Tuesday, August 11, 2009

Les Iles Fidjis, 3 au 9 août 2009...


Bulaaaaaaaaaaa !! (Bonjour en fidjien). Après No
no en Nouvelle Zélande, voici Nono aux Iles Fidjis ! Toujours en compagnie de Juliette, je suis donc parti au Fidjis la semaine dernière, et en suis revenu ce dimanche, avec des images plein la tête, et plein de choses à vous raconter. Contrairement à la semaine passée, je n’ai pas pu faire d’articles en milieu de semaine, donc préparez vous à un peu de lecture. Allez, fini de tergiverser, de tourner autour du pot, de faire du suspense qui vous retient en haleine. Tiens, prenons donc un avion qui nous mène à Nadi, aux Iles Fidjis, et laissons nous voyager…

Jour 1 : Arrivée à Nadi
Ce matin, nous nous sommes levés de bonne heure avec Juliette pour aller prendre l’avion qui décollait sur les coups de 8H30. Après les formalités aéroportiennes, nous avons embarqués, à l’heure c’est à signaler, et nous sommes partis direction les Iles Fidjis. Bon, pour être honnête, la compagnie était plutôt low coast, tout était payant à l’intérieur, mais peu importe. Quatre heures plus tard, nous atterrissons enfin, et nous descendons sur le tarmac de l’aéroport, en sortant donc par l’extérieur. Et dès que nous avons mis le pied dehors, nous comprenions que la semaine serait chaude. Une grande bouffée d’air chaud. Comparable à celle que nous avons prise quand nous sommes arrivés à Cairns (Pour les gens concernés). Les premiers contacts avec les locaux étaient surprenants, car ils étaient très froids, mais rapidement nous avons rencontrés des gens adorables, qui nous ont aidés à trouver les personnes en charge de notre tour. Puis nous sommes montés dans un mini bus pour rejoindre le Smugglers Cove, l’hôtel où nous dormions pour la nuit précédant le début du tour. Au moment du check in, nous avons cru l’espace de cinq secondes avoir une chambre simple chacun car nous avions des numéros distincts, mais il s’agissait en réalité du numéro de lit, au sein du grand dortoir de l’hôtel, qui devait comporter une trentaine de couchages. Puis nous sommes partis nous balader un peu le long de la plage. Là encore, petite surprise, car ce n’est pas la plage carte postale avec le sable blanc. Mais c’était logique dans la mesure où nous n’étions pas encore vraiment sur les iles. De retour à l’hôtel, nous avons trinqué à notre premier cocktail. Juliette a bu un truc avec du Galliano, un alcool assez fort, et la pauvre Juju était complètement bourrée après un verre ! Elle avait mal à la tête et tout. Pour ma part, la Piña Colada était plutôt bonne. Nous sommes ensuite partis nous poser en haut de l’hôtel pour admirer le coucher de soleil, et ma pauvre comparse de voyage n’arrivait presque pas à monter les marches ! Puis nous sommes partis diner histoire qu’elle éponge cet excédant d’alcool, avant d’aller se poser en bord de mer et d’aller se coucher de bonne heure, assez fatigués.

L’œil de Juliette : Journée qui démarre de bonne heure, mais de bonne humeur ! Décollage avec une compagnie peu agréable car pas de télé, pas de repas, pas à boire. Mais nous nous sommes quand même pris un petit café ! Sinon, je suis contente d’être arrivée car j’aime beaucoup ce climat où il fait chaud, on peut se balader en jupe sans souci. Petit hôtel sympa, où nous sommes mis dans l’ambiance de suite avec la musique fidjienne. Hâte d’être à demain pour voir « des paysages à couper le souffle ». A demain pour de plus amples aventures !



















