Monday, October 26, 2009

Et ça continue, encore et encore...


Salut à tous! Après Nono à la Great Ocean Road, Nono sur la côte Est, voici un autre voyage, mais tout aussi agréable, du côté de Jervis Bay. Ce sera le principal attrait de cet article qui ne tourne qu’autour de quelques jours, puisque je suis revenu de mon trip en van seulement jeudi soir. Le temps de faire un bon barbecue vendredi, puis nous avons pris la route le soir pour rejoindre Jervis Bay. A quelques semaines de la fin, je continue de me faire plaisir en voyage, et c’est tant mieux. Peut-être que quelques kilomètres seront encore parcourus avant mon retour, qui sait…

Un barbecue, premiers au revoir…
Vendredi, quelques petites heures après mon retour de Cairns, j’avais décidé d’organiser un petit barbecue du côté de Bronte Beach, plage située quelques minutes après Bondi. Raison de ce barbecue ? Et bien, qu’on se le dise, mon retour approche à grand pas, et à quelques semaines du vol interminable, revoir tous les gens que j’ai envi de voir en même temps relève quasiment de l’exploit. Alors, j’avais décidé cette date qui collait pour pas mal de monde, les indispensables. Si seulement j’avais du inviter tous les gens que j’ai rencontré ici et que j’aurai eu envi de voir, je ne veux pas imaginer combien de gens auraient partagé ce moment important. Car pour moi, organiser ce que l’on appelle ici une « farewell party » était important, comme pour boucler la boucle, qui n’est ceci dit pas encore totalement bouclée. Etaient donc invités, et présents, John et Faye, mes amis colocataires de Pyrmont, Yuki, Mélodie, Carlo, mes colocataires de Castlereagh, mais aussi Edmond, Ingrid et Justine, amis de divers horizons, sans oublier le meilleur pour la fin, bien entendu, Luce. Luce qui m’aidait, en ce vendredi très ensoleillé, à faire tout d’abord les courses pour pouvoir tenter de nourrir toutes ces bouches affamées. Saucisses, bébé saucisses, boulettes de viande, pain, chips, sauce, garlic bread, on a tout ? En avant ! Sauf que, ici comme ailleurs, la ponctualité n’a pas d’heure ! Alors, j’avais demandé à tout le monde d’arriver sur les coups de 11H, et les gens sont venus de façon très éparpillés, mais ils sont tous venus, et c’est bien là l’essentiel. Mélodie nous a rejoint en premier, avant que John, Faye, puis tous les autres, arrivent également. Nous avons tous ensemble passé un bon moment, agréable, malgré le vacarme de tous ces chinois qui sont partout, mais surtout à Sydney. John avait d’ailleurs amené un ballon de foot, j’ai pu retaper dans ma baballe, comme un chien qui était en manque de courir partout. Mais surtout, j’ai eu des messages de sympathie de plusieurs personnes, même si je repense voir la plupart de ces gens, mais pas tous en même temps. Faye m’a même offert un mini fouet. Elle est vraiment folle elle, je crois qu’il n’y a qu’elle pour offrir ce genre de truc spécial. Elle est géniale ! Ca fait du bien de revoir un peu tous ces gens, de partager des moments simple, de sourire et de repenser à tous les moments qu’on a vécu tous ensemble. Nous sommes restés plusieurs heures autour du barbecue, à discuter tranquillement, puis nous avons migré un peu vers la plage. Je devais m’éclipser sur les coups de 15H30, car je devais prendre la route pour rejoindre les vacances. Mais je retiens le geste des gens qui se sont déplacés, j’ai passé un bon moment, et je les remercie tous. C’était vraiment sympa, agréable, et tellement simple !

















Jervis Bay, encore des découvertes…
Si je devais prendre la route de bonne heure, c’est que j’avais un week-end vacances de prévu. Il faut dire que dix jours sur la côté est du pays ne m’avais apparemment pas suffit, il m’en fallait encore et toujours plus. Il y a un bon moment que cette idée nous trottait dans la tête, à Luce et moi, de partir là bas, de passer un week-end dans ce lieu réputé pour ses belles plages et ses kangourous. La première fois que nous devions nous y rendre remonte, je pense, à juillet. D’annulation en report, nous sommes finalement arrivés à cette fin octobre pour prendre la décision d’y aller, à Jervis Bay. Nous partions en compagnie d’un couple d’amis à Luce, Justine et Guillaume, que j’avais déjà rencontré à plusieurs reprises. Ils me rejoignaient sur les lieux du barbecue vendredi après midi, et nous prenions donc le volant pour le sud de Sydney, à bord d’une Ford Focus plutôt agréable. La route était assez longue, car nous nous sommes pris tous les embouteillages de la ville, puis un peu de pluie, et enfin, nous avons galéré à trouver un endroit où dormir. Nous trouvions finalement un motel dans la ville de Ulludulla, et c’est autour de Mc Donald et d’une partie de Uno que la soirée s’est déroulée. Puis au lit, le cubis de vin rouge ayant, encore, fait son effet.

