Thursday, March 26, 2009

What esle n°8: Alphabet australien, troisième partie

Troisième des quatre volets de mon alphabet australien. Les lettres N à S incluses vous baladerons entre expression locale, architecture contemporaine, faune, flore et même un petit tour dans le ciel. Il restera un dernier volet, avec, je vous l’avoue, les lettres les plus difficiles, et pour lesquelles je n’ai pas encore trouvé de mots. Mais je ne perds pas espoir, il me rester une semaine pour remplir cet alphabet, qui, je l’espère, vous aura ravi. Parler d’autre chose que de ce que je fais tous les jours est toujours intéressant, ça donne un autre regard sur mon voyage ! Enjoy !

N for no worries. C’est l’expression locale par excellence. Adoptez la “no worries attitude” et vous serez un vrai australien. Cela signifie « pas de problème », même si pour le dire on peut également utiliser « no problem ». Mais celle-ci va plus loin, elle veut dire ne soit pas désolé, ne soit pas triste car tu ne peux pas faire ceci ou cela. C’est une institution ici. C’est être cool, relax, détendu, même dans les moments où tu ne vas pas bien, tu dois rester « no worries ». Alors on essaye de faire couleurs locales et d’être le plus cool possible. Cela a du bon… et du moins bon ! Les australiens ne se prennent jamais la tête pour quoi que ce soit. C’est agréable, y’a jamais de soucis, la vie est toujours belle pour eux, ils sont toujours contents et tout. Par contre, ils prennent quasiment tout à la légère, et même si des choses graves arrivent, c’est « no worries ». Un exemple. Je dis à Ziad que je galère beaucoup pour trouver du boulot, donc je voulais savoir si il connaissait la date d’une réouverture d’un Lemon Bar, il me dit « No worries about the job and the money ! ». Oui boss, mais ce n’est pas toi qui paye mon loyer ! Donc voilà, du bien et du moins bien dans cette expression de tous les jours, mais l’adopter et la dire fait partie de la vie australienne. Alors, no worries !

O pour opéra. Le « Sydney Opera House » est l’image forte de l’Australie par excellence. Celle qu’on voit partout sur les cartes postales, celle où des millions de touristes prennent des photos, celle qu’on voit à la télé sur les images tournées en hélicoptère. L’Opéra, on a beau y passer souvent, chaque fois qu’on se balade à proximité, on est obligé d’y jeter un œil. Pourtant, pour être honnête, c’est beaucoup moins beau qu’en photo. Je ne veux pas jouer le blasé, genre « Oué ton opéra c’est bon il est moche on le connait », mais faut avouer que l’architecture de ce lieu culturel est étrange. Néanmoins, j’aimerai assister à une représentation à l’intérieur de celui-ci, que ce soit du théâtre ou un concert de musique classique. Je dois me renseigner sur les prix, car je ne pense pas que ce soit vraiment donné. En attendant, je continue de passer devant, et j’aime me poser et y passer quelques minutes pour réfléchir. Il mélange agitation touristique et calme souverain d’une main de maitre. Il offre également, depuis ses marches, une vue superbe sur son cousin, le Harbour Bridge. Et encore une fois, quand on parle de l’Australie, on évoque toujours deux choses : les kangourous et l’Opéra. Alors profitons-en, de cet opéra quelque peu étrange !




P pour parcs. Sydney possède cette force superbe. Elle offre deux visages complètement opposés. La ville, son agitation, ses hommes d’affaire, son vacarme, se mélange parfaitement aux parcs, calmes, vastes, beaux. Je ne saurai vous dire combien la ville en compte, mais chaque suburb en a. Dans le centre, Hide Park est le principal. Etalé sur deux parties, coupées par … la route, il est l’un des endroits préférés des gens qui veulent bronzer sur l’herbe, jouer un peu au foot, danser en groupe, ou lire tranquillement un livre sous les chênes centenaires. On peut aussi y admirer une magnifique fontaine, ainsi qu’un échiquier géant. Un peu plus loin, le Royal Botanic Garden n’a pas à rougir de la renommé de son voisin. Fermé durant la nuit, c’est le plus grand parc de Sydney. Mais c’est différent aussi. C’est un espace immense, qui offre la possibilité de visiter toute la flore locale. On peut y admirer des centaines de sortes de fleurs, des arbres, des plantes spéciales, quelques animaux, et il s’étend jusqu’à Circular Quay, ce qui offre aux amateurs de photos un final fantastique ! Bien d’autres parcs existent. A une cinquantaine de mètres de la maison, j’en ai un, très grand également. Je n’y vais pas souvent pour être honnête, mais j’y ai été tapé la balle il y a de cela quelques jours. Au passage, quel bonheur de retoucher le ballon !




