Monday, July 13, 2009

Ne jamais dire jamais...


Pas de What Else cette semaine, mais me revoilà pour les news de la semaine. Le rendez vous du jeudi manqué, une chose rare, est dû au fait que ces derniers jours ont été assez busy. Entre boulots, balades, sorties et questions variées, je n’ai pas vraiment eu le temps de m’ennuyer. Tentons donc de rassembler tous ensembles les principales informations de ces derniers jours. Pour cela, nous poursuivons sur la nouvelle présentation que j’ai adopté il y a quelques semaines. Et les semaines vont tellement vite, que je ne les vois plus passer !

Information of the week: Should I stay or should I go
Je me souviens encore, des débuts difficiles.
De ces premiers mois où je n’avais qu’une hâte: rentrer en France. Et puis, les choses se sont de mieux en mieux passées. Les mois ont continué de défiler, mais je me sentais enfin bien dans cette grande ville de Sydney. Si je vous raconte tout cela, ce n’est pas par hasard. Aujourd’hui, beaucoup de questions se posent. Après mon retour en France, prévu à l’automne, je suis de plus en plus en train de pencher vers un sponsorship, qui m’offrirait la possibilité de rester quatre années supplémentaires ici. Ceci étant, si je demande ce Visa, que je n’aurai visiblement pas de difficultés à avoir, c’est dans l’optique de passer l’été en Australie, et éviter l’hiver français. Donc repartir pour six mois seulement. Mais tout cela est très vague, je n’en suis pour l’instant qu’au stade des questions et autres interrogations. Viendra d’ici quelques semaines le temps des choix. Je dois peser le pour et le contre, mais je dois avouer que cette idée me trotte énormément dans la tête en ce moment. Si j’ai la possibilité d’obtenir ce sponsorship, c’est grâce au Lemon Bar. Mais un sponsorship, c’est quoi ? Il s’agit d’un visa, que vous offre donc une entreprise dans laquelle vous travaillez, s’ils veulent vous garder pour une longue durée. Avec ce précieux papier, vous pouvez passer quatre années en Australie, au maximum, avant, peut-être de tenter d’obtenir une naturalisation ou un visa permanent. Ceci étant, vous n’êtes pas obligés de rester autant de temps. Vous pouvez ainsi négocier avec votre patron la durée que vous désirez. C’est la raison pour laquelle j’ai mentionné de ne passer que l’été. J’en ai donc parlé avec Rocco au Lemon Bar un soir de la semaine. Il m’a tout d’abord dit que je devais voir ça avec Ziad. Mais il m’a fait comprendre que cela pourrait l’intéresser. Ziad, quand à lui, m’a proposé qu’on se voit et qu’on en parle autour d’une table, mais il n’est jamais là en ce moment, alors j’attends. De toute manière, rien n’est arrêté, et cela ne reste qu’une petite idée qui grandit au fur et à mesure. C’est sûr que si elle continue de grandir comme ça, je risque de prendre des décisions plus rapidement que prévu…

Current news of the week: Le bonheur est dans le … citron !
Après n’avoir travaillé qu’une seule journée la semaine dernière, j’ai fait trois shifts cette semaine dans mon citron géant. Et histoire de prouver qu’on est toujours en mouvement, les trois endroits étaient totalement différents. Jeudi, je me suis ainsi levé à 5H30, pour attraper un train qui, une heure plus tard, me posait à Hornsby, petit suburb au nord de la ville. Ici a lieu tous les jeudis un genre de marché, sur la place principal, au milieu du shopping center. Après avoir installé rapidement le citron en compagnie de Rocco, nous avons aussi vite déchanté. L’endroit est très, très calme ! Je me suis ennuyé jusqu’à 16H, nous n’avons pas passé les 150$ de chiffre, ce qui est assez rare pour être signalé. Au moins, l’aspect calme de la journée nous a permis de discuter avec Rocco. Il m’a ainsi raconté qu’il aimerait que je devienne un « manager » du Lemon Bar dans les mois à venir. En effet, sa femme et lui ont 6 ou 7 affaires différentes sur le marché de la nourriture. Ils ne se concentrent que sur le Lemon Bar pendant deux mois, mais dès septembre, les choses vont reprendre comme avant. C’est pourquoi il souhaite m’apprendre à conduire le citron ! Ca m’a fait plaisir qu’il me dise tout cela, car il croit en moi pour pouvoir gérer le truc. Après sept mois dans le citron, j’ai presque un peu de reconnaissance, enfin serais-je tenté de dire. Il m’a donc expliqué deux trois trucs concernant ce qu’il pouvait attendre de mois dans le futur. Pour l’instant cela ne reste que des paroles, j’attends de voir si tous ses dires se concrétiseront dans un avenir proche. Le lendemain, nous étions, comme tous les vendredis soir, du côté de Chinatown. Là encore, nous n’étions que tous les deux. Le début de la journée était relativement calme, mais la soirée a été très busy. Nous n’avons pas arrêté une seconde à partir de 19H, et c’est tant mieux j’ai envi de dire. Ca rattrape la mauvaise journée de la veille. Finalement, on s’y fait à bosser au milieu de tous ces asiatiques ! Enfin, samedi matin, Kings Cross et son marché organique accueillait le désormais célèbre citron géant. C’était la première fois que nous nous y rendions, et pour une première, on était plutôt satisfait. Nous n’étions ouverts que six heures (8H-14H), mais nous les avons bien mises à profit. Au final, la semaine n’a pas été trop mal niveau business, y’a eu mieux, mais y’a eu pire. Et puis, c’est l’hiver… Qui dit hiver, dit aussi flemme. J’avoue avoir été relativement fainéant les premiers jours de cette semaine. Je suis resté un peu à la maison, à passer des heures au sport. Mais de temps en temps, c’est cool aussi de ne rien faire, même si je n’aime pas cela. Quelques diners à la maison tout de même, et une sortie jeudi soir plutôt sympa. On sent néanmoins qu’il y a moins de touristes, que la ville est plus calme, et que les boites de nuit sont plus vides qu’en plein été. Mais peu importe le flacon, pourvu qu’on est l’ivresse !

