Jour 2 : De Nadi à Waya Lalai
Après une nuit difficile dans le dortoir, la première surprise de la journée nous a fait prendre une douche à l’eau froide, car il n’y a pas d’eau chaude sur les Iles Fidjis. Après un petit déjeuner rapidement avalé, un bus nous a mené au Port Denarau où nous devions prendre le bateau de Awesome Adventures pour rejoindre notre première ile. Vers 8H30 nous avons donc embarqué, puis nous avons navigué pendant environ deux heures. Le long de notre « route », nous avons fait plusieurs arrêts sur des iles comme Bounty ou Beachcomber, pour que des gens descendent et les rejoignent, et à l’inverse pour que des gens montent sur le bateau pour rejoindre une autre ile plus au nord. Sur les coups de 10H30, nous avons donc sauté sur un petit bateau de pêche avec une dizaine de personne, puis nous avons rejoint un autre bateau qui nous a emmené sur l’ile de Waya Lalai. En arrivant, nous avons eu droit à une chanson de bienvenue, où nous avons dû répondre tous en cœur « Bula ». Après avoir pris place dans les dortoirs, nous nous sommes baladés dans le village, puis nous sommes partis manger. Une bonne assiette bien remplie d’un peu tout plus tard, une sieste sur un hamac s’imposait. Je me suis endormi environ trois heures, c’était le pied ! Puis, sur les coups de 15H30, nous avions une balade de prévu. Nous sommes partis donc avec un Fidjien en tant que guide, et une troisième personne, Ronny, un suisse allemand. Le seul hic est que nous n’avions pas prévu de chaussures adaptées. Je galérais bien avec mes claquettes sur les premiers mètres où la pente est bien ardue. Mais finalement, je ne m’en suis pas trop mal tiré. Nous montions en fait vers le sommet de l’ile, situé à 1000 mètres au dessus du niveau de la mer. Au bout d’un quart d’heure environ, notre guide est monté à un arbre pour nous récupérer des noix de coco. Il nous en a lancé quatre. Puis, toujours lors de notre « ascension », nous avons croisé une énorme pierre, genre 2m50 de haut, 5m de large, et le truc devait bien faire 700 ou 800kg. Bref, nous sommes tous les trois montés dessus, puis notre guide a poussé la pierre, par je ne sais quelle force lointaine. Ensuite nous sommes descendus, et il nous a dit de la pousser à notre tour, les deux mecs et lui. Et bien la pierre a moins bougé que quand il l’a fait tout seul. Voilà pour la petite histoire musculation du jour ! Puis, la route nous a finalement mené au sommet. Je ne sais quelle magie habite cet endroit, mais c’est l’un des endroits les plus beaux qu’il m’ai été donné de voir durant ma jeune vie. Nous sommes restés en haut environ une heure, le temps de profiter du spectacle, de manger une noix de coco, et, bien entendu, de faire des photos. Il y a à nos côté un autre rocher plus haut à gravir, mais, selon notre guide, il est quasiment impossible de l’atteindre, sous risque de mourir en chutant. Nous voyons également au loin l’ile où a été tourné le film « Seul au Monde » avec Tom Hanks. Puis, nous amorçons la descente vers notre petit village. Elle sera assez compliquée, toujours à cause des claquettes, car le sol est glissant. Je manque de me casser la gueule une ou deux fois, mais au final, c’est Juliette qui nous offre une belle gamelle, alors que nous étions quasiment arrivés. Une bonne douche à l’eau froide plus tard, il fut l’heure du diner, le premier sur cette ile. Nous avons fait la rencontre de deux français, un couple d’Avignonnais, Aurélie et Bertrand, qui sont instits dans la vie, et qui ont organisé leurs vacances d’été autour de la Nouvelle Zélande et des Iles Fidjis. Nous avons bien papoté, puis, c’était l’heure d’aller au lit, enfin.

L’œil de Juliette : Magnifique journée ! Nous sommes arrivés dans un petit village très typique. Malgré le côté précarité, et le manque d’eau chaude, l’endroit est assez charmant. Le climat est très agréable, même si c’est assez couvert, il fait très chaud. C’est plutôt bien après le froid néo zélandais. Nous sommes maintenant dans une hutte faite de bois et de paille, et nous dormons dans des petits lits entourés de moustiquaires. Voilà, à demain !




