Q for Quantas. T’es marrant toi, va trouver un moment commençant par « Q », autre que mon nom de famille ! Alors j’ai choisi Quantas, la compagnie aérienne locale. Ca me permet aussi de faire une parenthèse sur le voyage de maman, tonton, et tata, car ils partent avec cette compagnie, et nos vols intérieurs seront assurés par cette enseigne dont le symbole est un kangourou. Cela me permet aussi de parler un peu des vols intérieurs, qui ici ne sont vraiment pas chers. C’est l’un des avantages de ce pays, même si voyager en train, en voiture, ou en van revient bien entendu plus abordable. Mais l’avion, ca reste l’avion. Quantas, j’ai fait deux vols avec eux, quand je suis allé à Melbourne pour l’Open d’Australie de tennis. C’est une compagnie de bonne qualité, le service est plutôt cool, même si l’avion avait une heure de retard !!!! Son principal concurrent ici est Virgin Blue, qui propose des tarifs parfois plus avantageux, mais avec un service moins intéressant. C’était la parenthèse avion de mon blog, attachez votre ceinture, nous allons bientôt atterrir !


R pour requin. Si on m’avait dit que se baigner ici pouvait être aussi dangereux, j’y aurai peut-être réfléchi à deux fois. Depuis que je suis à Sydney, j’ai vu pas mal de fois aux infos des alertes aux requins. Quelques personnes sont mortes dans la ville et ses alentours, mais la plupart du temps, les victimes ne perdent qu’un bras, une jambe, ou ne s’en sortent qu’avec quelques morsures, alors … ça va ! Bondi, la plus réputé des plages locales, est la plus touchée par le « phénomène ». Les requins viennent proche de la plage, ce qui est le plus inquiétant, même si tous les jours des patrouilles se baladent au large pour prévenir des dangers qui courent. Les surfeurs sont les plus assujettis à tous ces problèmes, mais ils ne peuvent s’en prendre qu’à eux-mêmes ! Pour l’instant, j’ai encore mes deux bras, mes deux jambes, alors ça va. Trêve de plaisanterie, ça fait parfois flipper ce qu’on voit à la télévision, mais l’été disparaissant petit à petit, on va, heureusement, moins en entendre parler désormais.


S for Sydney. Ah, Sydney! Cette ville est, et restera, celle où j’aurai passé le plus de temps durant mon séjour australien. Mais je l’ai dit, redit, et re-redit, cette ville je l’aime malgré tout. Moi qui ai toujours aimé vivre loin de l’agitation d’une métropole, ou même d’une mégalopole (genre Limoges !), je me plais et je me sens comme un poisson dans cette ville qui compte… 4 millions d’âmes. Je ne sais pas pourquoi, je ne l’explique pas, mais ça me plait, et c’est bien là l’essentiel, enfin je crois. Il y a une telle diversité dans les activités, il y a toujours quelques choses à faire ou à voir, et ça me plait. Je pense y rester encore jusqu’à juin, ou juillet je ne sais pas trop. Cela représente une grande partie de mon voyage, mais si je veux voir autre chose, j’ai besoin d’argent, et j’espère le trouver ici. Ah, j’oubliais, ce n’est pas parce que je me plais dans l’une des plus grandes villes au monde que je vais abandonner mon idée de vivre à la campagne plus tard. C’est une parenthèse Sydney, mais jamais je ne vivrai à Paris, par exemple.




PS : Nathalie, si tu as ton visa, et que tu planifies de partir prochainement, je te laisse adresse msn et Facebook si tu souhaites me poser quelconques questions. wizz_out_me@hotmail.fr pour les e-mails et/ou msn, et Arnaud Quillet pour Facebook.

2 comments:

  1. Bonjour, mon Nono, bon si tu mets les lettres dans un certain ordre:N,O,P,Q,R,S, ça peut donner: No Problem Sir Quillet, ça Roule...oui, c'est tiré par les cheveux bien sûr, c'est pour t'envoyer un peu de courage et je suis sûre que l'humour ravageur de ta mère te manque...
    Sympas les baignades, je pensais que le plus dangereux pour toi en Australie, c'était les Australiennes belles, blondes, bronzées, mais je n'avais pas pensé aux requins...à part ceux de la finance qui nous ont mis dans la M...., et à cause de qui , maintenant nous avons cette crise qui se ressent jusqu'aux antipodes puisque tu ne trouves pas de job!
    Bon, je t'envoie un peu de ciel bien gris et bien plombé d'Ambazac city, et je t'embrasse très fort mon ange.
    Maman

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  2. Merci beaucoup Arnaud, j'ai pris tes coordonnées! Et comme tu le vois, je me suis créé un compte BlogSpot afin de faire mon blog moi aussi :o)

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