La journée du lendemain commençait tranquillement. Nous partions faire quelques courses pour un petit déjeuner presque healthy, puis nous prenions la route de Jervis Bay, ou plus précisément Hyams Beach. Là bas, nous avons pu apprécier le soleil, le sable blanc, l’eau turquoise. Je me suis un peu retrouvé à Whiteheaven Beach, en plus petite, mais dans les mêmes couleurs. Luce me disait que l’endroit lui faisait penser à Fidji, là où elle avait passé des vacances en juillet en compagnie de … Justine et Guillaume, bah oui, ca se tient, forcément. Nous restions quelques heures à la plage, histoire de bronzer. Enfin, de bronzer, sauf pour moi. Je dois avouer que je n’ai pas été très prudent, ou très futé, c’est au choix, durant mon trip en van, puisque je n’ai jamais mis une goute de crème, et que mon bronzage, pourtant très beau, commence à partir sous forme de pelures. Forcément, peler, c’est tout de suite moins sexy. Mais bon, j’ai joué au con, j’ai perdu. Et oui, c’est le jeu ma pov’ Lucette. Revenons en donc à nos moutons, ou à notre voyage, c’est selon, et reprenons un peu la route. Notre prochaine étape avait lieu quelques kilomètres plus loin. Nous entrions alors dans le Booderee National Park, où nous souhaitions voir plusieurs attraits touristiques de l’endroit. Le premier d’entre eux était un lighthouse. Du moins, ce qu’il en reste. Lighthouse = phare, pour les gens qui ne parlent pas anglais, même en lisant mon blog depuis onze mois, ce que je trouverais, au passage, permettez moi, scandaleux ! Le Cape St George Lighthouse, bâtit en 1854, était tombé en ruine, ou avait plutôt était détruit en 1900. Car il éclairait mal le nord de la baie de Jervis Bay, mais éclairé l’est, qui devait l’être par un autre lighthouse. Ils ont donc décidé d’en construire un nouveau, et de laisser en ruine celui-ci. Ceci étant, cela donne un aspect touristique à la chose. Autour du fameux phare, des points de vue impressionnants. Nous avons pu y prendre quelques clichés, la vue était vraiment belle. Mais, nous sommes jeunes, fougueux, pressés, et assoiffés d’en voir toujours plus. Alors nous reprenions la route, direction Murrays Beach, après un détour par une crique magnifique, vraiment superbe, mais dont j’ai perdu le nom. C’était au bout d’une route perdue, où vagabondaient aborigènes et voitures cassées. Murrays Beach, donc, a été le fruit, là encore, des clichés de nos appareils photos, décidés à enregistrer les plus belles images possibles. Le sable chantait sous nos pieds, moment agréable, que j’avais déjà connu à Surfers Paradise et Whiteheaven Beach. L’eau, par contre, était bien froide, il relevait de l’exploit de se baigner, du moins pour nous, frileux frenchie, puisque quelques téméraires fous furieux allez se taper quelques longueurs par une mer à 5°. Assez de plage, place… à une autre plage. Moins belle, mais plus impressionnante, Cave Beach était notre nouvelle destination. En arrivant sur la plage, pourtant, tout à l’air sympa. Sauf qu’en y descendant, nous remarquons la présence, nombreuse, d’oiseaux morts, par je ne sais quel phénomène. Noyés ? Tués ? Grippe A ? Indigestion de Mc Donald ? Suicidaires après avoir vu le palmarès de Marseille sur les quinze dernières années ? Bref, il y avait bien une raison à ces dizaines d’oiseaux morts. L’image était assez sordide, voire triste, et malheureuse. Nous continuons notre route vers les caves qui entourent cette plage. Nous avons pénétré dans l’une d’entre elles, mais rien de spécial à y voir. Alors nous avons quitté cette plage, avec l’image en tête de ces oiseaux, morts. C’était triste à voir, vraiment, prenant et blessant. Pour finir la journée sur une meilleure note, nous sommes allés nous balader à Huskisson, qui est l’une des plus grandes villes du coin. Une petite balade champêtre, puis nous sommes partis rejoindre un camping que nous avions booké le matin pour y passer la nuit. Nous avons fait un bon petit barbecue, un bon petit Uno, après avoir regardé Toy Story à la télé avec Guillaume. Il était l’heure d’aller au lit, près pour la dernière journée.

