Thursday, July 2, 2009

What else n°18: Sept mois, et des chiffres


J’adore les chiffres. Alors, sept mois jour pour jour après mon arrivée en Australie, un certain 2 décembre 2008, j’ai décidé de faire un petit bilan chiffré. Tous les numéros qui comptent dans mon aventure australienne, tous ceux qui me traversent la tête vont donc être énumérés sous vos yeux ébahis ! Ils sont nombreux d’ailleurs, les nombres que j’ai côtoyé ici, et je vais tenter de sortir seulement les plus insistants. Ca peut être parfois un peu vague, mais je vous promets qu’on va s’y retrouver. De zéro à dix, puis avec des chiffres à droite à gauche. Cessons donc de pédaler dans la semoule, et lançons-nous pour les chiffres. 5, 4, 3… non j’déconne ! M’énerve ça…

0 : Comme le nombre de chose à changer
Malgré les petits accidents de parcours, malgré les nombreuses embrouilles à la maison avec les anciennes colocs adorées (…), et malgré bien d’autres choses encore, je ne pense pas que je changerai quelque chose si cette aventure était à refaire. Je suis toujours parti du principe qu’il faut faire en sorte de ne pas regretter ce que l’on fait. Alors, certes, tout n’aura pas été parfait, y’a eu beaucoup de bas, beaucoup de moins bien, mais tellement de hauts également, que lorsqu’on fait la balance, on trouve un équilibre. Ne regrettons rien, et continuons…

1 : J’aime mon boulot !
En Australie, les Working Holiday Visa comme moi n’ont le droit de travailler que six mois pour le même employeur. Sauf que de mon côté, je bosse pour le Lemon Bar depuis six mois et demi. Et on peut dire que les choses sont bien tombées. En effet, le jour de mes six mois d’ancienneté (le 18 juin), l’entreprise où je travaille a changé de nom puisqu’un nouveau franchisé a acheté le citron et l’a mis sous le nom de sa société, sans pour autant que le concept change de nom. Je n’aurai donc, probablement, connu qu’un seul et unique boulot en Australie. Et, honnêtement, ca me suffit !

2 : Je ne connais pas Melbourne
Je me suis rendu deux fois à Melbourne, et pourtant je n’ai jamais vu cette ville. C’est le paradoxe qui anime ces deux journées là bas. Il faut cependant relativiser en disant que je m’y étais rendu seulement pour y vivre des événements sportifs. La première journée m’avait ainsi conduit à l’Open d’Australie de tennis, fin janvier, tandis qu’à la fin du mois de mars c’est le premier Grand Prix de Formule 1 de la saison 2009 qui m’avait incité à revenir.

3 : L’adaptation fut longue
Mes trois premiers mois en Australie furent relativement difficiles. De début décembre à début mars, les semaines étaient longues et parfois pénibles. Paradoxalement, la première fin du Lemon Bar m’a fait du bien, comme le fait d’avoir de nouvelles têtes, anglophones, dans mon appartement. Maintenant, je peux profiter à fond de tout ce que je vis, mais il m’aura, effectivement, fallu un temps d’adaptation que je pensais plus court.

4 : Les rencontres qui marquent
Au milieu de toutes les connaissances que j’ai faite ici, et elles sont nombreuses, seulement quatre resterons vraiment importantes pour moi. J’adore tous les gens avec qui je passe du temps, mais avec les différentes saisons d’étés que j’ai faites, tu apprends aussi que quand tu voyages, tes rencontres ne restent très souvent qu’éphémères. Et sur le lot, il y a les exceptions, celles qui comptent davantage, celle que tu aimerais revoir en France. Je tiens à préciser qu’en tout et pour tout, il doit y avoir une dizaine de personnes avec qui j’adorerai garder contact, mais je connais trop le phénomène pour savoir combien il est difficile d’avoir un suivi régulier.