Jour 3 : Waya Lalai

En cette seconde journée à Waya Lalai, et ce premier réveil sur cette ile, une activité était prévue en matinée. Nous devions partir, avec Juliette, faire du snorkeling, cette fameuse façon d’admirer les coraux à l’aide d’un masque, d’un tuba, et de belles palmes. Alors, après un petit déjeuner rapidement avalé, direction la plage, où nous avons embarqué sur notre petit bateau de pêche. Serein comme jamais, j’avais décidé, fier comme un waker, de ne pas prendre de médicaments, histoire de me prouver que le mal de mer, c’est une vieille légende inventée par Arnaud Quillet pour vider les pharmacies de son soit disant remède anti mal de mer. Bref, tout a été comme sur des roulettes (ah bon, y’a pas de roulettes sur un bateau ?), et une vingtaine de minutes plus tard nou
s sommes arrivés à destination, au milieu de la mer, au milieu des coraux. Après avoir enfilés tout le matériel adéquat (et non à Déquoite, un pote libanais), nous avons pu plonger dans l’eau, d’une température idyllique. Nous étions une dizaine de notre ile, mais rapidement notre guide nous a demandé de nager dans une direction précise, et nous nous sommes retrouvés avec des gens d’autres iles, et nous étions désormais environ 25, dans un périmètre restreint. Au milieu de tous ces coraux, des bébés requins, au nombre de trois. Le seul hic, et que finalement, je me suis retrouvé malade, une fois dans l’eau. Je ne savais pas que cela pouvait arriver. Je ne me sentais plus très bien, alors je suis remonté à bord du bateau et j’ai attendu que tout le monde finisse de faire mumuse dans l’eau ! En remontant (tant bien que mal au passage) sur le bateau, Juliette me dit qu’elle a touché un requin ! Elle était excitée comme une puce, mais y’avait de quoi. Puis nous avons rejoint les terres fermes de notre ile, enfin. Après le déjeuner, nous avons siesté à nouveau sur les hamacs, puis j’ai été tapé un volley sur la plage avec Bertrand. Enfin, avant de diner, Juliette et moi sommes partis faire le tour de l’ile histoire de prendre quelques clichés. La soirée était une soirée fidjienne. La première chose à faire dans ce cas là, et de s’asseoir avec les locaux, pour participer au rituel du Kava. Késako ? Le Kava est une tradition d’ici qui apporte une bonne santé et de la chance à celui qui en boit. Il y a le maitre, qui prépare la « potion ». Il y avait, dans un grand saladier en bois, une eau marron, genre boueuse, et il essorerait un genre de torchon dedans. Ca faisait des petits gilis au ventre de voir tout ça. Mais encore fallait-il le boire ! Le rituel veut que lorsque l’on nous présente cette boisson, on tape dans nos mains, qu’on dise « Bula », puis qu’on boive le tout cul sec avant de taper trois fois dans nos mains. J’ai manqué d’éclater de rire quand j’ai vu la tête de Juliette après qu’elle ai fini de boire son bol de Kava. Je n’ai que « manqué » d’éclater de rire, puisque après c’était mon tour. Papapapapapapa, y’a un truc étrange dans cette boisson dis dont ! J’veux dire, c’est comme si tu mélangeais de la vache qui ri avec du Nutella, du riz, des tomates et des cornichons, tu te dis que y’a un truc qui cloche. Bah là, c’est pareil. C’est un mélange de boue je pense, d’eau qui a été laissée comme ça plusieurs mois, vous y rajouté des herbes, mais pas celle du genre persil ou basilic, non non, plutôt herbes de Haute Provence … sur laquelle les vaches se sont fait plaisir ! Et ensuite, tu laves donc ton linge dedans, histoire d’y ajouter quelques odeurs, et tu bois ça, histoire de te couper l’appétit. Le pire dans l’histoire, c’est qu’un anglais m’a raconté que si onen buvait plusieurs bols, ça pouvait avoir les mêmes effets que de fumer un pétard ! Bon, de mon côté, je suis sportif et je ne vis que d’amour et d’eau fraiche, donc je ne voulais pas connaitre les effets du pétard. En même temps, tu m’aurais dit que reboire du Kava avait des effets aphrodisiaques, que tu voyais des filles nues danser autour de toi, ou que tu pouvais taper le ballon avec Zizou si tu en reprenais un bol, ce n’est pas pour autant que j’aurai dit au maitre « Tu me remets la même copain ? ». Après tout cela, il fallait manger !! Qui dit soirée Fidjienne, dit repas Fidjien ! Pour se faire, pas de couvert, on mange avec les mains. L’assiette était bien garnie, c’était dans l’ensemble pas mal. Pour être honnête avec vous, y’avait néanmoins un ou deux trucs étrange dans l’assiette, à croire que le Kava avait fait des émules en cuisine. Mais nous avons mangé tout ça, et, pour finir la soirée, nous avons eu droit aux danses Fidjiennes. C’était bien cool, on a eu des chants locaux, des danses de combats et tout, puis on a fait le snake avec tout le monde. Le snake, plus communément appelé « la chenille » dans l’hexagone. On s’est bien amusé, on a bien rigolé, on a bien mangé, on a bien apprécié le kav… oula, j’emporte !! Puis, nous sommes sagement partis nous coucher dans notre beau dortoir de huit lits où il y avait … sept filles, et Arnaud !