Dernière journée, déjà. En ce dimanche, le programme dépendait surtout de la météo. Elle fut capricieuse, malheureusement. Dès le matin, la pluie nous a accompagné, et ne nous a pas quitté. Alors, nous sommes seulement partis rejoindre une plage, située au sud de Jervis Bay, Pebby Beach. La route était longue, car nous faisions limite du tout terrain, mais nous y arrivions finalement. Justine, qui était venue dans le coin deux ans plus tôt, nous disait qu’elle y avait vu beaucoup de kangourous, partout sur la plage, même certains qui faisaient de la balançoire… Oui, je pense que ce jour là elle avait vraiment abusé du cubis de rouge pour le coup. Sauf que ce jour là, il faisait beau. Et que nous, aujourd’hui, il pleut ! Mais nous gardons espoir. Nous n’en voyons pas en arrivant sur la plage, puis, enfin, nous en apercevons sur la gauche. Ils sont même nombreux, je dirais une vingtaine. Nous nous approchons tout doucement, de peur de les faire fuir, mais en arrivant sur place nous nous rendons compte qu’ils ne bougent pas. Alors nous pouvons tranquillement les toucher, prendre des photos, les observer. Luce réalise un double rêve pour sa part. Voir des kangourous en liberté et pouvoir les toucher. Ca fait un. Oui, y’a « et », mais ca ne fait qu’un quand même, tu comprends ? La seconde chose qui a mis des petites étoiles dans ses yeux et d’avoir vu un kangourou avec son bébé dedans. Nous en avons même vu deux. C’était la première fois que j’en voyais aussi, c’est marrant, voire attendrissant comme image. Nous passions un bon moment là bas. Je crois que Guillaume avait un peu peur qu’ils nous sautent dessus, car il se tenait à l’écart, mais dans l’ensemble tout s’est bien déroulé. Nous avons même pu voir une famille complète, la famille « Sautepartout », car ils sautaient partout. Je sais, je suis un garçon plein d’imagination. Nous avons donc eu droit au papa, à la maman, et aux deux bébés. Mais ils se sont tous barrés comme des lapins ! Nous avons ensuite repris notre chemin vers la voiture, puis vers Sydney.

Le week-end fut vraiment fort agréable. Beaucoup de bons moments, malgré la courte durée de ces vacances, beaucoup de belles photos, de belles plages. La journée du samedi était géniale avec ce temps magnifique puisque nous avons pu découvrir pas mal d’endroits différents. Mais paradoxalement, c’est le dimanche que je retiens en priorité, avec cette belle rencontre avec les kangourous. C’est là que l’Australie est un pays à part. Tu sors de Sydney, tu fais quelques kilomètres et tu vois, en liberté, des paysages et des animaux que tu ne vois pas ailleurs. C’est, en partie, là que l’Australie va ma manquer…

Un autre œil sur mon blog…

Guillaume : Je pense déjà que l’on a fait tout ce que l’on avait à faire. Kangourous, McDonald, plages, magasins, la pluie, la conduite de tout le monde, barbecue, la bière. Tout est dans le tic, pas dans le tac. Je retiens plusieurs phrases aussi, comme l’odeur de la pâte à pain, et que finalement, c’est quand même bien fait. Sinon le week-end était très bien, bonne organisation, bonne voiture, bonne gestion, bonne route. Les plages avaient du sable, pas de souci. (Il a de l’imagination ce garçon). On a vu des kangourous morts -sic- . Je peux dire que durant ce week-end, j’étais en pleine bulbitrance (et là, vous êtes tous devant Google à taper ce mot bizarre, mais arrêtez tout de suite, il n’existe pas). Mon moment préféré du week-end, bah j’en sais rien. Je passe une grosse dédicasse au 4.9, à mon scooter Liberty, et aussi à mon club de basket, big up les gars ! J’ai préféré Hyams Beach durant ce week-end, avec ce sable bien blanc.

Justine : Très bon week-end, mais je vais laisser la parole aux autres car je connaissais déjà les lieux, donc je n’ai pas l’émerveillement que vous avez pu avoir en découvrant les lieux. Ceci étant, je n’avais pas conduit, donc c’est cool.

Luce : Bonjour ! Très bon week-end, très très bonne journée hier, moins bonne aujourd’hui, mais j’ai vu mes kangourous. Alors je suis bien containteuh ! Le moins bon moment de ces deux jours c’est que au McDonald je n’ai pas eu le bacon dans mon chicken bacon. Sinon je suis contente de mon week-end car ca fait du bien de sortir de Sydney, de souffler (je tiens à préciser que Luce est revenu des Etats-Unis un jour avant que l’on parte…). J’en pouvais plus, deux jours de suite à Sydney. Je suis containteuh, containteuh. Il fait juste pas beau et je pensais que c’était l’été qui arrivait à Sydney. Je ne vois que de la pluie ! Mon meilleur moment du week-end c’était avec mes kangourous, et particulièrement le bébé dans la poche de la maman car je souhaitais vraiment le voir de mes yeux. Et aussi les plages de samedi, magnifiques, et vive l’Australie, car il n’y a vraiment qu’ici qu’on peut découvrir des endroits comme cela.































2 comments:

  1. Oauhou, mais comment t'y es bronzé, mon fils, et comment t'y es beau!!!!Bon, Luce, si tu veux du beau temps, rentre en France, on a beau être au mois d 'octobre, presque à la Toussaint, il fait un soleil magnifique, et il fait chaud!
    Je te souhaite encore quelques belles découvertes et de jolies balades mon Nono, avant de revenir fouler ton sol natal; ta soeur est partie aujourd'hui à St Vincent De Paul, non pas en retraite religieuse, mais c'est une ville des Landes et ell va y finir sa formation BAFA.
    Dire que demain elle a 19 ans!
    Bisous mon ange, et à très bientôt
    Maman

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  2. Profite bien de la vie, mon ami...

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