5 : Nombre d’appartements
En sept mois à Sydney, j’ai vécu dans cinq appartements différents. Le premier est celui de Laetitia, dans lequel j’ai squatté une semaine à mon arrivée ici, après quelques jours de backpacker. Celui de Pyrmont reste bien entendu mon favori. Ce bel et grand appartement, situé au calme car en léger retrait de la ville, avec une chambre pour moi seul, quel bonheur ! Il y a ensuite eu celui où j’aurai pu rester si j’avais trouvé un colocataire. J’aimais d’ailleurs beaucoup cet endroit, mais faute d’avoir trouvé quelqu’un, on m’a botté les fesses, direction chez Sandrine. Là où j’ai squatté pour une semaine, avant, enfin, d’atterrir dans mon nouveau chez moi. Je m’y sens plutôt bien, alors tâchons d’y rester un peu !

6 : Singapour Airlines me connait !
Depuis que je suis en Australie, j’ai changé ma date retour à six reprises. Avec le principe de ces billets dits « Open », nous avons en effet la possibilité de changer la date de vol retour à notre guise, et gratuitement, sauf si nous la changeons pour un samedi. J’en ai donc profité pour modifier mon retour, initialement prévu le 27 septembre, qui a été ainsi avancé, puis reculé, puis ré-avancé… Je pense d’ailleurs le changer à nouveau, mais il risque de commencer à se fâcher !

7 : Je ne vous oublie pas
Sept jours par semaine, parfois moins, souvent plus, je pense à vous, ma famille, mes amis, que j’ai laissé en France. Cela ne dure pas des heures, parfois quelques secondes, le temps que vos visages traversent mon esprit. Vous me manquez, bien évidemment, mais je vis mon aventure à fond, et c’est ce que vous m’aviez dit de faire. Je vous écoute, j’espère pour votre plus grand bonheur. Je ne vous oublie pas, loin de là.

8 : Il commence à y avoir du monde !
Dans le nouvel appart où je vis, j’ai huit colocs ! Je ne pensais jamais vivre à autant dans un espace moyen, et pourtant on s’en sort plutôt bien. Je vous présenterai l’appartement dimanche plus en détails, mais c’est vrai que cela m’a fait bizarre au début de voir tout ce monde. Ceci étant, chez Sandrine, nous étions minimum douze, parfois treize, et parfois plus encore. Les deux autres (Pyrmont et Goulburn St.) nous n’étions que cinq. Alors on va employer une bonne vieille expression, plus on est de fous, plus on ri !

9 : Une bougeotte je vous dis !
Le neuf représente le nombre d’endroits différents où j’ai dormis à Sydney, en sept mois. En plus des cinq appartements (voir ci-dessus), j’ai également dormi dans quatre backpacker différents. Le Wake Up a été le premier, le plus onéreux aussi, mais le meilleur sans contestation. Puis, en décembre, quand je ne trouvais pas d’appartements, j’ai fait deux autres backpacker (Westend et un autre). Enfin, à mon retour de vacances, début juin, je suis resté quelques jours au Mate’s Place.

10 : Quand-est ce qu’il fait froid.
Dix mois d’été ! En Australie, l’hiver est annoncé de juin à septembre. Pourtant, à Sydney, les températures ne descendent pas j’ai l’impression. Selon plusieurs personnes locales, il fait chaud dix mois sur douze. Nous entrons donc dans la période la plus froide, juillet-août, là où la France connait enfin quelques rayons de soleil et des températures avoisinantes les 30 degrés. L’hiver n’est cependant pas très rude, et les températures censées être froides descendent jusqu’à 13-14°. On a connu des hivers plus rudes !

13 : Deux semaines de bonheur
Treize, comme le nombre de jours du voyage de Tonton, Tata et Maman. Quasiment deux semaines à travers le pays. Ce voyage restera le premier de mon aventure australienne, puisqu’on ne compte pas Melbourne, et il restera à jamais dans ma mémoire. Je ne remercierai jamais assez ces trois personnes pour leur visite qui m’a énormément touchée. Treize jours de voyage qui m’ont donné envi de continuer cette superbe activité. Oui, désormais, j’ai la bougeotte !

