What else n°19: Les 10 bonnes raisons

Quelques jours après vous avoir fait part de mon souhait de prolonger l’aventure australienne, voilà la première des deux parties qui vont vous aider à vous faire une opinion sur la question. Une semaine avant mon départ en Nouvelle Zélande, nous allons analyser les dix bonnes raisons que j’ai de rester ici. La semaine prochaine, vous l’aurez compris, nous verrons les dix qui me pousseraient à rester en France. L’heure du choix n’a pas encore sonné, loin s’en faut, mais tentons déjà d’éclaircir les choses.

1 : Une expérience unique
L’Australie est un pays éloigné de 16000km de notre cher hexagone. Vous l’aurez compris, la chance de s’y rendre, qui plus est pour un an, ne doit arriver qu’une fois dans une vie. Si je reste en France, je n’aurai peut-être jamais la possibilité de revenir ici, hormis pour des vacances d’un mois maximum. Cette chance que j’ai, j’aimerai la saisir, car à mes yeux il s’agit véritablement d’une chance. Il est vrai que j’aurai peut-être l’occasion de redemander ce visa dans 4-5 ans pour revenir, mais je n’aurai plus la même motivation je pense. C’est pourquoi je préférerai le prendre dès maintenant, dans la foulée de cette année, en ne coupant qu’un mois en France. On sait ce qu’on quitte, pas ce qu’on récupère.

2 : On préfère l’été à l’hiver
Revenir en novembre, ou en décembre, voire en janvier, serait une bonne occasion d’éviter l’hiver européen. Je ne dis pas que je n’aime pas cette partie de l’année, mais pour avoir vécu l’été ici, c’est vrai que c’est très agréable de pouvoir se rendre à la plage tous les jours et profiter du beau et chaud soleil. Le retour aurait été prévu en juillet, dans le cas inverse, la question se serait moins posée je pense. Mais il est vrai que repartir pour le début de la saison estivale semble presque idyllique. Noël au balcon, Pâques au tison !

3 : Tellement grand pays !
Lors de mon retour en France, je n’aurai sûrement pas encore tout vu de ce qui m’intéressait ici. Après mes deux semaines de vacances, en Nouvelle Zélande et aux Iles Fidjis, je vais revenir à Sydney pour travailler et renflouer les caisses. Puis, avant de m’envoler pour mon beau pays, je voyagerai sûrement une ou deux semaines, mais il faudra probablement faire un choix entre les deux côtés, est ou ouest. Car après avoir évalué les points positifs des deux prétendants, j’avoue avoir une préférence pour Perth -Broome que pour Sydney-Cairns, mais ne pas faire ce dernier trip serait dommage. En plus de cela, il reste quelques endroits toujours méconnus à découvrir, même autour de Sydney ! Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont des meubles et ceux qui ont des valises…

4 : Devenir manager du Lemon
Je sais aussi que si je reste, mon sponsorship m’ouvrira les portes de plus de responsabilités au Lemon Bar. Bien entendu, cela ne restera qu’un citron, un petit bar pas bien grand, mais je trouve que sur un CV, être manager d’un bar, aussi petit soit-il, à environ 22 ans, dans un pays étranger, peut être plutôt sympa. Je conçois que, à long terme, je ne sais pas si cette expérience me servira à quelque chose, mais moi tant que je peux continuer à m’amuser dans mon citron, pourquoi pas ! Le travail, c’est la santé !

5 : Améliorer mon anglais
Rassurez vous, bien entendu, je l’ai déjà amélioré, mon anglais. Mais en passant beaucoup de temps avec des français, ce n’est pas l’idéal. Je comprends désormais très bien ce que l’on me dit, pratiquement tout, et j’en suis déjà très content. Mais j’avoue avoir parfois des faiblesses de vocabulaire et de grammaire, et en tant que bon perfectionniste, je souhaite rentrer avec un niveau encore plus élevé. C’était mon but premier en venant ici. C’est une chose très importante pour ma carrière future, et c’est pour cela que j’aimerai continuer à l’améliorer encore et encore. A nous les p’tites anglaises !