L’œil de Juliette : Comme l’a dis justement Arnaud, journée difficile car on n’a pas fait grand-chose ! Le snorkeling était très sympa, même si Arnaud était malade le pauvre. On savait qu’il était malade en mer, on ne savait pas aussi qu’il était malade DANS l’eau ! C’était très joli, même si y’avait un peu beaucoup de monde. On se cognait un peu mais bon. Le petit bémol de la journée sont bien entendues les brûlures ! Je pense être brûlée au quatrième degré au niveau des bras, du corps, et des jambes ! La nuit a été rude ! Sinon, contente de partir sur la prochaine ile demain et de changer d’air.



















Jour 4 : De Waya Lalai à Korovou
Ce matin nous quittions Waya Lalai pour rejoindre Korovou. Après avoir apprécié les derniers moments sur les hamacs, nous sommes montés sur le petit bateau de pêche pour rejoindre le grand bateau, toujours en compagnie de nos amis français, Bertrand et Aurélie. Nous disions donc au revoir à cette petite ile très sympa, où nous avons vécu de bons moments. On a d’ailleurs eu droit à une chanson d’au revoir! Nous avons ensuite naviguait vers le nord pendant environ 1H30 pour rejoindre l’ile de Naviti, et le resort de Korovou où nous devions rester nos deux dernières nuits. En arrivant, une nouvelle petite danse du Bula nous accueillait, puis nous prenions place dans notre dortoir. Celui-ci était un poil plus grand que celui de Waya Lalai puisqu’il n’y avait pas 8 mais 40 lits ! On a ensuite eu droit au verre de jus d’orange d’accueil, avant de passer à table pour manger du riz et des légumes, comme à tous les repas depuis le début. Pour se venger, nous avons donc dévoré un paquet de cookies à la noix de coco ! En début d’après midi, après avoir fait bronzette pendant dix minutes, le soleil tapait vraiment trop fort et nous décidions donc d’aller nous balader le long de la place. Sauf que, au bout de vingt mètres de marche, Juliette m’a fait part de ses idées de génie. Nous voilà partis pour marcher dans l’eau, sauf qu’on marchait sur les coraux, et que nous étions pieds nus ! C’est ainsi que pendant vingt bonnes minutes nous avancions tout doucement. Vingt minutes pour faire… quinze mètres ! Au bout de 2500 « Aie, aie, aie », nous voilà au bout des coraux, et Juliette, toute fier d’elle, saute dans l’eau et me dis de sauter aussi. Sauf que j’avais l’appareil photo, et que je ne pouvais pas. Grosso modo, je m’étais bousillé les pieds pour rien ! Mais bon, on en a bien rigolé par la suite. Vingt minutes plus tard quoi. Bah oui, il fallait bien faire le chemin inverse ! Au bout d’un moment j’ai regardé mes pieds qui me brulaient, et j’avais en fait un p’tit crabe qui s’était accroché à mon pied, expliquant une douleur inhabituelle. Puis nous avons repris notre marche à pied, au bout de la plage où nous avons notamment vu le futur Resort de l’ile, qui s’ouvrira dans un mois. En revenant à la piscine, Bertrand nous propose d’aller pêcher dans l’après midi, car c’est une activité qui était proposée. Nous acceptons volontiers avec Juliette. Sur les coups de 15H30 (16H30 au final car c’était Fiji Time), nous partons donc à la chasse aux poissons ! Nous étions dix sur le bateau, dont quatre français. A dix, au milieu de l’océan Pacifique, aux Iles Fidjis, par un temps magnifique, tu te dis « ca va pêcher sévère ». Surtout que notre guide nous a dit qu’on pourrait manger le lendemain ce qu’on avait pêché aujourd’hui. Nous nous arrêtons à un premier spot. Rapidement, nous nous rendons compte que l’endroit est calme. Moi, j’apprends à pêché. Tout comme Bertrand, Juliette et Aurélie au final. Certains se débrouillent, mais personne ne ramasse rien. Alors nous partons à un deuxième endroit… rebelotte. Enfin, nous atteignons un troisième est dernier spot. Et là, magie, nous péchons un poisson !!! Enfin ! Bon travail de toute l’équipe !! Le poisson a d’ailleurs mis une bonne vingtaine de minutes à mourir, et j’ai du mettre fins à ses souffrances en le prenant et en l’assommant sur la coque du bateau. Cela fait-il de moi un meurtrier ? Bref. En même temps que nous finissions notre activité pêche, nous admirions un superbe coucher de soleil qui a fait le bonheur des photographes en herbe. Sur les coups de 18H, nous avons rejoins la plage. En revenant, nous avons donné le poisson au cuisinier, qui m’a dit qu’on pourrait le manger le lendemain midi. Le poisson hein, pas le cuisinier. Puis, nous avons diné. Une bonne soupe sous les 30 degrés. Et un bon repas durant lequel les discussions ont tourné autour du rugby avec un irlandais, pour le plus grand bonheur de ces dames !