The buzz of the week: Lovely Palm beach
Ce samedi, en sortant du boulot, je me suis dépêché de rentrer chez moi pour partir en petit week end. En effet, en compagnie de Luce, nous sommes partis du côté de Palm Beach, plage appartenant aux Northen Beaches de Sydney. Une heure trente de bus nous attendait, mais ce long trajet valait la peine. En arrivant sur place, sur les coups de 18H30, nous avons été accueilli par Rudi, un australien d’environ 65 ans, propriétaire de chambres d’hôtes. Rapidement, la discussion s’engage sur les voyages. Tout en nous faisant visiter Palm Beach de nuit, en voiture, il nous raconte qu’il y a une quinzaine d’années, sa femme et lui ont réalisé un voyage immense en Europe. Après avoir atterris en Angleterre, ils ont acheté une Lotus, et en avant l’aventure ! 21 pays traversés en un an, dont toute la France. Il est notamment tombé amoureux du sud de notre cher pays, et c’est la raison pour laquelle ses chambres portent un nom français (St Tropez, Provence…). Après avoir posé nos valises, il nous a amené manger un bout, puis nous sommes allés nous coucher, fatigués, mais surement excités à l’idée de ce qui nous attendait le lendemain. Le dimanche était effectivement consacré à la visite de Palm Beach. Mais avant cela, Rudi nous a conduit à Avalon Beach, situé à une dizaine de minutes. Nous avons visité l’endroit pendant une petite heure, puis, retour sur Palm beach. Sur la route, nouveau petit détour, cette fois vers Whale Beach. Sur les hauteurs, nous admirons des vues imprenables sur tout l’archipel. Magnifique endroit. Sur les coups de 11H, il nous laisse au Palm Beach Wharf, et nous voilà partis pour une journée marche à pied. Après une heure de balade, nous nous arrêtons manger un bout, puis repartons pour l’ascension du jour, le phare de Palm Beach. La route est difficile, les chemins étroits et mouillés, la pente est parfois très ardue, mais la vue est imprenable, tout simplement. Une demi-heure plus tard, nous voilà en haut, ravi du spectacle qui s’offre à nous. Malheureusement, monter en haut du phare à un coup, élevé, puisque 25$ sont réclamés ! Nous continuons alors notre balade en redescendant vers la plage. Le soleil, timide depuis le début de la matinée, fait de belles apparitions, pour notre plus grande joie. Nous traversons la longue jetée de sable de Palm Beach (2.2km), le moment est très agréable. La mer est déchainée et offre d’énormes vagues, au bruit quasiment mélodieux. Après autant d’efforts, nous nous accordons un petit café avant une dernière marche à pied. En effet, nous devons remonter chez Rudi pour récupérer nos affaires. Nous traversons ainsi un parc, au début duquel est inscrit « Il y a 700 marches pour arriver en haut ». Peu importe, nous grimpons, un peu essoufflés au final, mais quel bonheur que de traverser cette forêt en pouvant se retourner pour admirer la vue sur l’océan. Nous remercions Rudi pour tout ce qu’il a fait. Sans lui, ce week end aurait sans aucun doute était bien différent. C’est en effet grâce à lui que nous avons pu découvrir Avalon et Whale Beach, mais également les petits coins méconnus de la ville. Une personne vraiment très agréable, et qui représente bien la mentalité australienne. Nous repartons, l’âme un peu en peine, mais la tête pleine de souvenirs. Et puisqu’un voyage en appelle souvent un autre, Luce s’envolait ce lundi pour une semaine aux Iles Fidjis pour une semaine de détente. Alors bon voyage miss, apprécie chaque moment, et à bientôt. De mon côté, j’ai adoré Palm Beach, et j’espère pouvoir y retourner en été, pour pouvoir l’apprécier autrement.
