14 : La France est petite…
En Australie, on peut rentrer quatorze fois la France. Non, il n’y a aucune erreur dans les chiffres que je viens de citer, c’est bien quatorze fois la France. C’est assez impressionnant. Pourtant, cinq pays sont encore plus grands que l’ile continent (La Russie, le Canada, la Chine, les Etats-Unis et le Brésil). On notera cependant que si on peut accueillir la France quatorze fois, il y a trois fois moins d’habitants ici que dans l’hexagone. Seulement vingt millions de chanceux profitent de la belle vie australienne.

16 : Je l’aime, cet avion
En un an ici, j’aurai pris, au minimum, seize fois l’avion. Comptez ainsi deux fois pour faire Paris Sydney, et le retour, ce qui nous fait quatre. Puis deux allers-retours pour Melbourne qui nous amène à huit. Ajoutez quatre vols durant le séjour avec Maman, vous arrivez à douze. Un aller retour en Nouvelle Zélande et un aller retour aux Fidjis nous amènent, enfin, à seize. Ce nombre risque d’ailleurs d’augmenter, et je pense sérieusement arriver à une vingtaine. Et pour l’instant, aucun accident ! Et dire qu’il y a un peu plus d’un an, je n’avais encore jamais pris l’avion de ma vie ! Je me suis bien rattrapé comme on dit !

18 : Le footie, c’est la folie !
Vous vous souvenez, il y a deux semaines, que j’ai été voir un match de footie, ce sport australien étrange dont les règles ont été créés pour que personne ne les comprenne, et donc ne les conteste. Le 18 représente ainsi le nombre de joueurs évoluant dans chaque équipe. Ce qui nous fait 36 joueurs, auxquels on ajoute neuf arbitres, et les coachs et les soigneurs qui courent souvent sur le terrain, et on arrive rapidement à cinquante personnes ! Ils sont fous, ces australiens !

20 : C’est l’heure du sport !
Les 10 derniers jours des mois (du 20 au 30) correspondent aux événements sportifs que j’aurai vécus en Australie. Ainsi, l’Australian Open de tennis avait lieu le 22 janvier, le grand prix de Formule 1 le 29 mars, le match de football Australien le 20 juin, et Australie-France de rugby une semaine plus tard, le 27 juin. Si jamais je vais voir l’Australie défier la Nouzelle Zélande à Sydney, en rugby bien évidemment, ce sera le … 22 août !

26 : Ils l’aiment, leur pays
Le 26 janvier, c’est l’Australian Day. Je me souviens de cette journée comme si c’était hier. Les gens ici sont très fiers de leur nation. Ainsi, dans la rue, petits et grands arboraient leur couleur, sous forme de T-shirt, de peinture, où de casquette. J’avais aimé l’engouement qui habitait la ville de Sydney, pour un événement comparable au 14 juillet, mais finalement incomparable dans la manière de le fêter.

250 : Je rentre quand ?
Comme le nombre de fois, en exagérant un peu, où l’on m’a demandé quand est-ce que je rentrais en France. Je réponds toujours la même chose, en disant que je ne le sais pas moi-même. Donc vous le saurez quand je serais de retour. Je vous tiendrai au courant quand j’en saurai davantage. J’aurai pu également dire, 250, comme le nombre de fois où l’on m’a demandé si je n’avais pas brûlé dans les incendies du Victoria. Là encore, la réponse est négative, heureusement !

4483 : J’aime la photo !
Comme le nombre de photos que j’ai pris en sept mois australien. Cela parait beaucoup, mais ce n’est pas tant que ça au final. Je regrette, parfois, de ne pas avoir acheté le reflex avant de partir. J’aurai fait de bien plus belle photo. Ce n’est que partie remise. Mais c’est vrai qu’ici, j’ai pris goût à cette activité qu’est la photographie. Dans la photo, c’est l’instant que j’aime, c’est l’instinct aussi, ce n’est pas forcément courir après l’Opera. Se montrer original, et en sortir quelque chose de beau.