L’œil de Juliette : Nous voilà donc sur la nouvelle ile ! C’est plutôt charmant mais moins typique que la précédente. On sent que c’est davantage touristique que Waya Lalai. La piscine est très agréable car nous ne pouvons pas vraiment nous baigner en fait car il y a des coraux partout. Dans l’épisode « La marche sur les coraux » je tiens à préciser que quand nous avons débuté à marcher dessus, j’ai dit à Arnaud « Nous devrions faire demi tour ». Mais il ne voulait pas ! Alors on a continué. Alors que si nous avions fait demi-tour, on n’y serait resté que cinq minutes. Donc certes, l’idée peu intelligente venait de moi, mais les torts sont partagés car nous aurions pu raccourcir nos douleurs. Sinon la pêche était sympa. Je tiens à préciser que le poisson, c’est Arnaud qui l’a pêché, mais il ne voulait pas le dire. Toute manière je suis censurée, alors j’arrête l’œil pour aujourd’hui, na !



















Jour 5 : Korovou

Pour notre dernière journée complète sur les Iles Fidjis, il n’y avait pas grand-chose de prévu au programme. Ainsi, nous devions rester fainéant toute la journée, et profiter pleinement du soleil. Nous avions prévu avec Juju d’aller faire un petit tour de Kayak. Seulement voilà, le temps était très maussade en matinée, et l’idée est rapidement tombée à l’eau (non non, pas de jeu de mot !). A la place, nous sommes partis nous balader après le petit déjeuner, en longeant la plage de Korovou de l’autre côté que la veille. Ce côté est d’ailleurs beaucoup moins « sexy ». La plage était très sale, ca ne sentait pas très bon, et, surprise, au bout de tout ça, des cochons, au milieu de nulle part. J’avoue que cela vous donne une vision quelque peu différente des Fidjis, mais au final peu importe puisque nous étions néanmoins toujours surpris par les paysages qui s’offraient à nous. Après une bonne heure de marche, nous sommes revenus au resort pour déjeuner. En début d’après midi, nous décidions avec Juliette d’aller faire du kayak sur les coups de 15H car le ciel se levait. Mais Bertrand, après mangé, me propose de retourner à la pêche, qui n’était pas prévue en tant qu’activité du jour. Je souris, regarde Juliette, et accepte, car je me doutais qu’on ne serait jamais allé en faire, du kayak. Nous avons donc organisé cette activité, et nous devions trouver des gens pour pouvoir la faire, ce que nous avons réussi à faire sans aucun souci. Alors, nous prenions places dans notre vaisseau, et laissions les filles seules, puisqu’elles avaient refusées de nous accompagner. Nous n’étions cette fois ci que sept, et nous avons pêché huit poissons ! Bon, sur les huit, notre guide Fidjien en a pêché cinq ! De mon côté, je suis reparti bredouille. Il faut dire qu’après environ une demi-heure de pêche, j’ai accroché un corail. Une fille me dit alors de tirer très fort pour l’enlever. J’ai beau lui rétorquer que mon fil cassera, elle insiste, et, naïf, j’écoute ses conseils. Effectivement, je m’en défais et remonte ma ligne tout content pour la relancer. Sauf qu’une fois en haut, j’aperçois que le poids et l’hameçon sont restés en bas, et que le tout est donc cassé. Je ne peux plus pêcher, et j’attends les autres. Bertrand me vengera en remontant un beau poisson de l’eau. Il était tout fier, il avait bien raison. Nous rentrons de notre périple sur les coups de 18H30. Les filles paniquaient de ne pas nous voir revenir, donc nous avons quasiment étaient accueillis comme des héros de guerre ! Après un rapide plouf dans la piscine, nous sommes partis diner. Comme deux jours auparavant à Waya Lalai, nous avons eu droit à une soirée Fidjis. Au programme, un gros buffet énorme de bouffe avec de tout, ca faisait trop plaisir de manger un bon gros repas ! Nous nous sommes bien régalés, puis, place aux danses des Bula Boys locaux ! Quatre garçons, surement plein d’avenirs, mais surtout plein de muscles, qui dansaient comme des foufous pour épater ces dames. Ce sont en fait des animateurs du resort, qui ont fait le show avant de finir par une danse du feu très impressionnante. Nous avons pu admirer le spectacle avant d’aller se mettre au lit pas très tard, car les réveils sont toujours aussi matinaux !