6 : Rencontrer davantage d’Australiens
En sept mois ici, les quelques Australiens que j’ai rencontré sont des connaissances du boulot. Il est vrai que grâce au Lemon Bar, j’ai rencontré des locaux, que ce soit mes employeurs, ou bien les gens tenant les différents stands lors des événements auxquels nous participons. Il est vrai aussi que j’ai rencontré des gens venus du monde entier, qui m’ont permis de parler anglais, mais pas australien. Car l’australien, c’est presque une langue à part. J’aimerai simplement pouvoir en rencontrer davantage avec lesquels je pourrais garder contact. Pas seulement des gens avec lesquels on échange trois politesses et basta. Australians all let us rejoice, For we are young and free (Hymne australien).

7 : Sydney, Sydney, Sydney
Qu’on se le dise, j’ai pris mon temps, mais qu’est ce que je l’aime cette ville ! Je me souviens de Maman et Tata notamment qui me disaient, le soir où on faisait le bilan sur cette ville « Je comprends pourquoi tu te sens aussi bien ici ! ». Cette mégalopole, aussi grande soit-elle, dégage quelque chose de spécial. J’en ai déjà parlé plusieurs fois, mais je voulais le redire encore. J’ai eu des échos, il y a de cela quelques jours, comme quoi Sydney avait été élu « Seconde ville la plus agréable à vivre au Monde ». Il y a des sondages qui peuvent vous donner raison…

8 : Laisser moi grandir encore
Cette année, qui n’est pas encore fini, m’aura permis de grandir. C’est définitivement vrai. Ceci étant, en bon perfectionniste, ce n’est jamais assez. J’ai encore besoin de sentir que je peux me débrouiller seul, que j’arrive à ne pas demander de l’aide, que je suis un adulte, enfin. Jamais, mon dieu jamais, je ne remercierai assez mes parents de ce qu’ils ont fait pour moi. Mais j’ai besoin de continuer à grandir, et si, malheureusement, cela passe par six mois loin d’eux, je préfère prendre le risque de me dire souvent « Ma famille me manque ». Reculer pour mieux sauter, c’est ça qu’on dit ?

9 : Revenir avec quelqu’un
Si je viens à revenir ici, j’aimerai emmener quelqu’un dans mes bagages. Je n’en ai pour l’instant que parler à Quentin et Aurore, mais la porte est ouverte. Si vous êtes motivés, que vous voulez voyager et voir du pays, je vous emmène dans mes bagages. Bien entendu, le choix est difficile à faire. Mais une fois sur place, je peux vous jurer que ce n’est (presque) que du bonheur. Revenir avec quelqu’un me permettrait aussi de partager mon expérience, de vous faire comprendre de plus prêt ce qui me plait ici, et, pourquoi pas, de faire un blog à deux… Si personne ne vient, je partirai tout seul, mais si on est deux c’est mieux. Mieux vaut être seul que mal accompagné ? Oui, mais je serai forcément bien accompagné…

10 : Je n’ai pas fini d’analyser les règles du footie !
Ce numéro dix est un pot-pourri. Le tout du tout. Revoir un match de footie. Faire du surf. Nager en évitant les requins. Apprendre l’hymne australien. Boire des bières avec des locaux. Nourrir d’autres kangourous. Voir le Lemon Bar grandir. Continuer de fréquenter certaines personnes ici. Apprendre le chinois en Australie. Voir les feux d’artifices du nouvel an. Etre local pour l’australian day. Conduire à gauche avec un volant à droite. Manger une glace à Darling Harbour. Continuer le blog. Admirer des couchers de soleil sur la côte ouest. Faire un saut en parachute à Brisbane. Ne pas voir Canberra. Courir devant l’Opera House. Ecouter les français critiquer tout et rien. Faire une vraie énorme journée shopping. Voir le Père Noël faire du surf. Et vous envoyez des cartes postales…