16965.953 : Ca en fait, des bornes
Finissons sur ce nombre très élevé, et qui représente, vous l’aurez compris je pense, le nombre de kilomètres séparant Paris de Sydney. Une grosse vingtaine d’heures d’avion pour avaler tout ça, et on en oublierait presque que c’est si loin. Je ne sais pas, d’ailleurs, s’il existe des destinations plus lointaines depuis la France. Quand je vous dis que je partais à l’autre bout du monde, ce n’était vraiment pas une image !

7 comments:

  1. Bonne idée que cette suite de chiffres, qui m'amène à quelques réflexions, en vrac: une fois, mon amie Françoise F.m'a dit que quand sa fille lui parlait de "la maison" en désignant son appart, ça lui faisait drôle, eh bien je le comprends à présent en t'écoutant dire "la maison", car dans mon esprit, la maison, ça reste chez nous, là ou vous avez été élevés, mais ce n'est qu'un brin de nostalgie!
    On ne s'est pas du tout rendus compte que tes 3 premiers mois avaient été si difficiles, hormi la recherche d'appart et de boulot, on croyait que tout se passait pour le mieux, vilain, va! tu as bien caché ton jeu!
    7 jours par semaine....moi aussi, nous aussi nous pensons à toi tous les jours, nous parlons de toi tous les jours, même mes patients parlent de toi, sans te connaitre!!
    13 jours de bonheur, je ne t'en parle même pas; moi j'ai eu l'impression de vivre un genre de rêve, j'ai eu beaucoup de mal à redescendre sur terre et en France!!!c'était un voyage magique, tant pour ce que nous avons vu que pour l'ambiance, la joie de te revoir...
    Bon, je ne te parle pas du sport ni de la photo, tes 2 passions...
    Je t'embrasse très fort mon ange ; devine ou est Papa? Chez le médecin pour son certificat pour les 20 kms de Paris!!
    Bisous, je t'aime et je pense à toi
    Maman

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  2. peut-être retour de drogbaJuly 3, 2009 at 4:04 AM

    Que de chiffres, et encore tu as omis la distance Limo ges Paris!Je suis en vacances et il va falloir que je trouve des occupations.Je vais essayer de trouver sur Internet un match de footie car ça a l'air vreaiment très"bizarre";Il fait de + en + chaud, Maman se prépare un été d'enfer!Bisous mon petit père et à bientôt
    PS: Suite à tes demandes, tu vas recvoir qques lectures en français

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  3. Attention, drogba arrive!July 3, 2009 at 4:05 AM

    PS2: il me semble avoir conservé un paquet de TIM TAM mais chut, personne n'est au courant

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  4. J'suis d'accord avec maman, quand j'ai lu "la maison" j'ai cru que tu parlais d'Ambazac. Et en fait non :( Ca fait bizarre :D

    Sinon sympa cet article sur les chiffres, ca fait un petit résumé et c'est plutôt agréable à lire :)

    On se demande ou tu vas chercher tout ca !

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  5. Et puis c'est 7jours par semaine ( Ahahahah Arnaud !) qu'on pense a toi et qu'on parle de toi. Tu manques vraiment à la maison ! Mais courage, plus que 5 mois ! :p

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  6. JE VEUX SAVOIR OU SONT LES TIM TAM !!!!

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  7. Salut,
    J’ai le plaisir de vous annoncer que notre site http://www.goaustralie.com/ lance les OZY DAYS, les RDV australiens 3 en 1, dont le premier aura lieu à Paris le 30 août 2009 puis. Le but des OZY DAYS est de rencontrer, partager, s’informer sur l’Australie, dans une ambiance australienne. Les OZY DAYS, qui auront lieu 4 fois par an à Paris (le 15 novembre 2009, 28 février 2010 et le 27 juin 2010), se dérouleront le dimanche après midi, de 14h à 20h, au Café OZ Grands Boulevards. Chacun sera alors libre de naviguer à souhait entre les différents «Corners».
    De plus, il y a aura des cadeaux à gagner dont un billet d’avion pour l’Australie.

    Pour en savoir plus et vous inscrire :
    http://www.ozydays.com/

    See you to OZY DAYS!

    PS : N’hésitez pas à faire un lien pour partager l’information.

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