L’œil de Juliette : Etant donné les conflits actuels de l’œil de Juju qui est censuré par la presse locale, je ne ferais pas d’œil de Juju aujourd’hui ! C’est une blague ! Avant dernier œil de Juju aux fidjis. Journée plutôt maussade car il pleuvait ! Même si la chaleur était bel et bien au rendez vous, la pluie était embêtante. On ne pouvait pas bronzer, ni se baigner dans la piscine ! On se savait que trop faire. Ceci étant, nous avons pu discuter avec les français. Le meilleur moment était finalement quand les garçons sont partis pêcher ! On entendait plus avec Aurélie parler de rugby, de football, de transfert de je ne sais pas quoi, et on a pu papoter entre filles. Et ensuite le beau temps est revenu, donc c’était mieux. Enfin un bon repas, ca fait plaisir. Danse du feu très impressionnante avec les locaux. Petite journée qui s’est donc bien terminée. Je vous retrouve demain pour le dernier œil de Juju !



















Jour 6 : De Korovou à Nadi
Dernière journée aux iles Fidjis. La journée s’annonçait d’ailleurs assez calme. Nous avions prévu, après déjeuné, de partir en kayak, encore une fois. Sauf que la nuit a été animée par une grosse tempête, à base de vent violent, et de grosses averses. Tout ceci m’a réveillé de très, très bonne heure. Mais surtout, la météo ne se prêtait plus au kayak, et sans faire de vilain jeu de mot, le kayak est donc tombé à l’eau… Après avoir donc rassemblait nos bagages et avoir fait le check out, nous sommes restés dehors à ne rien faire. Nous avons passés le temps en jouant aux cartes, puis, sur les coups de 11H30, Bertrand et Aurélie sont partis. Ils quittaient l’ile, comme nous, mais rejoignaient eux le nord pour continuer leur aventure Fidjienne. Quoi qu’il en soit, c’était une belle rencontre, deux personnes super sympa et avec qui nous avons pu passer du bon temps. Il était alors l’heure d’avaler le dernier déjeuner avec Juliette, histoire de déguster une paëlla épicée comme jamais ! Puis nous avons attendu notre bateau en bronzant à la piscine. L’heure fatidique du départ est rapidement arrivée, et nous avons donc quitté Korovou sur les coups de 14H. Nous avons eu droit à une petite chanson d’au revoir, c’était assez triste, désolé de l’expression, mais ça « puait la fin » de l’aventure à plein nez. Nous avons rejoins notre gros bateau tout jaune où nous attendait quatre longues heures de navigation. Et le mot « longues » prenait tout son sens. On les a comptés les minutes, voire les secondes ! Finalement, nous sommes arrivés sur le port de Denarau sur les coups de 18H, et un bus nous a transporté à notre hôtel, le même que la première nuit. Enfin, transporté est un grand mot. J’aurai plutôt dit qu’il nous a fait comprendre la façon de conduire à la Fidjienne, c'est-à-dire à l’arrache ! La soirée au Smugglers Cove était calme. Nous avons mangé un bout, et nous sommes allés nous coucher dans notre grand dortoir assez tôt, puisque je pense que je dormais déjà à 21H, nouveau record international !

L’œil de Juliette : Et bonjour ! C’est Juju ! Comme le disait justement Arnaud, la journée d’aujourd’hui était teintée de tristesse puisqu’il s’agissait donc du dernier jour aux Fidjis. La petite larme à l’œil, mais comme toute bonne chose à une fin, on est bien obligé de partir ! La dernière journée n’a pas été très ensoleillée, mais que voulez vous, c’est l’hiver ici ! Nous avons dit au revoir aux petits français, aux locaux, aux iles Fidjis. Nous avons eu le Bula au revoir, c’était triste. Nous nous sommes tapés quatre longues heures de bateau alors qu’il faisait froid. Nous voilà de retour dans notre petit hôtel à Nadi où nous commençons presque à avoir nos habitudes, mais on a failli pas avoir deux lits à côtés alors j’ai eu peur ! Mais j’ai pleuré à la réception alors ils m’ont trouvé une place à côté de Arnaud. Allez, salut à tous !!











