What else n°22: Les sept choses à faire...

Sept, comme les sept merveilles du monde, les sept pêchés capitaux, ou encore les sept nains. Sept, comme le nombre de choses que j’aimerai faire ici, à Sydney, ou en Australie, avant de rentrer en France. Certaines sont plus réalisables que d’autres. Une ou deux ne sont d’ailleurs quasiment pas réalisables, mais tant que y’a de la vie, y’a de l’espoir. L’espoir, c’est ce que je retiens aussi après le match de bleus cette nuit, pour une fois le contenu était bon. Mais venons-en à l’essentiel, mes sept souhaits avant de rentrer en France. Dans un ordre précis, puisque c’est du souhait le plus cher ou plus fou !

1 : Voir les iles Whitsundays…
Whitsundays Island, un paradis terrestre. C’est l’une des destinations que j’ai appris à connaitre ici, en Australie. A vrai dire, en arrivant dans ce gigantesque pays, je ne connaissais pas grand-chose à part Sydney. Puis vous rencontrez beaucoup de gens qui voyagent, qui vous racontent leur expérience, ce qu’ils ont fait, ce qu’ils ont vu, ce qu’ils retiennent. Et cet archipel revient très souvent ! Je me suis alors penché plus d’une fois sur la question. Comment s’y rendre, combien cela va-t-il me coûter, combien de temps dois-je y rester. Et puis, j’ai oublié. Mais plus mon retour approche, plus cette envie revient. Je n’ai aujourd’hui plus envi de partir sans avoir vu cet endroit magique du Queensland. La petite peur, le petit hic, c’est que finalement, une fois arrivé à Airlie Beach, qui est l’endroit sur le continent le plus proche des iles, on prend un voilier, pour deux ou trois jours. Et moi, forcément, j’ai le mal de mer. Rien que d’y penser, j’en ai déjà la tête qui tourne. Mais peu importe, si il faut se shooter de médicaments, je le ferais, pas de souci. J’ai envi de découvrir ce sable blanc, cette eau turquoise, cette riche faune, cette riche flore. Pour la petite histoire, il y a 74 iles qui composent cet archipel, dont seulement 17 habitées. A l’origine, les Whitsundays étaient rattachées au continent, c’était une chaine de montagne volcanique. Mais une montée d’eau a submergé le tout, et aujourd’hui, il ne reste que les sommets de ces montagnes, qui forment donc des iles. Je n’étais pas né, mais je m’en souviens très bien d’ailleurs ! Aucune recherche préalable n’a été faite sur Internet, que les choses soient bien claires !

2 : Dire merci à tout le monde
Il y a tellement de gens que je voudrais remercier. Je ne vais pas tous les citer, car, si la liste ne serait peut-être pas longue pour vous, pour moi elle en dit beaucoup. Je ferai en tant voulu mes aux-revoir, mes merci, mes à bientôt. Il est toujours important d’apporter de la reconnaissance aux gens qui ont fait quelque chose pour vous. Je pars toujours de ce principe. Alors, à défaut d’aller voir les propriétaires des appartements où j’ai vécu, je prendrai le temps de voir mes patrons du Lemon, Ziad et Rocky. Mais également quelques français qui sont encore là. Certains comptent plus que d’autres. Et certains sont déjà en France. Je ne suis pas doué pour faire ça, mais je ferai un effort.

3 : Faire une farewell party
J’aimerai faire une fête de au revoir avant de m’envoler pour mon pays. Je ne souhaite pas forcément qu’on soit cinquante. Seulement les gens qui auront été importants pour moi en cette fin de séjour. Car, encore une fois, beaucoup sont rentrés. Alors, on fera une soirée tranquille, posée, et ce n’est pas plus mal. Se remémorer les souvenirs, regarder des vieilles photos. Boire des derniers jagerbomb, manger des plats australiens, de la mayonnaise sucrée. Toutes ces petites choses qui donnent ce charme à ce pays. Et bien entendu, avoir pour simple dessert, des Tim-Tam.

4 : Voyager en van
L’idée a souvent trotté dans ma tête. Et finalement, peut-être qu’elle se réalisera. J’aimerai faire un tour sur la côte est, même une dizaine de jours, en van, s’arrêter en bord de mer, dormir, et repartir. Ce que font tous les backpackers d’ici. Mais je n’avais jamais été vraiment dans cette optique. Et puis, je n’ai jamais eu des personnes avec qui voyager, c’est le désavantage de venir seul dans un grand pays. Ou alors, c’est le désavantage de rester trop longtemps dans la ville de Sydney, au choix. Mais même si je dois le faire seul, l’idée me plairait bien. Avoir une sensation de liberté plus grande qu’à l’habitude. Conduire, sortir, photographier, se baigner, reconduire, sortir, dormir, repartir…

5 : Conduire le Lemon Bar
Voilà une idée un peu bizarre, mais j’aimerai, une fois, conduire ce grand citron que j’ai vu se déplacer pendant des centaines de kilomètres. Juste une fois, pouvoir avoir la sensation de tracter un citron sur la route. Et puis, je me dis depuis quelques semaines que le Lemon Bar, il est plus à moi qu’à n’importe qui en Australie. Alors, si c’est un cadeau de fin de contrat, rien que cette petite chose me ferait plaisir. Qui vivra verra finalement !

6 : Faire la Great Ocean Road
Faire la côte ouest était l’un de mes souhaits les plus chers, il y a quelques mois. Et puis, il s’est avéré que j’ai eu plusieurs mauvaises surprises. Entre prix des billets d’avion, prix du tour Perth-Broome, et le fait d’être seul, j’avoue avoir mis l’idée de côté. Tellement de côté, que je suis passé à la côte est. Mais aussi, à cette fameuse Great Ocean Road. Voilà quelque chose qui me plairait vraiment. Au départ de Melbourne, il s’agit d’une route mythique qui longue la mer, en direction de Adélaide. Plusieurs points y sont remarques, notamment les douze apôtres, qui sont comme les Three Sisters de Sydney, mais là, y’a douze cailloux ! Plus sérieusement, ce serait un bonheur pour mes yeux, comme pour mon petit appareil photo, que de pouvoir découvrir ce genre de paysage…

7 : Me faire tatouer…
Le tatouage est une idée qui trotte depuis longtemps dans ma tête. Je me suis toujours juré que je ne le ferai pas ici, car j’aurai trop de difficultés à expliquer au tatoueur ce que je veux exactement. Et puis, en réfléchissant, je me suis dit que ca pourrait être cool de se le faire à Sydney. Il faut que je me renseigne sur les prix, quels sont les endroits fiables et sûrs. L’idée peut, peut-être, faire un bon bout de chemin d’ici que je rentre. Ne jamais dire jamais, n’est-ce pas !