PROLONGATIONS

Vidéo de la semaine: Il y a 11 ans, la France remportait la Coupe du Monde de football. Je ne pouvais pas ne pas faire un clin d’œil en ce 12 juillet.








Photo de la semaine: Prise durant mon week end à Palm Beach. J’adore le ciel changeant, la mer agitée et la légère brume. Je sais, je sais, encore et toujours du noir et blanc, mais j’adore ça. J’aurai pu en sortir plusieurs d’ailleurs de Palm Beach car j’ai fait quelques belles photos, mais celle là reste mon coup de cœur de la semaine quand je la regarde à plusieurs reprises.










La phrase de la semaine: « We don’t sell drinks, we sell dreams » Le slogan auquel j’ai pensé pour le Lemon Bar et que j’ai proposé à Rocco et à Ziad. J’ai dit ça pour déconner, car je trouvais le jeu de mot marrant, mais eux ont aimé, alors pourquoi pas !









L’invité de la semaine: Florent, aka Cook, 23 ans, Grenoble.

Interview réalisée le 9 juillet, au Hugo’s, Kings Cross.

Florent Cook, nous sommes le 9 juillet, il y a trois ans nous perdions la finale de la coupe du Monde sur un penalty raté de Trézéguet. Une réaction ?
C’est l’un des seuls à avoir eu les c****** de tirer le penalty, manque de bol ca tape la barre mais bon. J’ai par contre trouvé que Barthez n’en avait pas arrêté un seul ! (Simon ajoute que grâce à Zizou, nous étions champions du Monde de catch ce soir là !!).

Florent, veux-tu bien te présenter, et éventuellement me prendre pour époux ?
Alors je dirais oui pour me présenter, non pour t’épouser ! Donc je m’appelle Florent, j’ai 23 ans (intrusion de Luce qui nous coupe l’interview, merci…), je vis ici. Ce soir on a joué au foot, on a gagné 9-3 j’ai marqué sept buts et j’ai fait une passe décisive ! Et dans l’Equipe je pense avoir une bonne note. J’ai été élu MVP du match.









Comment se passe ton séjour ici, quels sont tes projets ?
Ca se passe très bien pour le moment, j’ai vraiment envi de rester ici. J’aime beaucoup le spirit australien et le fameux « No worries mate ! ». On a rencontré 2-3 français, on n’avait pas envie, mais on passe quand même de bons moments avec eux. Ce soir il devait y avoir une irlandaise mais elle s’ai pété la cheville alors on se retrouve entre français ! Et la serveuse du bar me donne envie de rester au pays. Je suis en fait en stage ici, en laboratoire de recherche. Ca recherche tellement que j’ai trouvé. Si je dois rentrer en France, j’aimerai repartir le plus vite possible. Dans un pays anglophone si possible, et la demoiselle (Charlotte, sa copine), aimerait les Etats-Unis ou le Canada, alors pourquoi pas. J’hésitais avec l’Ouzbékistan car j’adore le voile ! (Luce nous interrompt à nouveau…).

Dernière question, anecdote marrante qu’on a ensemble et qui te vient à l’esprit ?
Et bien, franchement, si j’ai une soirée à me remémorer et qui me vient à l’esprit, ce serait la soirée PES chez toi l’autre soir avec des jeux de mots à la con toute la soirée (Nouvelle intervention de Luce : « Les meilleures soirées c’est quand tu n’es pas là Florent ! »). A la base ce n’était pas parti pour être une bonne soirée mais finalement je me suis bien marré, et en plus Luce s’est barrée tôt. Bim, un partout !



1 comment:

  1. Bon, Nono, je suis un peu sur le c-l de te voir dire que tu souhaites rempiler... 6 mois,un an, 4 ans, la nationalité...je comprends pas trop; enfin je pense que tu devrais rentrer en France à l'automne, te poser et réfléchir.Peut-être faire une saison d'hiver, tu sais rester là bas pour éviter l'hiver français me semble une mauvaise raison!
    bon, ce sera ton choix! ici tout va bien, il fait très chaud, nous attendons demain le tour de France; ta soeur s'éclate sur la côte d'Azur!
    Bisous et à bientôt mon Nono
    Maman

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