Bilan des Fidjis :

Pour ma part, la semaine aux Iles Fidjis a été très positive. Un bilan donc très favorable. Beaucoup de beau temps, il faisait relativement chaud, et nous n’avons eu que deux jours de grisailles, mais rien de bien méchant. Au niveau des iles, j’ai de mon côté préféré Waya Lalai à Korovou. J’ai notamment adoré la marche vers le sommet. Il n’y avait pas beaucoup d’activités, mais c’est ce que j’espérais en venant ici, à savoir être un peu fainéant, contrairement à la Nouvelle Zélande où on vivait à 100 à l’heure ! Moins de rencontres qu’en NZ, mais celle des petits français était très sympa. Au niveau du petit point négatif, citons la nourriture, puisqu’on espérait davantage de mets locaux comme du poisson ou des fruits, mais au final ce n’est que de la bouffe, et ce n’était pas l’essentiel. Tout comme cela ne m’a pas dérangé du tout de dormir en dortoir, l’aventure, c’est l’aventure ! Voilà, je me suis bien amusé, j’ai malheureusement bien cramé aussi, mais ca reste très, très positif !

Bilan de Juliette :
Semaine magnifique dans un pays magnifique. Un endroit vraiment paradisiaque. De très bonnes vacances au final. J’ajouterai cependant un bémol au niveau de la bouffe, car on pensait vraiment bien manger, notamment du poisson et des fruits, et au final les repas étaient maigres et manquaient beaucoup d’originalité. Même au niveau des cocktails, ce n’était pas toujours ça, alors qu’ils devraient savoir les faire mieux qu’ailleurs ici. Autre bémol au niveau de la météo, car c’est souvent couvert, et selon moi, on a eu quatre jours de mauvais temps, malgré la chaleur. Car quand il fait moche, tu ne peux rien faire ici. Mais le bilan est néanmoins positif, et je suis ravi de mes vacances. Je suis d’ailleurs très contente de mes deux semaines avec Arnaud, je ne serais partie avec personne d’autres que lui ! Même si j’étais parfois chiante, ca s’est quand même très bien passé. Et on ne sait jamais on repartira peut-être un jour en vacances ensemble. Voilà, à très bientôt, et bisous à tout ceux que je ne connais pas !



2 comments:

  1. Cha bada bada....ça fait très "un homme une femme" cette photo sur la plage!J'ai l'impression, en vous lisant que vous avez préféré et de loin l'aventure néo-zélandaise, peut-être que le tour était mieux préparé?
    Moi, j'imaginais les Fidjis comme un genre de paradis tropical très touristique, avec des hôtesl de luxe, et en fait, tu m'as dit Nono qu'ils n'en étaient qu'au balbutiement du tourisme!Il y a pau de monde, du moins sur les photos, mais les plages ont l'air belles, la mer turquoise, un vrai Eden!!
    Ce soir, match de foot me semble-t-il contre les iles Féroé, Papa est parti en vèlo, mais il ne devrait pas tarder à rentrer pour voir l'évenement!
    Grosses bises à tous les deux, vous avez l'air bronzés et en pleine forme!
    Bisous, Maman

    ReplyDelete
  2. Enfin me voilà après de longs jours de silence sur ton blog...
    J'ai a peu près rattrapé mon retard, mais les articles du haut se liront demain car j'm'en vais dormir.
    Juste un mot donc, pour te dire que j'ai constaté quelques fautes d'orthographe, pas beaucoup certes, mais celles qui y sont sont énormes :D. Tes photos sont très belles, comme maman je pensais que les îles étaient paradisiaques et d'après ce que tu nous dit ce n'est pas tout à fait ça ! Bref, l'essentiel est que tu ais passé un bon séjour, avec Juliette, et que tu en garde un très bon souvenir. Sur ce mon Nono, j'te fais pleins de bisous, et je reviendrais sur ton blog pour récupérer mon retard sans treop tarder !

    ReplyDelete