. Pour ce qui est du loyer, je pense que je préfère à la semaine, ca évite de sortir une grosse somme d’argent à la fin du mois.

Les rues de Sydney
Je voulais également dire un mot sur les rues de Sydney, sur la vie de la city, le cœur de la ville. Les rues ici, ils ne se sont pas emmerder pour les faires. Toutes en verticales, et toutes en horizontales, c’est simple comme bonjour. C’est pourquoi on connait rapidement le nom de la plupart d’entres elles. Et à force, la city, je la connais tellement bien, que, en bon Sydney Sider, je connais le fonctionnement des rues, quand traverser, où sont les raccourcis… Car traverser est parfois une épreuve olympique à Sydney. Un triathlon même, alliant patience, vitesse, et danger. La patience, il faut en avoir parfois, car il peut arriver d’attendre environ trois minutes pour que le petit bonhomme passe vert et que la musique de la Guerre des Etoiles se déclanche enfin ! De la vitesse, car quand le feu piétons est enfin vert, il ne le reste que 5 secondes en moyenne. Ensuite, le rouge clignote, mais ça signifie que l’on a déjà plus le droit de traverser. Enfin, du danger. Car, quand on n’est pas patient, on traverse à l’arrache, ce que je fais toujours ! Et en Australie, particulièrement à Sydney, les gens ne réfléchissent pas si vous ne traversez pas sur un passage piéton / si vous traversez au rouge. Au lieu de ralentir, ils accélèrent, klaxonnent, et vous frôlent autant que possible ! J’ai risqué ma vie plus d’une fois, je suis un fou fou moi ! Dans la rue également, les trottoirs sont toujours noirs de monde, et se garer relève souvent de l’exploit ! La rue, où les motos sont aussi nombreuses que mes t-shirts rose fluo ! Les deux roues n’ont pas la côte, ou du moins pas encore !

C’est tout pour aujourd’hui ! Je vous donne rendez vous dimanche, car j’en aurai, des choses à raconter !